Béline : C'est la femme d'Argan et la belle-mère d'Angélique. Elle a épousé Argan pour toucher l'héritage. Elle aime le notaire. Elle est intelligente, arrogante, elle fait sa belle avec son miroir, elle est méprisable.
Béline, la seconde femme d'Argan, fait venir un notaire pour rédiger le testament de son mari. Pour hériter de la fortune d'Argan, elle aimerait voir les filles entrer au couvent. Toinette surprend la manœuvre et décide d'aider Angélique.
Béline régit le cœur d'Argan, mais aussi son corps et ses déplacements, puisque c'est elle qui le conduit : « M'amour, conduisez-moi ». Cette posture symbolise la prise le contrôle de Béline sur son mari qu'elle manipule.
Béralde, plus mûr qu'Argan, joue bien le rôle du père fraternel. Opposé au médecin, qui dicte et qui aliène, il en appelle à la raison sans rien imposer.
Béline : C'est la femme d'Argan et la belle-mère d'Angélique. Elle a épousé Argan pour toucher l'héritage. Elle aime le notaire. Elle est intelligente, arrogante, elle fait sa belle avec son miroir, elle est méprisable.
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
Argan est un hypocondriaque, c'est-à-dire une personne toujours préoccupée par sa santé qui craint perpétuellement d'être malade. Par le biais de ce personnage, Molière fait la satire de la médecine de l'époque. Argan pense que la maladie et la mort le menacent de façon permanente.
Toinette décide de faire prévenir Cléante de ce qui se trame par l'entremise de son amant, Polichinelle. Celui-ci est au centre du premier intermède, ainsi résumé : « Polichinelle, dans la nuit, vient pour donner une sérénade à sa maîtresse.
Dans la scène 3 de l'acte II, Scapin est sur scène avec son maître, Léandre. Son ami Octave est également présent mais ne parle pas dans cet extrait.
Béline entre. Angélique lui explique qu'elle ne veut pas se marier, mais sa belle-mère n'est pas d'accord et les deux femmes se disputent.
ACTE III : Monsieur Purgon, le médecin d'Argan déclare qu'il ne veut plus être son médecin, car Argan n'a pas pris un lavement qu'il lui avait prescrit (Béralde, le frère d'Argan, s'y était opposé).
ARGAN. – Ma raison est que, me voyant infirme et malade comme je le suis, je veux me faire un gendre et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même 1 des consultations et des ordonnances.
La médecine ne soigne pas car les médecins n'y sont pas de vrais médecins (Le Médecin malgré lui), les malades des faux malades (Le Malade imaginaire), et l'amour (la vie) le meilleur remède à la maladie (L'Amour médecin).
Les personnages de médecins (Monsieur Purgon et les deux Diafoirus), comme celui de l'apothicaire, sont ridiculisés par les faux médecins (Toinette déguisée ou même Argan à qui, à la fin de la pièce, on remet l'habit de docteur). Dans l'ensemble, la médecine semble pouvoir certes soulager mais non guérir.
Polichinelle est le plus ancien de tous les personnages de la commedia dell'arte. Spirituel, insolent, fanfaron et lâche, avec son nez en bec de corbin, sa bosse, son gros ventre et son parler imitant le cri des oiseaux, il est devenu cosmopolite.
Monsieur Bonnefoy, notaire. Monsieur Fleurant, apothicaire. Polichinelle, amant de Toinette.
Dénouement : Argan se relève, ravi des marques d'amour de sa fille. Il accepte le mariage d'Angélique avec Cléante à une condition : qu'il se fasse médecin. Béralde propose alors à son frère de devenir lui-même médecin. La résolution des conflits passe par le triomphe de la contrefaçon.
Argan reste un malade imaginaire mais pour adoucir sa folie il est consacré médecin pouvant ainsi se soigner lui-même. Il accepte que Cléante épouse sa fille à la condition qu'il devienne médecin.
Dès l'apparition d'Argan sur scène, on découvre un personnage comique, parce qu'il est dans l'excès : il parle tout seul, prend plaisir à énumérer ses médicaments, ses clystères, c'est à dire, les mélanges injectés lors de ses lavements.
Fin des comédies-ballets[modifier | modifier le wikicode]
Lully abuse de son pouvoir et interdit la plupart des comédies-ballets. Ce nouveau spectacle à la mode devient l'opéra, qui mêle aussi musique, texte parlé et chanté et ballet.
Dans cette pièce, qu'on voudrait flétrir du nom de farce, on voit combien cet amour désordonné de la vie est destructif de toute vertu morale. Argant, voué à la médecine, esclave de Monsieur Purgon, est aussi un époux sot et dupe, un père injuste, un homme dur, égoïste.
Ce quiproquo est comique car il présente Thomas Diafoirus comme un jeune homme livresque qui ne voit pas le monde autour de lui et qui ne sais pas le juger. Cette situation atteste également que le mariage d'intérêt est fondé sur des personnes interchangeables.
Le Malade imaginaire (1673)
L'intrigue du Malade imaginaire tourne autour d'Argan, un bourgeois hypocondriaque au possible qui passe son temps à faire des saignées et des lavements pour soigner ses maladies fantasmées. Argan est "soigné" par Monsieur Purgon, un médecin payé très cher pour prescrire des remèdes ne servant à rien.