Si l'on se réfère au Décret n°87-713 du 26 août 1987 on ne retrouve pas, dans les charges récupérables par le locataire, le différentiel. Cela signifie donc que le changement de différentiel est à la charge du propriétaire puisqu'il constitue un élément propre aux caractéristiques de décence du logement.
Seul le gestionnaire du réseau d'électricité peut procéder au changement d'un disjoncteur EDF ou d'un disjoncteur de branchement.
Tout ce qui est situé en amont du disjoncteur est pris en charge par votre fournisseur.
S'il s'agit du remplacement d'un disjoncteur EDF défectueux ou de l'installation d'un compteur Linky pour un locataire, c'est Enedis, en tant que gestionnaire du réseau en charge de la maintenance qui prend ces prestations en charge.
Le disjoncteur fait partie des éléments qui assurent la décence d'un logement et la sécurité de ses occupants. C'est donc le propriétaire qui doit prendre en charge les coûts inhérents de remplacement.
En ce qui concerne les travaux liés à l'électricité, il est noté que le locataire doit prendre en charge l'entretien et le remplacement des éléments suivants : Interrupteurs. Prises de courant. Disjoncteurs.
C'est Enedis qui se charge d'installer le disjoncteur général, de le brancher au compteur électrique et de le régler en fonction de la puissance souscrite auprès de votre fournisseur d'énergie.
Si visuellement, vous détectez un problème sur le disjoncteur, comme par exemple le fait que la manette soit cassée, le boitier abimé ou encore des vis détériorées, il convient de le changer au plus vite.
Les interrupteurs différentiels protègent les personnes contre les effets néfastes d'un courant de fuite (choc électrique). Les disjoncteurs différentiels assurent le même rôle mais ils protègent aussi les équipements électriques contre les surtensions.
Le prix d'un disjoncteur électrique peut varier selon sa fonction et sa nature. Ainsi il peut aller de 15 à 250 euros, avec fournitures et pose comprises bien sûr, voici le récapitulatif : Un disjoncteur général il est estimé entre 70 à 150 euros. Un disjoncteur différentiel il est estimé entre 40 à 250 euros.
En effet, selon le décret du 26 août 1987, de nombreux petits travaux sont aussi à payer de sa poche lorsque l'on est locataire. C'est le cas par exemple pour le remplacement d'un interrupteur abîmé, d'une prise de courant qui ne fonctionne plus ou d'une baguette de protection qui a rendu l'âme.
EDF est un fournisseur d'électricité en France, en concurrence avec d'autres fournisseurs. Enedis (anciennement ERDF) est le gestionnaire du réseau électrique dans le cadre d'une délégation de service public. Filiale à 100 % d'EDF, Enedis n'offre toutefois pas d'avantage avec EDF par rapport à d'autres fournisseurs.
Le disjoncteur différentiel protège les appareils et les personnes. Il est obligatoire dans une installation électrique. Il se situe en tête d'un circuit ou d'un groupe de circuit eux-mêmes protégés par un disjoncteur divisionnaire.
Une façon de savoir si vous devez remplacer un disjoncteur défectueux est d'identifier si une odeur de brûlé se dégage du panneau électrique. Si c'est le cas, cela signifie probablement que les fils et l'isolation ont surchauffé.
les parties intérieures : plafonds, murs, parquets, moquette, ... les ouvertures intérieures et extérieures : fenêtres, portes, stores, … les installations : plomberie, chauffage, appareils sanitaires, … les équipements électriques : prise de courant, ampoules, interrupteur, …
Le locataire doit maintenir propres les plafonds, murs et cloisons du logement. Il doit également faire les petites réparations suivantes : Faire les petits raccords de peintures et de tapisseries. Remettre en place ou remplacer des matériaux de revêtement (faïence, mosaïque, matière plastique...)
Il est indispensable d'utiliser des dispositifs différentiels au sein d'un logement résidentiel. La norme NF C 15-100 est claire à ce sujet : vous devez installer au minimum deux interrupteurs différentiels d'une sensibilité de 30 mA, et vos circuits doivent être répartis sous ces deux dispositifs.
Un interrupteur différentiel qui saute remplit sa fonction puisque son rôle est de réagir dès qu'une fuite de courant est détectée. Ce qui peut être problématique est un interrupteur différentiel qui saute sans réel problème d'équilibrage sur le réseau électrique interne.
Il s'agit d'une anomalie au sein de l'installation électrique d'un logement. Dans le langage usuel, le courant de fuite est parfois appelé fuite de courant ou encore une fuite électrique. Plus rarement, on parle également de fuite à la terre.
Pourquoi un interrupteur différentiel saute-t-il ? Un interrupteur différentiel saute s'il détecte une fuite de courant à la terre d'une intensité supérieure à la sensibilité pour laquelle il est conçu.
Le problème peut avoir plusieurs origines : une puissance électrique trop faible de la part de votre compteur par rapport à votre consommation (dans ce cas c'est généralement le disjoncteur général qui saute) un court-circuit (surtension, détérioration de l'isolation d'un câble…)
Un disjoncteur qui saute témoigne automatiquement d'un problème survenant au niveau de votre réseau intérieur. Ce dernier peut avoir diverses origines : une surtension électrique causée par des branchements trop nombreux appareils électriques ; une puissance électrique trop faible.
Vous pouvez joindre le service dépannage d'Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité, au 09 72 67 50 XX(1) (remplacez les XX par votre numéro de département).
Les 3 points à retenir pour faire le bon choix. Le nombre de différentiels dépend de la surface de votre foyer, qu'il vous en faut au moins un de type A, le reste pouvant être de type AC, moins cher. Une intensité nominale de 40 A suffit, sauf en cas de chauffage électrique de forte puissance ou un 63 A est prescrit.
Le compteur électrique intelligent Linky déployé depuis plusieurs années a mis fin aux disjoncteurs d'abonné réglables 30/60A. De nos jours, ces dispositifs ont été remplacés par des solutions souscrites de 12 kvA (60A) par des disjoncteurs bipolaires 60A mono-calibre.