L'origine. Le mot éthique vient d'un mot grec signifiant « qui concerne la morale, les mœurs ». C'est donc sans surprise qu'éthique a désigné initialement, en philosophie, la science de la morale.
Platon et l'éthique comme maîtrise de la situation
se rapproche du rationalisme moral sans toutefois se confondre avec lui. En effet, le rationalisme est une doctrine selon laquelle les principes et les maximes dans la conduite morale sont posés a priori par la raison, c'est-à-dire indépendamment de l'expérience.
L'éthique s'intéresse aux valeurs, au devoir, aux conditions de réflexion, au fondement de l'obligation ou des valeurs. Cette question du fondement est même, pour beaucoup de philosophes, la question éthique par excellence. L'éthique parle beaucoup aussi de conscience et de liberté, de loi et d'obligation.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
L'éthique dans la période contemporaine
Une éthique simplement fondée sur une attitude altruiste (ce terme a été inventé par Auguste Comte) est insuffisante pour traiter de questions de fond : les référents de Comte ignorent complètement la philosophie antique.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
Le code éthique, aussi appelé code de conduite ou charte de bonne conduite, est une déclaration officielle des valeurs et des pratiques commerciales, parfois élargie aux fournisseurs de l'entreprise.
La réflexion éthique permet de déterminer les valeurs qui constituent des raisons d'agir acceptables par l'ensemble de la société, par les personnes qui partagent l'idéal de pratique et, au niveau particulier, par les personnes et les groupes touchés par une décision.
Pour Aristote l'éthique et la politique sont des disciplines connexes : toutes deux traitent du souverain bien, qui n'est pas idéal mais ne se distingue pas du bonheur, et qui se propose autant à l'individu humain qu'à la cité, forme achevée de la vie sociale.
La morale trace les contours de l'interdit, du prescrit et du permis. L'éthique, quant à elle, désigne le registre de l'intention personnelle et de l'interprétation des règles.
Tout commence avec Platon qui se fait porte-voix de Socrate. Pour l'ancêtre de la philosophie occidentale, l'eudémonisme est un bonheur démonique, c'est-à-dire dépassant l'humain, le rapprochant de Dieu par l'œuvre de la sagesse et de la vertu.
Etymologie : du grec ethikos, moral, de ethos, moeurs. L'éthique est la science de la morale et des moeurs. C'est une discipline philosophique qui réfléchit sur les finalités, sur les valeurs de l'existence, sur les conditions d'une vie heureuse, sur la notion de "bien" ou sur des questions de moeurs ou de morale.
Dans une perspective éthique, une valeur représente ce qui inspire, motive et guide nos décisions et nos actions dans nos rapports avec autrui. Elle constitue la fin visée par la décision ou l'action envisagée et se traduit verbalement comme raison d'agir et comme sens de l'action (Legault, 1999).
D'autres avantages sont à souligner : Fierté d'appartenance et solidarité pour les collaborateurs internes ; Crédibilité, pérennité et culture d'entreprise pour la structure ; Confiance de la part des parties externes.
Avec l'éthique, on apprend à réfléchir. Cela permet de bâtir un argumentaire global pour émettre une recommandation ou prendre une décision défendable, sans occulter des parties du problème.
Il n'est pas nécessaire, pour se conformer à la déontologie, de réfléchir aux valeurs qui la sous-tendent ni même de partager ces valeurs. L'éthique, au contraire, invite le professionnel à réfléchir sur les valeurs qui motivent son action et à choisir, sur cette base, la conduite la plus appropriée.
Le terme déontologie professionnelle fait référence à l'ensemble de principes et règles éthiques (code de déontologie, charte de déontologie) qui gèrent et guident une activité professionnelle. Ces normes sont celles qui déterminent les devoirs minimums exigibles professionnels dans l'accomplissement de leur activité.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Étymologie : du latin ethicus qui signifie moral, issu du grec ethikos. Qui respecte certaines valeurs. Exemple : Ces vêtements éthiques sont conçus à partir d'un coton biologique issu du commerce équitable.
Une charte de déontologie consigne des règles simples et claires concernant l'ensemble des activités professionnelles exercées dans le cadre d'un métier, à tous les niveaux de responsabilité, le respect des hommes et des femmes, la prévention des conflits d'intérêt, le respect des lois et conventions nationales, le ...
On se trouve alors vraisemblablement face à un problème éthique où la pesée des différentes valeurs diffère d'une personne à l'autre. D'autres fois, face à certains choix que le patient ou le professionnel doit prendre, il ressent une sorte d'incertitude ou d'inconfort, que l'on pourrait qualifier d'inconfort moral.
L'éthique personnelle fait référence à la morale personnelle et au code de conduite d'une personne. Dès le début de la compréhension d'une personne, cette éthique est inculquée à l'individu par ses parents, sa famille et ses amis. Sans aucune éthique personnelle, la vie de l'être humain est incomplète et superficielle.
Un problème éthique provient d'un malaise que l'on ressent devant une action, qui pour soi, provoque un non sens par le fait qu'une valeur importante, pour soi, est bafouée. Cela peut survenir lorsque face à une situation précise: · La situation ne peut être rattachée à aucune norme, règle, code, etc.