Qui a dit : C'est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée le ... C'est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée le devoir.
Kant est l'un des philosophes qui a le plus travaillé sur cette notion. Pour lui, c'est l'usage de la raison qui permet de connaître le devoir moral. Il va jusqu'à estimer que le devoir moral est un impératif. Cette philosophie va être critiquée, notamment par Hegel.
La société confère des « droits » à chacun de ses ressortissants. Elle les fixe par la Loi et tout homme peut exiger leur respect. En corollaire, il doit accepter les obligations que la société détermine et fixe, elles aussi, par la Loi et les règlements. > Le « devoir » est une notion éthique.
Kant propose une définition intéressante de ce terme. Un devoir est selon lui un « impératif catégorique », qu'il distingue des «impératifs hypothétiques ». Un impératif hypothétique est de cette forme : si tu veux ceci, fais cela.
Kant distingue « agir par devoir » et « agir conformément au devoir » : dans le premier cas, on agit avec vertu, moralement, dans le second, on agit comme quelqu'un de moral, mais cela ne prouve pas que l'on est moral ou vertueux.
Le premier devoir de l'homme est de protéger ses enfants innocents. Lorsque la prétendue Cour européenne «des droits de l'homme» met en danger nos propres enfants en oubliant jusqu'au principe de réalité, elle bafoue ceux-ci plutôt que de les honorer.
S'il faut obéir par force, on n'a pas besoin d'obéir par devoir ; et si l'on n'est plus forcé d'obéir, on n'y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n'ajoute rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout. Obéissez aux puissances.
La pensée de Schopenhauer, même si elle est souvent violente et problématique, mérite toute notre attention. Nous étudierons donc les arguments qu'oppose Schopenhauer à la philosophie morale de Kant.
Il existe un fondement rationnel du devoir ◉ ◉ ◉ Le devoir consiste à suivre un principe universel et inconditionnel d'action : l'impératif catégorique. Un principe catégorique est absolu, il ne dépend d'aucune condition et d'aucun intérêt. Dans le cas contraire, il est dit « hypothétique ».
Kant définit le devoir comme « la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi ». La loi morale s'impose à tout être raisonnable, et donc aussi bien à l'homme qu'à une volonté sainte.
C'est bien entendu leur rôle de rappeler à leurs concitoyens leurs obligations : rouler à une vitesse raisonnable, respecter les feux rouges, ne pas commettre de violences à l'égard des femmes, ne pas tricher avec le fisc…
1La sagesse des nations semble couramment tenir le devoir comme l'ombre du droit, et son pénible, quoique inévitable, envers. On répète donc souvent que, toute chose ayant son prix, il n'est point de privilège qui n'implique des responsabilités.
On peut mettre en évidence, d'une manière non exhaustive, trois grands types de devoirs principaux : – les devoirs individuels ; – les devoirs liés à la collectivité et à l'éthique générale ; – les devoirs liés à la Loi.
Le devoir désigne l'obligation à l'égard de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Il se réfère au Bien (morale) ou à la Loi (droit), suppose une règle et s'adresse à la liberté de l'individu – sans quoi le devoir se confondrait avec la nécessité, à laquelle on ne peut échapper.
Obligation morale, considérée sous sa forme la plus générale : Avoir le sens du devoir. 2. Obligation particulière imposée par la morale, la loi, un règlement, les conventions sociales, etc. ; tâche à accomplir ; responsabilité, charge : Remplir son devoir de citoyen, ses devoirs religieux.
Le devoir s'impose à nous car face à autrui le devoir est ce qui nous permet d'être digne, proprement humain. Nous faison notre devoir au nom de la responsabilité morale qui est la nôtre vis-à-vis d'autrui et de notre humanité partagée.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
Pour Platon (5e s. av. J.C.), par exemple, la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut (ce qui voudrait dire que l'on est tyrannisé par ses désirs), mais d'être capable d'accomplir le bien.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
“Qui rougit est déjà coupable, la vraie innocence n'a honte de rien.” “Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.” “J'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés.” “La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer.”
Rousseau y défend la thèse selon laquelle l'homme est naturellement bon et dénonce l'injustice de la société. L'œuvre suscite, comme le Premier Discours, une vive polémique de la part notamment de Voltaire, Charles Bonnet, Castel et Fréron.
Sa thèse est que la force ne peut pas créer du droit. Elle est une puissance certes, mais il lui manque un ingrédient essentiel pour devenir un droit : la légitimité. Il remarque que « l'effet change avec la cause » : dans le cas où c'est la force qui fait droit, le droit se modifie, il perd sa qualité.
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
La Convention protège :
le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité d'une personne. le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Le devoir moral oblige de manière catégorique. Cela signifie qu'on doit agir bien, et ce quelles que soient les circonstances et indépendamment de ce qu'on désire ou de ce qui pourrait nous intéresser.