Berger et Thomas Luckmann - Les fondateurs du constructivisme.
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage fondée sur l'idée que la connaissance est construite par l'apprenant sur la base d'une activité mentale. Les apprenants sont considérés comme des êtres actifs cherchant à donner du sens et des significations à ce qu'ils perçoivent à partir de leurs expériences.
Le socioconstructivisme, une théorie de l'apprentissage social élaborée par le psychologue russe Lev Vygotsky, postule que les individus participent activement à la création de leurs propres connaissances.
Le constructivisme est un mouvement artistique et architectural d'avant-garde, d'origine russe apparu en 1914. Il se développa avec la révolution bolchévique et connut quelques prolongements dans les pays occidentaux. Il est fondé sur une conception géométrique de l'espace, par l'assemblage de plans et de lignes.
Pour Piaget, c'est l'interaction permanente entre l'individu et l'environnement qui permet de construire les connaissances, d'où l'appellation de constructivisme attribué à cette théorie de l'acquisition de la connaissance.
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
Le rôle de l'enseignant est de faciliter l'apprentissage en aidant les élèves à apprendre à apprendre. Berger et Thomas Luckmann sont les fondateurs du constructivisme. Cette théorie croit que toute connaissance humaine est de nature sociale. Par conséquent, elle nécessite une interaction avec d'autres personnes .
Parmi les références du constructivisme, plusieurs auteurs se sont référés à des époques différentes aux « nouvelles sciences » : Giambattista Vico et son ouvrage La scienza nuova dès 1708, Gaston Bachelard et Le nouvel esprit scientifique (1934), Herbert Simon et la nouvelle science de l'artificiel (The science of the ...
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Les limites du constructivisme
Avec le temps, les représentations spontanées reprennent leur place, puisque dans la vie courante, elles fonctionnent. La conception initiale, fortement enracinée est trop éloignée de la nouvelle représentation proposée pour que l'apprenant puisse l'accepter.
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage centrée sur l'individu. L'apprenant n'absorbe pas le savoir mais se l'approprie en le mettant en perspective avec son vécu et ses représentations, il “construit” son savoir.
Le but du constructivisme n'est pas de mettre les jeunes dans des situations où ils se sentent complètement démunis ou impuissants. Utiliser cette pédagogie pour renforcer des apprentissages qu'ils ont déjà faits ou au moins effleurés.
apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme). apprendre c'est construire des images de la réalité dans des situations d'action (le constructivisme);
Dans ce sens, le socioconstructivisme favorise l'apprentissage du vivre-ensemble et contribue au développement des compétences par interaction sociale et par contamination d'attitudes entre des individus confrontés à une même réalité et appelés à répondre à des questions ou à trouver collectivement des solutions.
Cette vision est celle de Jean Piaget, qui considérait que l'intelligence comportait des stades et des sous-stades dans un ordre invariable, schématisés en forme d'escalier, avec quatre paliers importants.
Tout d'abord, ils distinguent trois grandes catégories: le domaine psychomoteur. le domaine affectif. le domaine cognitif.
Jean Piaget et Vygotski ont deux interprétations radicalement différentes de cette évolution. Pour Piaget, le développement de l'enfant s'effectue de l'individuel au social, tandis que Vygotski pense au contraire qu'il procède du social vers l'individuel.
Ils évoluent entre deux pôles principaux : le paradigme déterministe et le paradigme interactionniste. Chacun de ces paradigmes propose un regard sur la réalité sociale, privilégiant la structure sociale pour le paradigme déterministe, l'individu pour le paradigme interactionniste.
Le constructivisme structuraliste de Pierre Bourdieu s'intéresse particulièrement aux articulations entre les habitus et les institutions, abordées comme des champs sociaux. Les champs sont des sphères de la vie sociale qui peuvent être abordées (dans un premier temps) comme étant autonomes.
L'interprétativisme, dans son projet de compréhension des représentations, des jugements, des motivations et des raisons d'agir d'autrui, repose sur l'empathie et la sympathie, c'est-à-dire sur la possibilité pour le chercheur de vivre ou de revivre les vécus intérieurs.
Le constructivisme radical offre une théorie de la connaissance, de la communication et de l'apprentissage qui pourrait servir de point de départ pour tous ceux et celles à qui manque le don d'une intuition exceptionnelle.
Le socioconstructivisme : définition
Le socioconstructivisme est une théorie selon laquelle la connaissance est une construction sociale. Le terme a été inventé au début des années 1970 par le philosophe des sciences Thomas Kuhn.
En sociologie, le constructivisme est une approche qui envisage la réalité sociale comme une construction sociale. Peter L. Berger et Thomas Luckmann sont les premiers à développer cette approche dans un ouvrage de référence: « The Social Construction of Reality » (1966).
La théorie sociale cognitive (TSC, ou SCT en anglais), ou théorie sociocognitive, utilisée en psychologie, éducation et communication, pose qu'en partie l'acquisition de connaissances d'un individu peut être directement liée à l'observation d'autrui dans le cadre des interactions sociales, des expériences, et en dehors ...