- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).
Origine du terme
-C., Andronicos de Rhodes rassemble les écrits d'Aristote postérieurs à la physique et les appelle Meta ta Phusika (« ceux après la Physique »). Cette expression est ainsi donnée aux livres regroupés aujourd'hui sous le nom de Métaphysique.
Du latin metaphysica , composé du préfixe méta- et de physique. Elle désigne à l'origine les ouvrages écrits par Aristote venant après ceux traitant de la physique (collection nommée μετὰ τὰ φυσικά, méta ta phusika, « après la physique », par Andronicos de Rhodes).
Pour Kant, l'homme est irrésistiblement poussé à utiliser sa raison au-delà de son usage légitime et ainsi naît la métaphysique. Autrement dit, elle naît lorsque des propositions transgressent les conditions de possibilité de la connaissance. Au-delà de la connaissance, on entre dans la croyance.
2-Les défenseurs de la métaphysique
La métaphysique va régner jusqu'au moyen âge et retiendra l'attention de Descartes. Ce dernier cherchait un fondement à la philosophie et il l'a obtenu dans la métaphysique. On peut retrouver l'idée de la métaphysique comme fondement de toute chose dans l'exemple de l'architecture.
− (Philosophe) qui adopte un système, une critique ou une perspective métaphysique. Métaphysiciens grecs, classiques; spéculations des métaphysiciens. En résumé, le métaphysicien s'attaque à la cause métaphysique ou première des phénomènes qui lui échappera toujours (Cl. Bernard, Principes méd.
La métaphysique est la partie de la philosophie qui traite des causes premières et des principes premiers, c'est-à-dire la connaissance par la raison de la nature des choses en tant qu'elles existent indépendamment de l'expérience sensible que nous en avons.
- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).
Une philosophie qui se croit est religieuse à son endroit ; elle se prend pour la vérité, l'absolu, l'achèvement. La métaphysique se caractérise par une certaine foi dans le système, dans la doctrine, qui est une foi dans l'identité de l'Être et du Penser.
L'homme comme animal métaphysique n'est que le porteur de la question non pas de sa propre existence mais de l'existence qui le porte : « c'est seulement après que l'essence intime de la nature (le vouloir vivre dans son objectivation) s'est développée, avec toute sa force et toute sa joie, à travers les deux règnes de ...
Science de l'être en tant qu'être, recherche et étude des premiers principes et des causes premières, connaissance rationnelle des réalités transcendantes et des choses en elles-mêmes. 2. Conception propre à un philosophe dans ces domaines : La métaphysique de Descartes.
De fait, de la métaphysique, nous en faisons naturellement : nous ne cessons d'interroger la nature des choses, ce qu'est une loi, l'existence, la liberté, le sens de la personne, le temps, l'espace, les relations entre le corps et l'esprit, etc. Il s'agit donc surtout de nous « rafraîchir la mémoire ».
La cause première, ou premier Principe (en grec ancien : ἀρχή, arkhè), est un concept de philosophie métaphysique. Il s'agit de la première de toutes les causes, c'est-à-dire la plus ancienne ou la plus profonde, celle responsable de l'ordre de l'univers.
En ce sens, la métaphysique de Descartes relève bien d'une forme de topologie : la certitude et, en même temps, l'universalité de la connaissance du monde supposent la détermination du lieu propre à chaque chose et au monde en général, qui en assure la vérité et l'universalité.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières." "Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi morale universelle." "L'autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes."
Aristote y dévoile ce qu'il appelle la « philosophie première », science des causes premières, des premiers principes et de la finalité de tout ce-qui-est en tant qu'il est. L'ouvrage lui permet de défendre plusieurs thèses passées à la postérité.
Résumons nous ; la métaphysique est quadruplement illusoire : 1. Ses propositions, alors et bien qu'elles s'affirment valides, ne sont pas testables et donc il devient impossible de distinguer, quant à leur contenu, le vrai du faux,.
C'est Leibniz qui, un beau jour de l'an 1714, posa cette question hypnotique : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" Et, ajoutait-il, alors que le rien est "plus simple et plus facile que n'importe quelle chose", comment se fait-il que le néant n'ait pas gagné la partie, définitivement ?
Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
Les premières traces historiques de ce qu'on appelle la philosophie apparaissent, en Occident, dans l'Antiquité grecque, avec les penseurs présocratiques, puis avec Socrate, qu'on considère comme le véritable père de cette discipline, et ceux qui ont suivi son sillage (Platon, Aristote, les écoles socratiques).
C'est à Hume, et plus généralement à l'empirisme, que Kant s'oppose, d'après ce qu'il dit lui-même.