La revalorisation des retraites concerne : les anciens salariés du secteur privé, les retraités dépendants de régimes spéciaux, les indépendants ainsi que les ex fonctionnaires. En revanche, la retraite complémentaire n'est pas concernée par cette hausse dont le coût pour l'Etat est estimé à 5 milliards d'euros.
La hausse des retraites au 1er juillet 2022 ne concerne pas la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, puisque celle-ci est gérée par les partenaires sociaux. Le 6 octobre, l'Agirc-Arrco a annoncé une revalorisation à hauteur de 5,12% au 1er novembre 2022.
Ensuite, en juillet, la retraite de base a été rehaussée de 4%. Si l'on cumule les deux hausses de la retraite de base, le gain est de 39,63 euros par mois pour notre retraité qui gagnait 1.400 euros fin 2021 et de 59,18 euros pour celui dont les revenus s'élevaient à 4.800 euros.
9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base. 28 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique d'Etat. 29 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique hospitalière. 1er novembre 2022 : hausse de 5,12% pour les complémentaires Agirc-Arrco.
[Mise à jour du vendredi 7 octobre 2022 à 10h58] Les prix à la consommation ont augmenté de 5,6% en septembre 2022 sur les 12 derniers mois. Face à la perte de pouvoir d'achat des Français, les retraites complémentaires seront revalorisées de 5,12% à compter du 1er novembre prochain.
Cette revalorisation de 4 % visant à compenser la hausse des prix due à l'inflation en 2022 concerne toutes les retraites de base, la pension de réversion, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et l'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).
Au 1er novembre 2021, le point augmente d'1%, passant à 1,2841 euros. La hausse des retraites au 1er juillet 2022 ne concerne pas la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, puisque celle-ci est gérée par les partenaires sociaux.
Qui est concerné par cette hausse ? La revalorisation de 4% concerne toutes les retraites de base, la pension de réversion, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et l'allocation d'invalidité (ASI), détaille le site gouvernemental. Elle ne concerne pas, en revanche, les retraites complémentaires.
Retraites complémentaires du privé : une revalorisation de 5,12 % à compter du 1er novembre. Le montant des retraites complémentaires Agirc et Arrco est revalorisé de 5,12 % à compter du 1er novembre 2022. C'est ce qu'annonce un communiqué de presse en date du 6 octobre 2022.
La nouvelle valeur du point Agirc-Arrco est fixée à 1,3498€ et elle servira au calcul des retraites Agirc-Arrco dès l'échéance de novembre 2022, versée le mercredi 2 novembre.
Mauvaise nouvelle au cœur de l'été pour les 15 millions de retraités du privé. Leurs pensions devaient augmenter de 4 % lors du paiement du mardi 9 août comme l'avait promis Emmanuel Macron. Ça ne sera finalement pas le cas. Le paiement d'août sera identique à juillet.
Par exemple, en 2022, vous serez donc exonéré de CSG sur votre pension de retraite si votre Revenu fiscal de Référence 2020 ne dépasse pas le plafond de 11 431 euros si vous êtes seul sans enfant (1 part) ou de 17 535 euros si vous êtes en couple sans enfant (2 parts).
Le montant de l'Aspa qui vous sera accordé est égal à la différence entre ces 16 826,64 € et vos ressources. Le montant maximum par mois est de 1 402,22 €.
Leurs pensions ne vont finalement pas augmenter de 4 % ce mardi 9 août, comme Emmanuel Macron l'avait annoncé. Elles seront revalorisées en septembre, la faute à un retard de l'Assemblée nationale.
Jamais depuis les années 80, les retraites complémentaires n'avaient connu une telle augmentation. Le gouvernement envisage d'augmenter leur montant de 4,9 à 5,2 % au 1er novembre 2022. Cette revalorisation suivra celle des pensions du régime de base (+ 4 %) du 1er juillet 2022.
Cette année, l'Agirc-Arrco n'a pas pu appliquer le nouveau taux de CSG applicable au 1er janvier 2022. Par conséquent, la CSG sera appliquée sur les pensions de mars, qui subiront également un rattrapage au titre des cotisations CSG des mois de janvier et février.
La contribution sociale généralisée (CSG) est prélevée au taux de 8,3 %, de 6,6 % ou de 3,8 % en fonction de votre situation fiscale. La contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) est prélevée au taux de 0,5 %. La contribution de solidarité pour l'autonomie (CSA) est prélevée au taux de 0,3 %.
Après les revalorisations anticipées cette année, les prestations sociales bénéficieront d'un reliquat de hausse en 2023 : +0,8 % pour les pensions en janvier, +1,7 % pour les allocations familiales et le RSA en avril.
En mars 2022, certains des 13 millions de retraités du secteur privé percevant une pension complémentaire versée par l'AGIRC-ARRCO pourraient voir le montant de leur retraite baisser par rapport à d'habitude. En cause, une prise en compte tardive de leur nouveau taux de contribution sociale généralisée (CSG).
Comme l'explique le site spécialisé La Retraite en Clair, qui s'est déjà penché sur la question et a multiplié les calculs, un travailleur partant à 62 ans avec suffisamment de trimestres pour prétendre au taux plein et environ 2 300 points Agirc-Arrco - soit l'équivalent d'une carrière pleine -, aurait droit à environ ...
Selon la dernière étude de la DREES, la pension de retraite moyenne des nouveaux retraités tous régimes confondus fin 2019 est de 1 503 euros bruts mensuels. Quelle retraite avec un salaire de 1500 euros ? Ceci équivaut dans le cas d'espèces à 40 000 € x 30 % x 0,7= 8 400 €.
Pour un salaire annuel moyen (SAM) d'environ 26 154 € brut (soit 20 400 net correspondant à 1700 x 12), cette personne pourrait percevoir une pension de base de :50% x 26 154 € = 13 077 € bruts par an, soit 1089, 75 € bruts par mois. La retraite complémentaire dépend d'une autre formule de calcul.
1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
De nouvelles mesures de baisses de droits dès 2022. L'hypothèse privilégiée est celle d'un âge pivot atteignant 64 ans en 2027, assorti d'un "mécanisme de bonus-malus" de 5% par an, mais il pourra aussi s'agir de l'allongement de la durée de cotisation ou du report de l'âge légal.
Montant minimum vieillesse 2022 et versement de l'aide
11.441,49€ par an pour une personne seule soit 953,45€ par mois. 17.762,96€ par an pour les couples soit 1.480,24€ par mois.