Julien Sorel : héros du roman. Fils du propriétaire de la scierie de Verrières, il est anobli à la fin du roman. Un temps précepteur chez Monsieur de Rênal où il est l'amant de Mme de Rênal, il vit ensuite dans un séminaire avant de devenir secrétaire chez le Marquis de la Mole.
Cette révolution de Juillet est à l'origine de l'avènement de Louis-Philippe, Roi des Français, un événement majeur qui n'est pourtant pas mentionné par Stendhal dans Le Rouge et le Noir. Le roman est découpé en deux livres.
Julien, le héros du roman, est un personnage très ambigu. L'ambition sociale, l'ambition amoureuse, qui semblent ses principales passions, le conduisent au meurtre qu'il tente froidement sur la personne de Mme de Rênal.
Livre premier. Chapitre 1 Le lecteur découvre la petite ville de Verrières ainsi que son maire, M. de Rênal, installé depuis 1815 et propriétaire de la fabrique de clous. Il a dû, pour agrandir son jardin, négocier ferme avec le propriétaire de la scierie, M. Sorel, le père de Julien.
Première partie de l'œuvre : le noir
Grâce à ses capacités, Julien Sorel a pu poursuivre des études malgré sa classe sociale. Cela a fait de lui une cible pour M. de Rênal, le maire de Verrières, qui voit en lui un précepteur pour ses enfants. Il se préparait alors à mener une carrière ecclésiastique.
Mme de Rênal est décrite comme une femme très belle de trente ans, bien faite, avec de beaux yeux, un teint éblouissant : « elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche ».
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Pour Stendhal, passionnément ému par Florence, ce prénom de Julien renvoyait sûrement (parmi d'autres échos) à Julien de Médicis, le frère de Laurent le Magnifique, assassiné dans la cathédrale de Florence en 1478 par les hommes de main des Pazzi alors que son frère le duc échappait par miracle à la même mort.
Le destin des trois personnages principaux est alors scellé : Julien est décapité, Mathilde effondrée et Madame de Rênal meurt de chagrin trois jours plus tard.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Elle est connue pour se ranger du côté des non-conformistes, elle est donc opposée à la morale sociale de son siècle. Elle est orgueilleuse et dit toujours ce qu'elle pense. Malgré ses défauts apparents, elle se laisse désirer par de nombreux aristocrates qui la trouvent intelligente, belle et bien éduquée.
C'est l'un des personnages les plus célèbres de la littérature française du XIXe siècle. Julien Sorel, le héros tragique et impétueux du Rouge et le Noir de Stendhal, est l'une des références en matière de romantisme. Mais aussi d'opportunisme. Portrait d'un personnage plus complexe qu'il n'y paraît.
Le premier est le chirurgien-major, ancien médecin de l'armée napoléonienne, vague cousin de la famille. Il permet à Julien de penser au-delà de sa condition sociale en lui offrant une éducation somme toute rudimentaire.
Le Rouge et le Noir, chronique d'une société Dans Le Rouge et le Noir, l'histoire du héros Julien Sorel s'inspire de celle d'Antoine Berthet, condamné à mort en 1828 par la cour d'assises de l'Isère pour avoir tenté d'assassiner madame Michoud chez laquelle il avait été précepteur.
Il y a des Tartuffe, des Harpagon, des Thenardier meme et il y a également des Sorel. Ce dernier est donc « l'anti–héros » par excellence : il est manipulateur, hypocrite, opportuniste (il hesite entre l'armée et la religion pour se faire une place dans le monde), ultra-ambitieux, Orgueilleux.
La mère de Julien, dans l'ensemble du roman, n'apparaît jamais, n'est jamais mentionnée : plus que morte, plus qu'inconnue, absente, radicalement.
Le rouge, couleur de la légion d'honneur, est le symbole de la carrière militaire quand le noir est celui de la carrière religieuse.
Julien est décapité. Dans la voiture qui suit le corbillard, Mathilde garde la tête de Julien sur ses genoux (comme Marguerite de Navarre l'a fait pour son amant). Mme de Rênal, elle, meurt de désespoir trois jours après, en embrassant ses enfants.
Joseph Boniface, seigneur de La Môle (1526 – 30 avril 1574 ) est, sous le règne du roi Charles IX, un favori du prince François d'Alençon.
Le soir même , une lettre anonyme adressée à M de Rênal dénonce cet adultère. Colère du mari trompé qui oblige Julien à quitter verrières. Ce départ n'altère en rien l'amour profond que lui porte Mme de Rénal, et qui ne se démentira pas.
Il est âgé de dix-huit ans au début du roman et en a vingt-trois quand il meurt. Monsieur de Rênal : premier maire de Verrières, mari de Mme de Rênal et premier employeur de Julien.
Julien veut maîtriser les femmes mais il veut aussi maîtriser le destin en organisant l'enterrement de sa dépouille dans la grotte de Verrières.
Certain de la profondeur de l'amour que lui voue Mme de Rénal, alors que lui ne donne rien en retour, il va alors volontairement l'asservir au moyen d'un caractère ombrageux ; et sa conquête par timidité et soumission devra endurer ce garçon imbu de sa personne, autoritaire, orgueilleux et vaniteux à la fois.