dans la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, en Russie, le 24 avril 2022. Le patriarche Kirill, de son vrai nom Vladimir Mikhaïlovitch Goundiaïev, est en plus d'être le chef de l'Église russe, un personnage incontournable dans le paysage politique russe.
Un prêtre orthodoxe, souvent appelé pope en français, est un prêtre ordonné par l'une des Églises de la Communion orthodoxe. Contrairement à l'usage de l'Église catholique de rite latin, l'Église orthodoxe peut ordonner des hommes mariés.
Cyrille de Moscou est l'un des piliers du régime de Vladimir Poutine lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 en déclarant notamment dans son homélie du 6 mars 2022 que « la Russie ne conduit pas en Ukraine un combat physique mais métaphysique contre les forces du mal. ».
Il existe des différences au niveau des sacrements. Les catholiques et les orthodoxes réalisent les sept sacrements. Concernant le baptême : l'Eglise catholique pratique essentiellement le baptême par effusion (l'eau est versée sur le front de la personne), l'Église orthodoxe baptise par immersion totale du corps.
Le titre de patriarche de Constantinople est porté par le chef de la première juridiction autocéphale de l'Église orthodoxe qu'est le patriarcat œcuménique de Constantinople. Le titre de « patriarche » est traditionnellement porté par l'archevêché orthodoxe de Constantinople (actuelle ville d'Istanbul).
Depuis 2009, Vladimir Goundiaïev est, sous le nom de Kirill, le seizième patriarche de Moscou et de toutes les Russies, soit la plus haute fonction existante au sein de l'Eglise orthodoxe du pays, mais aussi la plus exposée aux pressions du Kremlin, quand on sait que le grand dessein de Vladimir Poutine est justement ...
Les quatre patriarcats d'origine sont ceux de Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem. Se sont ajoutées au fil des siècles onze églises autocéphales qui reconnaissent la primauté du patriarche de Constantinople mais peuvent désigner elles-mêmes leurs primats.
L'orientation de cet appuie-pieds diffère selon les traditions. D'après la coutume orthodoxe russe, la traverse est penchée vers la droite, en direction du mauvais Larron, pointant ainsi en direction de l'Enfer, le bon Larron étant élevé au paradis et situé à la droite du Christ.
La croix orthodoxe se différencie de la croix patriarcale et de la croix de Lorraine par la présence de la troisième barre en oblique. Et chacune des barres a sa propre signification.
La tradition rabbinique interprète homilétiquement Amen comme acronyme de 'El melekh ne'eman (אל מלך נאמן), Dieu, Roi en Qui l'on place sa confiance, les paroles dont l'individu qui prie seul fait précéder sa lecture du Shema Israël, proclamation biquotidienne du monothéisme.
Pour les orthodoxes, l'épiscopat est le plus haut rang de la hiérarchie ecclésiastique : l'évêque possède la plénitude du sacerdoce chrétien, il est en cela une image du Christ, le seul grand prêtre et le seul sacrificateur de la Nouvelle Alliance.
L'évêque de Rome.
La Russie proclame la forme spéciale du christianisme, l'orthodoxie ( on compte plus de 80 % des croyants orthodoxes de la Russie). Ce courant est né au moment, quand l'Empire romain, reconnaissant le christianisme par la religion d'État, s'est divisé sur l'Empire Occidental et Oriental.
Le titre de « pape » fut donné à l'évêque d'Alexandrie à partir du pontificat de Denys d'Alexandrie (vers 250). Le 118e et actuel patriarche est Théodore II, pape d'Alexandrie, patriarche de toute l'Afrique et du siège de saint Marc, élu le 4 novembre 2012 .
Barbe et signe extérieur de religion
Les clercs orthodoxes affichent de grandes barbes, reflet d'un Dieu pantocrator barbu. On comprend l'émoi suscité par l'ordre donné aux citadins russes en 1700 et en 1705 de se raser, une injonction adressée par un Pierre le Grand soucieux d'occidentaliser les apparences.
Les formes correctes permettent d'identifier leur utilisateur selon son niveau d'initiation dans la pratique de l'orthodoxie: mon père et, respectivement, révérend père ou très révérend père (s'il s'agit, comme nous l'avons déjà vu, d'un archimandrite ou du supérieur d'un monastère36), jamais “Monsieur le prêtre” ou “ ...
L'Église orthodoxe est une communion d'Églises unies entre elles par la foi, leur façon de prier et de vivre. Née en Orient, elle descend des premières communautés chrétiennes fondées par les apôtres de Jésus. Temps de lecture : 1 min.
L'aigle noir à deux têtes sur fond d'or – symbole utilisé par le Patriarche de Constantinople et, aujourd'hui, par l'Église orthodoxe de Grèce – fut l'emblème de la dynastie des Paléologues, les derniers empereurs byzantins (Svoronos, 1914: 1-67).
Les croix orthodoxes, aussi appelée croix à huit branches, est une variante de la croix chrétienne, et se caractérise par ses trois barres horizontales. Comme pour la croix catholique, on retrouve la forme centrale, qui figure la croix sur laquelle fut crucifiée Jésus Christ.
À travers cette relation avec l'icône, les orthodoxes tissent des liens célestes avec le monde invisible : l'icône est un support pour la prière, qui aide l'âme, par mimétisme, à acquérir de bonnes dispositions et aussi à se concentrer et à s'élever.
Pour les catholiques occidentaux (latins), le geste consiste à toucher successivement, du bout des doigts (indistinctement dépliés) de la main droite (les cinq doigts rappelant les cinq plaies du Christ sur la Croix), le front, la poitrine (cœur), l'épaule gauche puis l'épaule droite.
ORIGINE DU SIGNE DE CROIX
À l'origine, bien des siècles avant Jésus, on a l' habitude en terre d'Israël de tracer sur le front un signe de bénédiction divine en forme de +, ancienne graphie du tav, la dernière lettre de l'alphabet hébraïque désignant le T de Torah.
Le pape, évêque de Rome, successeur de Pierre, chef désigné par Jésus, revendique la première place dans la hiérarchie du clergé chrétien. Le patriarche, évêque de Constantinople, capitale de l'empire depuis 330 et seule capitale impériale depuis 476, revendique l'égalité avec le pape.
Au sens strict, le terme patriarches désigne les trois pères fondateurs du peuple juif, qui sont présentés dans le Livre de la Genèse. Il s'agit d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Aujourd'hui, malgré la laïcité (1922), le Patriarcat vit, en Turquie, une situation relativement précaire et ce qui reste de l'Orthodoxie, après conflits et génocides, y est souvent menacé.