La socialisation est un concept émanant de la sociologie, mis en évidence dès la fin du XIX ème siècle par Emile Durkheim, sociologue (1).
La socialisation est un concept central en sociologie, qui a connu des approches variées depuis les travaux fondateurs d'Émile Durkheim.
Pour le sociologue Emile Durkheim (1858-1917), cette "socialisation méthodique de la jeune génération par les générations précédentes" qu'est l'éducation, permet l'acquisition des normes et des valeurs qui constituent le fondement de la société.
Les principaux agents de socialisation sont les parents (du a leur travail), l'école, les amis (grp de paires), les médias, les associations. On distingue socialisation primaire et socialisation secondaire.
Les existences, donc les processus de socialisation sont donc « structurés » par l'origine sociale, voire pour certains de sociologues, les appartenances de classes sociales. Ainsi, le groupe social d'appartenance influence les manières d'être, de parler, de faire mais aussi les choix individuels.
Pierre Bourdieu parle de la socialisation comme de l'aspect inconscient de l'éducation : l'habitus, qui est « une histoire incorporée faite de nature ». Différents acteurs participent à la socialisation de l'enfant : les parents, la famille, les professionnels de l'enfance, l'école, les autres enfants.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction. Elle est classiquement verticale et descendante, mais de nouvelles formes émergent : la socialisation inversée et la socialisation horizontale.
Cette socialisation est inculquée par différentes instances de socialisation qui ne sont autres que la famille, l'école, les pairs (pendant la jeunesse des individus), les médias et le travail (pendant l'âge adulte).
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
Processus par lequel l'enfant intériorise les divers éléments de la culture environnante (valeurs, normes, codes symboliques et règles de conduite) et s'intègre dans la vie sociale.
Berger et du Slovène Thomas Luckmann paru en 1966 sous le titre original The Social Construction of Reality. A treatise in the sociology of knowledge. S'inspirant de la tradition phénoménologique, en particulier des travaux d'Alfred Schütz, cet ouvrage a beaucoup contribué au développement du constructivisme social.
Peter Berger et Thomas Luckmann
Sociologues américains. Ces deux auteurs sont à l'origine de la distinction entre socialisation primaire et socialisation secondaire.
Définition : Les faits sociaux sont l'objet d'étude de la sociologie selon Emile Durkheim. Il s'agit de manières de faire qui s'imposent aux individus et sont extérieurs à eux. Autrement dit, ils correspondent à des éléments que la société impose aux individus.
La socialisation a pour fonction principale de permettre l'intégration des individus dans la société. La connaissance et le respect des différentes normes et valeurs sont des conditions nécessaires pour que l'individu trouve une place dans la société.
La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales. Elle joue donc un rôle important dans la socialisation.
Elle est, avec la famille, l'instance principale de socialisation. Elle a pour rôle de former des citoyens et d'assurer l'égalité des chances. L'école doit permettre à l'enfant de développer sa personnalité, de s'épanouir et de recevoir des influences autres que celles de sa famille.
La fonction de la socialisation est double. Elle permet d'une part au groupe ou à la société de maintenir une cohésion suffisante et d'autre part elle favorise l'adaptation sociale des individus en leur donnant les moyens de se comporter de façon conforme aux attentes du groupe.
L'école, les groupes de pairs (amis), les organisations professionnelles (entreprises, syndicats), les églises, les associations, les médias contribuent également à l'intériorisation des valeurs, des normes et des rôles sociaux, d'une manière qui, nous l'avons vu, peut soit prolonger, soit contredire la socialisation ...
Tout le monde s'accorde à définir la socialisation comme le processus par lequel le nourrisson devient « progressivement » un être social, par le double jeu de l'intériorisation (de valeurs, de normes et de schémas d'action) et de l'accès à de multiples systèmes d'interaction (interlocution, intersubjectivité, co- ...
Le sociologue essaie de comprendre et d'expliquer les mécanismes qui régissent l'organisation et l'évolution de la société et, en premier lieu, les phénomènes et les comportements sociaux. Ses sujets d'étude : la famille, l'éducation, le travail, la politique, la violence urbaine...
Il s'agit de jeunes perçus comme étant en conflit avec les institutions, à la limite de la délinquance, alternant périodes de marginalité et tentatives d'intégration sociale.
Pour favoriser sa socialisation, les adultes qui accompagnent leur développement vont donc avoir à soutenir leur prise de conscience d'eux-mêmes, leur différenciation et leur prise en compte des autres… Le premier autre que le bébé rencontre est l'adulte qui prend soin de lui.