Qui doit prendre en charge la construction d'un mur de soutènement? ll revient à votre voisin de construire et d'entretenir ce mur. Le propriétaire d'un terrain en surplomb est, en effet, responsable de la retenue de ses terres (cass. civ.
Un mur de soutènement peut se révéler utile lorsqu'on possède un terrain en pente, qu'on veut créer une terrasse ou aménager un massif de fleurs ou un potager à l'horizontal.
Un mur de soutènement ne doit normalement pas excéder quatre mètres de hauteur et ne doit pas être construit sur des terrains dont la pente est supérieure à 10°. À savoir : les terrains en argile ou constitués de tourbe ou de vase ne peuvent pas accueillir un tel mur.
Des fondations hors gel pour le mur de soutènement
Par exemple, si vous vivez le long des côtes Atlantique ou Méditerranéenne, 50 cm de profondeur suffisent. En revanche, si votre terrain se situe en montagne, dans les Pyrénées, le Massif Central ou les Alpes, il faut creuser jusqu'à 1 m de profondeur selon l'altitude.
Le coût dépend essentiellement du matériau choisi : Un mur de soutènement en parpaings : va coûter entre 150 et 300 € en moyenne par m2. Un mur de soutènement en béton armé : coûte entre 200 et 300 € du m2 en moyenne. Un mur de soutènement en gabion : coûte entre 300 et 400 € du m2 en moyenne.
Le prix d'un mur de soutènement est de 160€/m² en moyenne, avec une fourchette comprise entre 60€ et 400€/m² construction incluse. Plus spécifiquement, le tarif d'un mur de soutènement en buses de béton va de 60€ à 80€/m², alors que celui d'un mur de soutènement en béton banché va de 150€ à 400€/m².
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Qui doit prendre en charge la construction d'un mur de soutènement? ll revient à votre voisin de construire et d'entretenir ce mur. Le propriétaire d'un terrain en surplomb est, en effet, responsable de la retenue de ses terres (cass. civ.
Palissade. Les palissades, qui ressemblent à des poteaux de section assez fine, sont placées côte à côte verticalement, avec une partie enterrée et scellée dans du béton afin qu'elles ne bougent plus. Elles permettent ainsi de retenir la terre.
Commencez par la base du talus en installant un premier rang de planches, puis nivelez la terre pour obtenir un niveau plat. Installez une deuxième rangée de planches lorsque l'inclinaison de la pente s'accentue. Plus le talus est abrupt, plus il faut rapprocher les rangs les uns des autres.
Le mur de soutènement est situé sur la voie publique : le maire est compétent et responsable de l'entretien de ce mur (article L. 2111-1 du Code Général de la Propriété des personnes publiques).
Selon cet article, inchangé depuis 1804, « tout copropriétaire peut faire bâtir contre un mur mitoyen ». A l'inverse, on ne peut s'appuyer sans autorisation sur un mur privatif.
Avant de construire le mur, vous devrez faire une déclaration préalable de travaux à la mairie dans l'un des cas suivants : Le plan local d'urbanisme (PLU) l'impose. La hauteur du mur à construire est supérieure ou égale à 2 mètres. Votre terrain est situé dans une zone où cela est obligatoire.
Le poids et la taille de votre mur en parpaings.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Il s'agit d'éléments en béton que l'on superpose pour créer un mur ou un muret. Une semelle de béton est nécessaire sous le premier rang, puis sur le dernier en hauteur. Il suffit ensuite de remplir de terre les espaces réservés à cet effet et d'y ajouter des plantes.
Le bloc à bancher (en H) : parpaing avec lequel le béton est coulé directement dans les alvéoles. On l'utilise pour les murs de soutènement.
Les préalables à la réalisation d'un mur de soutènement
Parmi les règles à respecter, il faut savoir que : le mur ne peut retenir une pente de terrain de 10% et plus ; ce mur ne doit pas dépasser 4 mètres de haut ; la force de la poussée ne doit pas atteindre 175 déca Newton/m²
Couler un poteau en béton armé afin de maintenir le mur en place. Pour cela, creusez une tranchée le long du mur de clôture et coulez deux couches de béton avec un ferraillage. Munissez-vous d'un gabarit en bois de la taille du poteau et coulez le béton armé dans le coffrage.
La présomption de mitoyenneté ne s'applique pas à un mur de soutènement. Tout mur servant de séparation entre bâtiments, ou entre cours et jardins, et même entre enclos dans les champs, est présumé mitoyen s'il n'y a titre ou marque du contraire.
L'installation d'un portail dont la finalité est de fermer l'accès à une partie d'une propriété peut constituer une clôture au sens de l'ancien article L. 441-2 du Code de l'urbanisme alors même qu'il n'est pas implanté en limite de propriété.
Le mur de clôture en parpaing est le moins cher du marché. Il est construit à partir de l'assemblage de blocs de béton creux à l'intérieur desquels on coule du béton. Il est plus économique, il offre les mêmes avantages que le béton, mais avec un prix nettement plus bas.
Un pieu en bois est placé à chaque extrémité de fondation. Ils sont enfoncés et coupés à la même dimension. Ensuite, une personne se place derrière un des piquets et utilise le principe de la visée. Une autre se place dans l'alignement (par exemple tous les 5 mètres) à l'aide d'un cordeau.