Gottfried Wilhelm von Leibniz vers 1695. C'est Leibniz qui, au tout début du XVIII e siècle, initie l'emploi du terme « idéalisme » (idealismus).
L'idéalisme connaît son apogée avec les philosophes allemands Kant (1724-1804), Fichte (1762-1814) et Hegel (1770-1831). L'idéalisme s'oppose au réalisme pour lequel l'homme connaît les choses telles qu'elles sont réellement en elles-mêmes et qu'elles n'existent pas en dehors de leur matérialisation.
La philosophie platonicienne, parfois qualifiée de « réalisme platonicien », est une philosophie idéaliste, puisque Platon attribue aux idées une existence en soi et les tient pour la réalité essentielle.
selon les recommandations des projets correspondants. L'idéalisme objectif est une métaphysique idéaliste qui postule une vision du monde dans laquelle l'être matériel est fondé sur un être spirituel. Il se présente comme une conception philosophique ontologiquement en opposition au matérialisme.
Kant nous dit que « la législation universelle de la conduite, c'est la volonté de l'être raisonnable qui doit en être la législatrice ». Autrement dit, cela signifie que l'homme, en tant qu'être raisonnable, se donne à lui-même sa propre loi, bien que celle-ci ait valeur universelle.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance.
Définition de idéaliste adjectif et nom
Propre à l'idéalisme, attaché à l'idéalisme (opposé à réaliste).
idéaliste
Qui obéit à un idéal, qui croit à des valeurs absolues d'ordre moral, social, intellectuel, etc., pour améliorer la société ou l'homme : Être trop idéaliste et tourner le dos au réel.
Du grec eidos : « forme », « idée ». Comme adjectif substantivé, ce terme désigne à la fois l'accomplissement parfait d'une idée, et ce qui n'existe que dans la pensée ou dans l'esprit (l'idéal, parfois appelé « l'idéel », s'oppose alors au réel). C'est donc un modèle, un but à atteindre ou une norme à suivre.
La philosophie de Hegel est une philosophie systématique et encyclopédique qui se développe à partir de l'idée logique. Son déploiement dialectique constitue la réalité et son devenir, et son retour à soi dans la forme de la pensée, la seule qui soit vraiment adéquate à son contenu.
C'est ce qui conforte la caractérisation de Descartes comme le « fondateur du rationalisme moderne ». Ce courant philosophique, connu pour privilégier la raison au détriment de l'expérience en tant que source suprême de toute connaissance, s'est imposé comme la voix la plus vigoureuse de la philosophie moderne.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Bref, les idéalistes croient que la véritable réalité est idéelle et non matérielle et que la connaissance consiste à contempler ces idées vraies de toute éternité. Au contraire, les réalistes considèrent que les formes n'existent pas en dehors de leurs incarnations physiques.
Descartes a fondé le rationalisme moderne, il s'est pour cela appuyé sur les forces de la raison et sur l'évidence, de façon à atteindre le vrai de manière sûre, le but de la connaissance étant de « nous rendre comme maître et possesseurs de la nature » (ce que certains verront comme le début de l'ère de la technique, ...
Descartes l'a posée comme le socle de la connaissance car la conscience a résisté au doute méthodique, elle peut donc servir de fondement sur lequel s'édifierait l'ensemble du savoir (cf. La Métaphysique de Descartes). Kant, Hegel, ou encore Sartre reprennent à leur compte cet acquis de la philosophie moderne.
1. Prendre conscience que l'idéalisme possède son angle mort. Quand on regarde droit devant vers ce qui pourrait être, on ne voit pas les obstacles avant qu'ils soient là. On ne peut pas bien se préparer et on est moins proactif qu'on le serait si on les voyait à l'avance.
1. Qui est susceptible d'application pratique, qui a une valeur pratique. 2. Qui est orienté vers l'action pratique : Une politique pragmatique.
et n. Qui se soucie du bien d'autrui d'une manière désintéressée. altruiste adj. Empreint d'altruisme.
On distingue communément l'idéalisme ontologique, ou métaphysique, et l'idéalisme épistémologique. Le premier s'oppose au matérialisme, qui affirme que seule la matière existe. Le second s'oppose au réalisme, qui affirme que le monde a une existence indépendante de la représentation que nous en avons.
n. Personne qui accepte le monde tel qu'il est et agit en conséquence (ex. il se demanda si le réaliste n'était pas seulement un utopiste ignorant du fait que le monde est toujours bien différent de ce qu'il semble).
égocentrique, individualiste, intéressé, narcissique, personnel. – Littéraire : égotiste. Contraire : altruiste, attentionné, bon, charitable, désintéressé, dévoué, généreux, humain, humanitaire, obligeant, philanthrope.
L'œuvre de Karl Marx débute par une critique sévère de la philosophie. Mais sa théorie matérialiste de l'histoire, du capitalisme et de ses crises restera la fille de deux exigences philosophiques : l'esprit de système et l'esprit critique. Avant d'être révolutionnaire, Karl Marx a failli être philosophe.
Considérée comme l'instrument par excellence du progrès durant le siècle des Lumières, la raison a néanmoins été critiquée au sein même des débats philosophiques dès le début du XIXe siècle par les romantiques qui lui opposent le sentiment, par Nietzsche, qui lui préfère le corps, ou encore par Bergson, qui valorise ...
1.1.La raison comme source principale de la connaissance
La raison est pour autant dire la lumière naturelle qui favorise à elle seule la compréhension et l'explication de toute chose. Autrement dit, la raison permet de bien comprendre car elle rend claire les choses. La raison nous éloigne des ombres et des ténèbres.