Kierkegaard, père de l'existentialisme, à l'abbaye.
Dans les années qui suivent la libération, Jean-Paul Sartre connaît un énorme succès et une très grande notoriété comme chef de file du mouvement existentialiste qui devient une véritable mode.
De là le premier principe de l'existentialisme : l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait 2. Pour les objets c'est l'inverse. Sartre prend l'exemple du coupe papier ; il existe un concept de coupe papier qui définit une certaine utilité, une fonction précise de cet objet. C'est son essence, ce qu'il est.
L'existentialisme athée désigne un courant philosophique fondé par Jean-Paul Sartre.
Philosophie qui affirme le primat de l'existence vécue et qui refuse de réduire ce vécu à un concept, une définition ou une essence. L'existentialisme s'oppose donc à l'essentialisme. On distingue en général deux grands courants à l'intérieur de ce courant philosophique.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
Pour moi, Camus n'est pas à mettre dans l'existentialisme. L'existentialisme, c'est, schématiquement, l'idée que l'on n'existe que par ses actes. L'absurde, c'est le sentiment, l'intime conviction que la vie n'a pas de sens. L'existentialisme, lui, cherche bien un sens à la vie...
L'existentialisme est une thèse qui dit en bref que l'être humain n'est jamais vraiment « quelque chose » de fini, mais qu'il se construit au fur et à mesure de ses actes. C'est le fameux « l'existence précède l'essence » de Sartre : cela veut dire que notre action humaine précède « qui nous sommes ».
Sartre donne ainsi cette définition de l'existentialisme au début de son texte : « une doctrine qui rend la vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et une subjectivité humaine » (p. 23). En effet, il s'agit de « partir de la subjectivité » (p.
Quelques philosophes et auteurs existentialistes du XXe siècle sont Albert Camus, Simone de Beauvoir, Gabriel Marcel, Karl Jaspers, Martin Heidegger, Nicolas Berdyaev et Martin Buber. Camus, Beauvoir et Marcel sont français comme Sartre. L'idée principale de l'existentialisme est que l'existence précède l'essence.
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.
La thèse de la conférence tient en une phrase : la philosophie existentialiste est une philosophie humaniste, qui place la liberté humaine au-dessus de tout. Ou, comme le dit Sartre en termes philosophiques : “l'existence précède l'essence“.
Quatre griefs principaux. On accuse l'existentialisme 1) de décourager les hommes à agir (quiétisme) ; 2) d'avoir une vision négative de l'homme (pessimisme) ; 3) d'être une philosophie individualiste ; 4) de conduire au relativisme moral.
Définition de l'existentialisme
Etymologie : composé d'existentiel, issu du bas-latin exsistentialis, relatif à l'existence, et du suffixe -isme, servant à former des mots correspondant à une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie.
"Ceux qu'on aime, on ne les juge pas." "La vérité n'est pas dans un seul rêve mais dans beaucoup de rêves." "Tu ne veux pas changer le monde, tu veux le faire sauter." "En nous efforçant d'atteindre l'inaccessible, nous rendons impossible ce qui serait réalisable."
Apparue au cours de la décennie 1930-1940, la philosophie existentialiste puise à des sources très diverses : Kierkegaard, Nietzsche, Jaspers, Heidegger (qui aura une influence forte sur le Sartre de L'Être et le Néant, 1943), Emmanuel Lévinas, Maurice Merleau-Ponty et Jean Wahl, mais aussi, sur son versant catholique, ...
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Si un tel être existait, alors l'existence de cet être précéderait l'existence de l'homme; et les êtres humains seraient par conséquent son œuvre et leur finalité serait dictée par Dieu. Sartre refuse cette conception : la signification est une création purement humaine.
L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir. »
Comme toutes les autres doctrines, loin d'être une exception, l'existentialisme renferme quelques points ambigus qui demandent des précisions. Notons d'abord la méfiance accentuée de ce courant envers l'utilisation de la raison, et le rejet de la spéculation philosophique.
L'origine critique du terme
Pour Esslin, les principaux dramaturges du mouvement sont Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Jean Genet et Arthur Adamov, bien que chacun de ces auteurs ait les préoccupations et des styles très personnels qui dépassent le terme absurde.
Pour les essentialistes, comme Avicenne, l'essence précède l'existence et se déduit d'elle tandis que pour l'existentialisme, en particulier celui de Sartre, l'existence précède l'essence, l'homme étant libre de se définir : il est ce qu'il se fait être.
La philosophie de l'absurde procède du sentiment d'une existence injustifiée. La conscience alors du défaut d'être se substitue à celle de la plénitude, toute finalité s'absente et le langage, privé de ses fins communicatives et signifiantes, se consume en lui-même et se défait.
« La conscience de Dieu est la conscience de soi de l'homme, la connaissance de Dieu est la connaissance de soi de l'homme. À partir de son Dieu tu connais l'homme, et inversement à partir de l'homme, son Dieu : les deux ne font qu'un. » Telle est « l'essence de la religion en général ».
L'homme est un animal rationnel, selon l'interprétation proposée, signifie que les humains normaux ont une compétence pour le raisonnement un ensemble mentalement représenté de règles ou de principes pour le Page 6 raisonnement et que ces règles sont rationnelles elles passeraient le test de l'équilibre réfléchi.