- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).
Platon, avec Socrate son maître, et Aristote son élève, furent les fondateurs de cette tradition philosophique majeure dans l'histoire de la pensée occidentale qu'on appelle la métaphysique.
S'agissant d'Aristote, le plus célèbre des métaphysiciens, Pierre Aubenque structure son gros volume consacré au problème de l'être chez Aristote autour de son échec à constituer une science « Une » de l'être (qu'il nomme philosophie première) autrement dit, à établir un fondement sûr à sa Métaphysique.
Du latin metaphysica , composé du préfixe méta- et de physique. Elle désigne à l'origine les ouvrages écrits par Aristote venant après ceux traitant de la physique (collection nommée μετὰ τὰ φυσικά, méta ta phusika, « après la physique », par Andronicos de Rhodes).
Pour Kant, l'homme est irrésistiblement poussé à utiliser sa raison au-delà de son usage légitime et ainsi naît la métaphysique. Autrement dit, elle naît lorsque des propositions transgressent les conditions de possibilité de la connaissance. Au-delà de la connaissance, on entre dans la croyance.
En ce sens, la métaphysique de Descartes relève bien d'une forme de topologie : la certitude et, en même temps, l'universalité de la connaissance du monde supposent la détermination du lieu propre à chaque chose et au monde en général, qui en assure la vérité et l'universalité.
1. La question de savoir ce que serait la métaphysique est elle-même une question métaphysique, car la métaphysique est le fait de questionner ce qu'est une chose en visant des réponses définitives, universellement contraignantes à ces questions ou encore en visant « l'essence » de quelque chose.
La métaphysique est la partie de la philosophie qui traite des causes premières et des principes premiers, c'est-à-dire la connaissance par la raison de la nature des choses en tant qu'elles existent indépendamment de l'expérience sensible que nous en avons.
Ce dernier a avancé que la métaphysique a pour objectifs de répondre aux 3 questions suivantes : – En quoi le monde consiste-t-il ? (caractéristiques du monde : matériel, spirituel, physique, etc.) ; – Pourquoi le monde existe-t-il ? (brut ou inexplicable) ; – Quelle place ont les Hommes dans le monde ?
Au Ve siècle av J.C, à Athènes, durant la Grèce antique, un jeune tailleur de pierre modeste et curieux devient le premier philosophe de l'Histoire. Il s'appelle Socrate, marche pieds-nus et n'a qu'une passion : apprendre des autres en leur posant des questions.
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
Aristote (384-322 av. J. -C.) est certes le père fondateur de la logique classique2, mais il est également à mon sens largement à l'origine de la philosophie occidentale du langage.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
L'homme se définit comme un animal métaphysique, capable de s'étonner devant sa propre existence et devant le spectacle du monde, un être aspirant à l'absolu. – Cette expression d' « animal métaphysique » est demeurée célèbre.
On peut définir la métaphysique comme cette discipline prenant pour objet ce qui échappe à toute expérience possible, ce qui dépasse la réalité sensible, physique : Dieu, l'âme, la mort, etc. Dieu existe-t-il ?, ou le temps est-il infini ? sont deux questions métaphysiques, par exemple.
C'est Leibniz qui, un beau jour de l'an 1714, posa cette question hypnotique : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" Et, ajoutait-il, alors que le rien est "plus simple et plus facile que n'importe quelle chose", comment se fait-il que le néant n'ait pas gagné la partie, définitivement ?
Pour avancer sur ce qui est, il faut faire parler l'être. Comme y insistera Aristote, la métaphysique commence dès lors seulement qu'il y a langage, ontologie, discours sur l'être et sur ses significations. C'est aussi pour cette raison que l'on a souvent accusé les métaphysiciens de se payer de mots.
Une philosophie qui se croit est religieuse à son endroit ; elle se prend pour la vérité, l'absolu, l'achèvement. La métaphysique se caractérise par une certaine foi dans le système, dans la doctrine, qui est une foi dans l'identité de l'Être et du Penser.
règles de la méthode de Descartes. Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
Écrits philosophiques de René Descartes (1641). Ces Méditations, au nombre de six, parurent d'abord en latin, en 1641.
Le doute hyperbolique et l'hypothèse du Malin Génie
« Je supposerai donc qu'il y a, non point un vrai Dieu, qui est la souveraine source de vérité, mais un certain mauvais génie, non moins rusé et trompeur que puissant qui a employé toute son industrie à me tromper.