Très modeste employée d'une filature, donc, Berthe Bovary rencontre un jour un jeune homme qui se trouve être Napoléon Homais, le fils du pharmacien. Il remet à Berthe le roman Madame Bovary. Celle-ci, aussitôt la lecture faite, s'empresse de courir chez l'auteur, Flaubert.
Quand Emma Bovary et son amant Léon se retrouvent pour la première fois, tous les deux, à Rouen, « ce furent trois jours pleins, exquis, splendides, une vraie lune de miel.
Rodolphe Boulanger de la Huchette, le premier amant de Madame Bovary, est présenté comme un homme dur. N'ayant pas de sentiments tendres ou romantiques pour personne, il veut profiter des femmes, mais non pas s'y embarquer. Pour Emma, il n'éprouve pas d'amour, il est seulement attiré par son extérieur et son charme.
Un chef de famille ruiné
Mme Bovary, mère de Charles, s'était mariée avec une dot confortable de 60 000 francs : son mari, oisif et dépensier, la dilapide peu à peu et meurt sans laisser de fortune. Pour mettre Charles à l'abri du besoin, sa mère le marie à une riche veuve mais celle-ci meurt peu après.
Mais, assez rapidement, Rodolphe, blasé et mondain, s'ennuie des affections exigeantes d'Emma. Refusant de s'enfuir avec elle, il la quitte.
Charles Bovary :
d., P. L., p. 149 nous apprend qu'à son premier mariage, « il avait vingt-deux ans », vingt-trois d'après une variante du bas de la page. En épousant Louise Mutel, le 16 avril 1836, Eugène Delamare, né le 14 novembre 1812, comptait, quant à lui, 23 ans et 5 mois.
Pinard (qui, quelques années plus tard, prononcera un réquisitoire contre Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire). Flaubert sera relaxé. - Cet extrait est le dénouement. Acculée par ses dettes, Emma s'est empoisonnée au cyanure.
Le projet en lui-même peut paraître surprenant car tous les lecteurs du roman d'Agatha Christie, comme tous ceux d'ailleurs qui, sans l'avoir lu, ont fréquenté les manuels de narratologie, savent que c'est le narrateur, le docteur Sheppard, qui est le coupable.
Elle vivra dans l'espoir et l'avenir, si bien qu'elle ne vivra pas vraiment. Elle fondera ses espoirs sur des relations qui avorteront, toujours ternies par la réalité du quotidien dont elle ne sait se satisfaire.
Théodore Rouault : père d'Emma. C'est à la suite de la fracture d'une de ses jambes que Charles Bovary fera la connaissance de sa fille. Léon Dupuis : Emma tombe amoureuse de lui une première fois, mais résiste à l'attirance qu'elle ressent pour lui. Plus tard, il deviendra le second amant d'Emma.
Charles ne meurt de rien, pas même d'une mort littéraire, selon le vieux mode d'une sublimation esthétique où l'infinie tristesse remplacerait le malaise organique.
Fille d'un riche fermier, Emma Rouault épouse Charles Bovary, officier de santé et veuf récent d'une femme tyrannique.
Il ne lui a pas échappé qu'elle aurait bientôt l'âge de l'héroïne de Flaubert lorsque celle-ci se suicide en avalant de l'arsenic, à 27 ans, criblée de dettes, déçue par son mari médecin comme par ses deux amants.
Je vais donc répondre à vos questions : Madame Bovary n'a rien de vrai. C'est une histoire totalement inventée. Je n'y ai rien mis ni de mes sentiments, ni de mon existence. » Trois mois plus tard, le 4 Juin 1857, Flaubert écrivait de même : «Aucun modèle n'a posé devant moi.
Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l'arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.
Depuis le jeudi 9 juin, à Clessé, en Saône-et-Loire, c'est la consternation et le chagrin qui se lisent encore sur les visages des habitants après la découverte du corps sans vie de la toute jeune Emma, 14 ans, poignardée à mort par son petit ami du même âge... Les témoignages ont afflué sur le lieu du drame.
Ce vendredi 17 juin, les obsèques d'Emma, la collégienne mortellement poignardée dans la nuit du 8 au 9 juin par son petit ami prénommé Joris, se déroulent à Clessé (Saône-et-Loire). Les déclarations de celui qui, à 14 ans, est mis en examen et écroué pour assassinat sont glaçantes.
Madame Bovary, c'est l'impossibilité de l'amour dans la société bourgeoise. Elle peut trouver un mari, bien sûr, un amant, évidemment, mais un amoureux inutile d'y compter. Le malheur d'Emma se résume simplement, elle vaut mille fois mieux que les hommes, que dis-je, que la société qui l'entoure.
Madame Bovary est essentiellement une condamnation de cette propension de l'esprit à tout enjoliver, à parer la réalité la plus triviale des feux de l'imagination. Flaubert dénonce un certain romantisme par refus de l'invraisemblance et haine des lieux communs.
Etre dans l'action pour surmonter le Bovarysme
Au lieu de gâcher son temps à envier la vie des autres, on devrait imaginer comment améliorer la sienne. Le temps est venu de faire le point sur soi et de se poser les bonnes questions : - Est-ce que je suis épanouie dans ma vie amoureuse ?
Les passages incriminés de Madame Bovary sont clairement considérés comme de mauvais goût et portant atteinte à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ; pas assez toutefois pour mériter une condamnation.
Héloïse, vieille et revêche…
Mme Bovary lui en trouve une : Héloïse Dubuc, quarante-cinq ans, veuve et rentière.
Charles Bovary est un personnage largement discrédité dans l'histoire littéraire, par la faiblesse de son caractère et par sa profession d'officier de santé. Or, si Flaubert n'est pas tendre avec lui, il ne l'est guère avec les autres protagonistes de l'histoire non plus.
Charles Bovary réside à Tostes avec sa femme, une veuve tyrannique de 45 ans qu'il a épousée sous la pression de sa mère.