Le prince de Clèves : Époux de mademoiselle de Chartres. Duc de Nemours : Fiancé à Élisabeth Ire d'Angleterre, il aime passionnément mademoiselle de Chartres. Autres personnages : Diane de Poitiers, le duc d'Orléans, le duc de Guise, Marie Stuart, Catherine de Médicis.
Mademoiselle de Chartres est une jeune fille de 16 ans qui arrive à la cour du roi Henri II. Le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, mais ce sentiment n'est pas partagé. Ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour est illégitime puisqu'elle est mariée.
C'est la raison pour laquelle elle engage sa fille à épouser Clèves : «elle ne craignit point de donner à sa fille un mari qu'elle ne pût aimer en lui donnant le pince de Clèves », elle supposait donc que amour-amicitia pouvait s'établir durant la vie commune, puisque sa fille n'avait aucune répugnance pour M. de ...
Légitimement il se place à ce titre au carrefour des alliances, sans pour autant les maîtriser : M"* de Valentinois, qui le hait, empêche en raison de leur parenté le mariage de M"e de Chartres avec le dauphin, tandis que Mme de Chartres, aidée, dans ses démarches matrimoniales, « du vidame qui était dans une grande ...
Madame de Chartres, sœur du vidame Personnage inventé, Madame de Chartres est la mère vertueuse de la Princesse de Clèves. Elle meurt pendant la première partie du roman, où elle donne à sa fille des conseils à propos de ce qu'elle constate entre sa fille et Monsieur de Nemours.
C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin. Ébranlée par la mort de son mari, la Princesse de Clèves refuse de vivre son amour avec le duc de Nemours et se retire dans un couvent jusqu'à la fin de ses jours.
D'abord, le chevalier de Guise tombe amoureux d'elle, mais ses frères, et surtout le cardinal de Lorraine, s'opposent fermement à ce mariage. Ensuite, Mme de Chartres pense marier sa fille au prince de Montpensier, mais Mme de Valentinois fait pression sur le roi pour l'en empêcher.
Faute d'avoir réussi lui-même à épouser Mlle de Chartres, M. de Clèves pouvait du moins se flatter maintenant que personne d'autre ne l'épouserait, puisque « personne n'osait plus penser à Mlle de Chartres, par la crainte de déplaire au roi ou par la pensée de ne pas réussir auprès d'une personne qui avait espéré un ...
La Princesse décide de ne pas aller au bal du Maréchal sous prétexte que celui-ci l'aime et veut en faire sa maîtresse (en réalité, elle ne veut pas y aller parce que Nemours n'y sera pas). Elle feint d'être malade.
Consternée des marques de jalousie et de passion qu'elle a involontairement données à Nemours, elle se sent compromise à ses propres yeux, traîtresse à son mari et « honteuse de paraître si peu digne d'estime aux yeux même de son amant » (346).
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
L'accent est mis sur les qualités spirituelles : « elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable », notamment sur la vertu qui revient régulièrement et qui est valorisée : « combien la vertu donnait d'éclat ».
La rencontre tient certainement une place de choix dans cet ensemble. Encore faut-il s'entendre. La première rencontre de la nouvelle conduit le prince de Clèves à observer mademoiselle de Chartres, récemment arrivée à la cour, alors qu'elle choisit des bijoux chez un joaillier.
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres. Celle-ci a consacré sa vie à l'éducation de sa fille, en particulier à sa formation morale.
Comment nomme-t-on la princesse de Clèves avant que celle-ci épouse M. de Clèves ? Avant de devenir Madame de Clèves, l'héroïne s'appelle Mademoiselle de Chartres.
Mme de Clèves entend rester fidèle à son mari et combattre la passion qu'elle éprouve pour le duc de Nemours. A cet effet, elle s'est retirée à la campagne, dans son château de Coulommiers, pour éviter toute rencontre avec M. de Nemours.
Madame de Chartres avait une opinion opposée, elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour, elle lui montrait ce qu'il y a d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux ; elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les ...
Mademoiselle de Chartres l'épouse sans être amoureuse de lui. Après s'être mariée, Madame de Clèves rencontre, à la cour, le Duc de Nemours. Ils tombent amoureux. Avant de mourir, Madame de Chartres dit à sa fille de lutter contre cet amour que lui inspire le Duc de Nemours.
M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse.
Le personnage
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
La princesse sécurise son repos final en se mettant hors de portée des événements aléatoires qui l'ont tourmentée au cours de l'intrigue. Dès que le hasard ne peut plus l'atteindre, le récit se relâche et raconte immédiatement sa mort en moins d'une phrase.
Ayant perdu le soutien de sa mère, et afin d'éviter M. de Nemours, qu'elle ne peut s'empêcher d'estimer, Mme de Clèves décide de se retirer à la campagne. M. de Clèves reste à Paris, car il doit consoler l'un de ses amis, M. de Sancerre.
La mort du duc de Nevers permet au jeune cadet, M. de Clèves, de laisser parler sa passion, d'enfreindre la règle politique et familiale, et d'épouser Mlle de Chartres. Passion dévorante pour l'un, amitié et affection conjugales pour l'autre, le mariage débute sur des bases fort dangereuses.