Mirko Czentovic incarne l'archétype du professionnel du jeu, laborieux et efficace. Il est doté d'une « tactique sûre » (p. 14), pratique un « jeu lent, tenace et imperturbable » (p. 14) ; mais malgré ses années de pratique, il demeure incapable de « jouer une partie en aveugle » (p.
Czentovic est devenu quelqu'un grâce aux échecs alors qu'il était destiné à la misère, B. a utilisé ce jeu pour survivre à la torture psychologique. Le talent de Zweig est alors de donner vie à des portraits que tout oppose, tout en évitant la caricature.
Ce jeune homme, après le décès de ses parents, fut recueilli par le curé de son village. Présenté comme un enfant obéissant et taciturne, il fut découvert, par hasard, que Czentovic possédait un don pour les échecs. Ce génie accèdera au titre de champion du monde.
C'est l'adversaire le plus redoutable de Czentovic aux échecs. Il est décrit comme un homme à la « pâleur étrange », au « teint presque crayeux. » et aux cheveux tout blancs, comme s'il avait vieilli prématurément.
Le narrateur, un Autrichien en partance pour l'Argentine, est informé de la présence à bord du champion mondial des échecs, Mirko Czentović. Homme intelligent et passionné par la psychologie, il se met en tête de mieux comprendre ce curieux personnage.
Le jeu s'organise comme suit : Czentovic jouera seul contre tous, après son coup il se retirera au fond de la pièce pour ne pas entendre leur débat, et reviendra quand ils taperont de la cuiller sur un verre. La partie se termine vite, en faveur de Czentovic qui leur fait sentir toute sa supériorité.
C'est un chef d'œuvre de tension psychologique,qui montre la puissance de l'imagination,le fait que l'on peut atteindre à la folie lors d'un grand isolement et le danger extrême d'une ou de plusieurs addictions .
Le narrateur poursuit la description du champion mondial du jeu d'échecs. On apprend que ses talents ont été repérés par un prêtre qui l'avait recueilli. En quelques mois d'une ascension fulgurante, Czentovic est devenu un grand joueur international.
D'un côté, Mirko Czentovic, champion du monde des échecs, joueur dénué de toute intelligence et de toute imagination, mais doué d'une logique implacable et froide ; de l'autre, Dr B., un personnage fascinant et énigmatique.
La scène se passe sur un grand paquebot au départ de New York et à destination de Buenos Aires. Les passagers embarquent, ainsi que le narrateur, et l'un de ses amis.
Sweig est le narrateur, il est sur le bateau avec sa femme Charlotte. Monsieur B raconte ce qui lui est arrivé à Vienne lorsque les nazis ont envahi l'Autriche. Ils l'ont enfermé dans une chambre d'hôtel où il n'a fait que jouer aux échecs. A force, il est devenu fou.
Celui-ci a une réputation très particulière, liée à l'ambivalence du personnage. En effet, c'est un prodige des échecs, extrêmement précoce, mais dans le même temps c'est un fruste, quelque peu analphabète et très limité intellectuellement. « Plus un esprit se limite, plus il touche par ailleurs à l'infini. »
Écrit en 1942, Le Joueur d'échecs est le dernier roman de Stefan Zweig qui, ne voulant pas assister à l'enlisement de l'Europe dans "la longue nuit" du nazisme, se suicida quelques mois après.
n°2 : Magnus Carlsen
Détenteur du plus haut classement Elo de l'histoire, Magnus Carlsen a aussi révolutionné le monde des échecs.
Pousseur de bois: on appelle parfois pousseurs de bois les joueurs d'échecs, car les pièces d'échecs sont souvent en bois.
Monsieur B est autrichien, il a été enfermé dans un hôtel particulier, seul. Durant cette année de torture mentale, il apprend des techniques d'échec jusqu'à en devenir fou (il vole un livre dans le manteau d'un sbire de la Gestapo). Il devient schizophrène car il veut jouer contre lui même.
Lien entre l'œuvre et la problématique du programme :
Le jeu pour Richard devient à la fois un but et une passion dont il ne peut plus se passer d'où la problématique : pourquoi l'homme a-t-il besoin de jouer ? Le jeu nous donne un but, une impression de contrôle, une sensation de liberté et de puissance.
Le statut du narrateur est relativement ambigu puisqu'il est considéré à la fois comme un personnage secondaire et celui sans qui l'histoire ne serait pas possible. De plus, son ultime intervention auprès de B. fait de lui une sorte de double par substitution du romancier.
Le récit narré au passé par le narrateur, qui ouvre la nouvelle et relate le départ du paquebot qui se dirige vers Buenos Aires, constitue le récit cadre. Ce début se fait in medias res (le lecteur est directement transporté au cœur de l'action).
Puis il cherche à mettre en œuvre un stratagème pour attirer le champion du monde à lui. Le narrateur se considère comme un joueur d'échecs modeste. Il décide alors de s'installer avec sa femme qui ne joue pas mieux que lui (selon sa propre opinion) devant un échiquier installé au fumoir.
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Bonjour, oui le jeu permet d'échapper à l'ennui car quand on joue on s'occupe donc notre esprit est focalisé sur quelque chose hors si l'on ne fait rien on s'ennuie car notre esprit n'est pas focalisé sur une activité.
Le jeu permet à l'enfant d'acquérir de nombreuses compétences qu'il utilisera sans cesse pour continuer à apprendre et comprendre le monde qu'il l'entoure. L'application du jeu permet le développement intellectuel, social, sensoriel, moteur et favorise également l'apprentissage du langage.
A partir de quel âge ? Il est tout à fait possible de commencer à apprendre les échecs à vos enfants à partir de 4 ans. Cela passe, évidemment, par la bataille de pions, sans les autres pièces. En règle générale, les parents décident d'apprendre le jeu à leurs enfants vers 6 ans.