Le quart des AVC concerne des personnes de moins de 65 ans, la moitié des personnes de 65 à 84 ans et un autre quart, des personnes d'au moins 85 ans. L'AVC est la 3ème cause décès et la 2ème cause de démence.
Au niveau mondial, le nombre total d'AVC est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, avec une mortalité plus élevée chez les femmes 1. Cependant, ces chiffres masquent de fortes disparités, liées notamment à l'âge et à la région. Le risque d'AVC chez un individu est lié aux facteurs de risque vasculaire.
Les personnes à risque d'un accident vasculaire cérébral (AVC) sont les personnes ayant déjà eu un accident ischémique transitoire (mini-AVC), les personnes atteintes d'un trouble cardiaque, les personnes diabétiques, les personnes souffrant de migraine... Tout savoir sur les personnes à risque.
Une consommation excessive de sel, de sucre et de graisses saturées est associée à un risque accru d'AVC. Le sel fait augmenter votre tension artérielle, ce qui est le principal facteur de risque d'AVC. Le sucre et les boissons sucrées sont liés à l'obésité et au diabète, deux facteurs de risque d'AVC.
Les siestes de plus d'une heure et demie augmenteraient les risques d'AVC de 25% par rapport à celles de moins de 30 minutes. La qualité du sommeil, lorsqu'elle est mauvaise, influe, elle aussi, négativement sur notre santé. Elle augmenterait de 29% les risques d'accident vasculaire cérébral.
Trois raisons sont généralement avancées pour expliquer l'élévation du risque de mort subite le matin, entre 6h et 9h. L'augmentation physiologique à cette période la journée de la tension artérielle, celle de la fréquence cardiaque et la libération dans le sang d'hormones comme le cortisol.
"Oui, on peut faire un AVC pendant la nuit sans s'en rendre compte. La personne est alors découverte à son réveil ou s'en rend compte à son réveil. Et on n'a pas d'heure de début de l'accident vasculaire, ce qui est très important, car il y a une fenêtre très étroite pour intervenir au mieux.
Chez les patients victimes d'une hémorragie intracérébrale, la pression artérielle devrait être surveillée, traitée et maîtrisée de manière vigoureuse [niveau de preuve A] pour maintenir une pression artérielle cible constamment inférieure à 130/80 mm Hg [niveau de preuve B].
Le stress peut parfois être utile. Mais trop de stress peut nuire à votre santé et augmenter votre risque de maladies du cœur et d'AVC.
L'âge et l'espérance de vie après un AVC
En chiffres, une étude sur 836 patients a trouvé que : pour 57 % des survivants d'AVC de moins de 50 ans, l'espérance de vie est plus d'un an. pour 9 % de survivants d'AVC de plus de 70 ans, l'espérance de vie est plus de 5 ans.
Les différents types d'AVC
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles.
Un AVC silencieux peut survenir sans provoquer les signes et symptômes habituels d'un AVC, comme un engourdissement, de la confusion et des étourdissements soudains.
Un mini-AVC est une forme moins grave d'AVC. Il se produit lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est interrompue. Il est généralement causé par un caillot sanguin qui bloque une artère qui alimente le cerveau en sang.
Si le mal de tête est accompagné d'une douleur dans le bras
Si vous avez mal à la tête et que cette douleur persistante est accompagnée de picotements, voire d'une paralysie, dans le bras, vous êtes peut-être en train de faire un accident vasculaire cérébral (AVC).
Parfois nommé « attaque cérébrale », l'accident vasculaire cérébral (AVC) correspond soit à l'obstruction, soit à la rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau. Il peut survenir à tout âge chez l'adulte.
Survenant parfois durant le sommeil, ces symptômes peuvent apparaître de manière brutale ou au contraire s'affirmer en quelques minutes ou quelques heures. Parmi les symptômes les plus courants, on note : Une faiblesse musculaire ou un engourdissement du visage, d'un bras ou d'une jambe.
La pression artérielle est considérée aujourd'hui comme anormalement élevée lorsqu'elle dépasse 140/90 mmHg. Selon cette définition, environ 75% des malades sont hypertendus au cours des 24 à 48 heures suivant la survenue d'un AVC d'origine ischémique.
Cette fatigue s'exprime par une fatigabilité (moindre résistance à l'effort), un besoin de s'allonger, de faire la sieste, de se coucher plus tôt, un manque d'énergie peu amélioré par le repos… Ce trouble est fréquent : 50 à 70 % des personnes ayant fait un AVC se plaignent d'une fatigue anormale 9 mois après un AVC.
Une consommation excessive d'alcool peut augmenter votre risque d'AVC. Au niveau mondial, la consommation excessive d'alcool est associée à plus d'un million d'AVC chaque année.
"On peut complètement guérir d'un AVC sans séquelles, mais il faut réagir très vite. Chaque minute qui passe, c'est 2 millions de neurones en moins. Il faut donc aller très vite, on a 4 heures 30 pour recevoir un traitement, une sorte de Destop pour déboucher les artères mais il n'y a pas une minute à perdre.
Une dose de 160 à 300 mg d'aspirine est recommandée pour le traitement en urgence de l'infarctus du myocarde et de l'AVC (non hémorragique). Afin de ne pas retarder l'effet de l'aspirine sur les plaquettes et la formation des caillots sanguins, les formes enrobées qui sont absorbées plus lentement doivent être évitées.
Des douleurs physiques du côté atteint peuvent se manifester après un AVC : il peut s'agir notamment de douleurs dues à la crispation permanente des muscles. Il existe aussi des douleurs de l'épaule liées à une séquelle appelée « algodystrophie ».