Fouqué est le seul ami de Julien ; propriétaire d'une petite entreprise de vente de bois, il tente d'engager Julien. Qualifié d'« esprit sage » et d'« électeur libéral », c'est à lui que Julien envoie tous les papiers importants qu'il a peur de garder. Il s'occupe de son enterrement à sa mort.
Qu'il s'agisse de Louise de Rênal, Mathilde de La Mole ou Julien Sorel, les héros du Rouge et le Noir sont tous trois, chacun à leur manière, des esthètes.
L'ambition et la réussite
Sa volonté de « se faire un nom » impose à Julien de ne pas perdre de temps : c'est pourquoi il refuse la proposition de Fouqué. Cependant, la conduite de Julien relève moins de l'opportunisme que d'une sorte de revanche sociale.
Elisa : femme de chambre chez les de Rênal ; en pince pour le Juju, va même jusqu'à le demander en mariage sauf que lui, franchement il en a rien à cirer. Et c'est là que ça se gâte, parce que forcément elle tombe jalouse mais que vu son job elle est pas sans savoir certaines choses qu'il faudrait pas.
L'amour entre les jeunes gens est un jeu d'orgueil et de mépris, et Julien finit par triompher de Mathilde, qui se retrouve enceinte. La situation semble désespérée, mais M. de la Mole, furieux, finit par obtenir pour Julien un titre de noblesse, qui lui permette de prétendre à Mathilde.
15 » Mme de Rênal est décrite comme une femme très belle de trente ans, bien faite, avec de beaux yeux, un teint ébloussiant : « elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche. d'un air doux, 17 ce qui est peut-être pour lui le plus important.
Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Julien revendique son indépendance et son ambition. Il se condamne à mort, car il veut mourir dignement. Il est orgueilleux, il se fait martyr : "ce que l'orgueil" (périphrase).
L'Abbé Frilair, vicaire de grande influence et apprécié de l'évêque de Besançon, est l'ennemi de l'abbé Pirard et du marquis de la Mole à la suite d'un procès pour une terre convoitée.
Première partie de l'œuvre : le noir
Grâce à ses capacités, Julien Sorel a pu poursuivre des études malgré sa classe sociale. Cela a fait de lui une cible pour M. de Rênal, le maire de Verrières, qui voit en lui un précepteur pour ses enfants. Il se préparait alors à mener une carrière ecclésiastique.
M. de Rênal, retenu à Verrières par ses fonctions de maire, est rarement présent, et Mme de R a toute la liberté, en présence de son amie Mme Derville, de Julien et de ses enfants, de se laisser aller au bonheur d'un sentiment qu'elle n'a jamais connu, et qu'elle n'identifie pas tout de suite.
Le premier est le chirurgien-major, ancien médecin de l'armée napoléonienne, vague cousin de la famille. Il permet à Julien de penser au-delà de sa condition sociale en lui offrant une éducation somme toute rudimentaire.
Car, voilà, Julien Sorel est l'incarnation même de l'amoureux romantique qui refuse de s'abandonner en faisant de sa position sociale inférieure un combat. Le rouge et le noir peut se résumer en deux mots: romantisme et orgueil.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Stendhal prend de la distance avec son personnage, il se moque un peu de lui. Il est ironique et le trouve trop enfantin. Stendhal a toujours eu des rapports complexe avec ses personnages, il aime l'énergie et la jeunesse mais n'aime pas le côté enfantin, qui grossi. Julien en fait trop: « mortelle angoisse » (l.
Dans Le Rouge et le Noir, M. Valenod est un bourgeois qui s'est enrichi grâce à la direction du dépôt de mendicité (établissement de réclusion des mendiants) de Verrières. Il devient plus tard le maire de la ville, prouvant ainsi l'emprise croissante de la bourgeoisie sur la société de l'époque.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Il avait compris du premier mot que le bonapartiste Falcoz était l'ancien ami d'enfance de M. de Rênal, par lui répudié en 1816, et le philosophe Saint-Giraud devait être frère de ce chef de bureau à la préfecture de… qui savait se faire adjuger à bon compte les maisons des communes.
Julien est décapité. Dans la voiture qui suit le corbillard, Mathilde garde la tête de Julien sur ses genoux (comme Marguerite de Navarre l'a fait pour son amant). Mme de Rênal, elle, meurt de désespoir trois jours après, en embrassant ses enfants.
L'amour est réellement éprouvé par un seul des personnages, Mme de Rênal, mère des enfants dont Julien Sorel est le précepteur. Mariée à un fat ennuyeux, elle est d'abord enivrée par l'audace de Julien qui a osé lui prendre la main. Puis elle l'aime sincèrement et continûment.
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Pour soutenir son rang, M. de Rênal songe à engager Julien Sorel comme précepteur de ses enfants.