L'otite externe est une inflammation aiguë de l'oreille et plus précisément, de la peau du conduit auditif externe. Elle a pour origine une infection bactérienne (due à une bactérie) ou mycosique (due à un champignon). Le conduit auditif externe, aussi appelé « canal auditif », fait partie de l'oreille externe.
Dans de nombreux cas, elle est totalement bénigne et se résorbe d'elle-même en quelques jours. Mais un traitement spécifique est parfois nécessaire, pour soulager la douleur plus rapidement et/ou pour prévenir des complications potentiellement sévères. Il est donc important de savoir quand consulter en cas d'otite !
un traitement par voie générale : en cas d'infection bactérienne (otite purulente), un antibiotique est prescrit sous forme de comprimés ou de solutions buvables. En première intention, le médecin aura en général recours aux pénicillines (Amoxicilline + Acide clavulanique) ou aux céphalosporines (Cefpodoxime).
Pour soulager une otite en pleine nuit, voici un petit traitement sans ordonnance : masser doucement le petit os saillant à l'arrière de l'oreille pendant une minute. Cela suffit souvent à calmer la douleur, le temps que le paracétamol fasse de l'effet.
Pour poser le diagnostic d'otite externe, le médecin recherche une douleur provoquée : à la palpation du tragus, petite languette cartilagineuse faisant saillie à l'avant de l'orifice externe du conduit auditif ; ou lors la traction du pavillon de l'oreille.
Par exemple, pour soigner une otite, on peut utiliser un oignon : il suffit de couper l'oignon en petit morceaux et de le passer une vingtaine de secondes au micro-onde, pour ensuite le mettre dans un linge propre et le positionner sur l'oreille douloureuse. La douleur devrait rapidement s'estomper.
Dans la majorité des cas, l'otite moyenne guérit sans traitement au bout de 2 ou 3 jours.
Généralement, elle apparaît suite à un rhume ou à une rhinopharyngite. Des microbes présents dans la fosse nasale vont remonter dans l'oreille et la trompe d'Eustache et ainsi provoquer une infection. C'est notamment pourquoi les bébés et les enfants qui ne savent pas se moucher sont fréquemment sujets aux otites.
Quand l'otite est une urgence
Mais il faut consulter si l'enfant a moins de 3 mois et de la fièvre, s'il a une fièvre supérieure à 40 quel que soit son âge, s'il somnole et répond mal à la stimulation, s'il a des maux de tête violents et des vomissements, une déshydratation suite à des vomissements ou diarrhées.
Les otites externes, moyennes ou internes :
Lorsqu'elle touche le conduit auditif externe, on parle d'otite externes. Quand elle se situe au niveau de l'oreille moyenne (à l'arrière du tympan), on parle d'otite moyenne. Et enfin, lorsque l'oreille interne est touchée, on parle d'otite interne.
Quand consulter un médecin pour une otite chez l'enfant ou le bébé? Vous devez consulter un médecin, si votre enfant répond à au moins 1 critère parmi les suivants : Votre enfant semble avoir des symptômes et est âgé de moins de 6 mois; Votre enfant fait de la fièvre de plus de 39°C (rectal);
Soigner une otite naturellement
Quelques réflexes simples permettent également d'éviter une aggravation des symptômes : éviter de toucher l'oreille concernée, rester à l'abri des courants d'air et de la fumée de cigarette, bien se sécher les oreilles en cas de tête sous l'eau ou encore ne pas se moucher trop fort.
Elle peut être diagnostiquée par un examen otoscopique, qui sera réalisé par un médecin ORL. Généralement, si le tympan est rouge, sans écoulements, c'est une otite congestive d'origine virale. En revanche, un tympan bombé et purulent évoque plutôt une otite d'origine bactérienne.
L'unique symptôme de l'otite séreuse ou séromuqueuse est la perte d'audition, qui peut avoir des conséquences sur l'acquisition du langage chez l'enfant. Une otoscopie est réalisée pour poser le diagnostic. Elle peut être complétée par des tests d'audiométrie.
Contrairement à l'otite aiguë, l'otite moyenne chronique provoque des douleurs légèrement piquantes, mais elle est beaucoup plus dangereuse.
En cas de fièvre ou de douleurs légères à modérées, le paracétamol est le médicament de premier choix. L'ibuprofène, un anti-inflammatoire non-stéroïdien, est une alternative, moins prudente dans ce contexte d'infection. Les anti-inflammatoires sont à exclure chez les femmes enceintes ou qui pourraient l'être.
La première chose à faire pour pouvoir vous endormir avec une otite, c'est de trouver une position de sommeil adaptée. La position allongée a tendance à augmenter la douleur. On vous conseille donc de plutôt privilégier une position semi-allongée et de ne surtout pas bouger la tête.
Prenez des antalgiques
Généralement, votre médecin ou votre ORL vous prescrira du paracétamol ou de l'ibuprofène. Un traitement contre la douleur à base de médicaments contenant de l'acide niflumique ou de l'acide tiaprofénique peut également vous être proposé.
En cas d'otite moyenne aiguë purulente
En cas d'allergie aux pénicillines (sans contre-indication aux céphalosporines) le traitement recommandé est : céfuroxime axétil : 500 mg par jour en 2 prises par jour pendant 5 jours; ou cefpodoxime proxétil : 400 mg par jour en 2 prises par jour pendant 5 jours.
Toutefois, dans le cas d'une otite moyenne aiguë ou d'une otite séreuse, la présence de liquide dans l'oreille moyenne restreint le mouvement des osselets et empêche une transmission optimale du son. Cela crée alors une perte d'audition, appelée surdité conductive.
ANTIBIO SYNALAR, FRAMYXONE, PANOTILE et POLYDEXA, contenant un aminoside, sont des traitements de première intention dans les otites externes aiguës d'origine bactériennes à tympan fermé.
L'otite commence toujours par une petite inflammation sans liquide, puis elle se poursuit avec du pus à l'intérieur, c'est ce qui va provoquer la douleur car cela met en tension la membrane tympanique qui est une zone extrêmement sensible, bien innervée. On a donc tout de suite une réaction d'otalgie.
Pour prévenir ces otites, il est également important d'éviter d'enlever le cérumen qui protège votre conduit. Il ne sert à rien de se triturer les oreilles régulièrement avec un coton-tige car en plus d'être peu écologique, ce geste retire ou tasse le cérumen (nous y reviendrons).