Antiquité Eschyle (526-456 av. J. -C.)
Aristophane, né à Athènes sans doute en 445 avant J. -C., fit représenter sa première comédie, Les Banqueteurs, où, semble-t-il, il raillait l'éducation des sophistes, en 427, sous un nom d'emprunt, comme la deuxième, Les Babyloniens, dirigée contre le démagogue Cléon, en 426.
1. Molière. L'influence de Molière en tant que dramaturge français est telle que la langue française est souvent surnommée « la langue de Molière ».
Étymologie. (1773) Du grec ancien δραματουργός , dramatourgós (« drame et œuvre »).
Le dramaturge est là pour garantir au metteur en scène la maîtrise intellectuelle du spectacle. La définition de son rôle est mouvante selon les œuvres et les choix de mise en scène. En général, il s'agit, en amont, de préciser le but recherché (les raisons du choix) et d'affiner la lecture de l'œuvre.
Le dramaturge ou conseiller dramatique accompagne le processus de création d'une œuvre théâtrale en travaillant sur des questions relatives au texte (documentation, interprétation) et au jeu scénique.
La règle des trois unités est une règle du théâtre français au XVIIe siècle. Cette règle sert au spectateur de rester concentré sur l'intrigue (enchaînement de faits et d'actions qui composent l'histoire), elle est composée de trois parties : l'unité d'action : une seule intrigue principale.
Qui comporte de sérieux dangers, des conséquences graves ; tragique, terrible : La situation financière devient dramatique. 5. Qui suscite une vive émotion ; poignant : L'intensité dramatique de la scène finale.
Molière, homme de théâtre
Il est à la fois directeur de troupe, dramaturge, acteur et metteur en scène avant la lettre. Piètre acteur tragique, il tient le premier rôle dans ses comédies, assurant leur succès.
1. Art de la composition des pièces de théâtre. 2. Traité sur la composition théâtrale.
Antoine-Roger Bolamba, né à Boma le 13 juillet 1913 et mort à Kinshasa le 2 juillet 2002 , connu depuis 1972 comme Bolamba Lokolé, est le premier écrivain et journaliste kino-congolais.
Régentant une bonne part du langage théâtral de l'époque, elles sont caractéristiques de ce qu'on appela plus tard le théâtre classique. Elles sont introduites en 1634 dans le chef-d'œuvre de Jean de Mairet, Sophonisbe.
Elle est influencée par les mythes grecs. La tragédie classique est toujours en vers, les personnages sont toujours nobles. Le personnage lutte contre son destin, il fait face à la fatalité et est confronté à des choix contradictoires qui entrainent des conséquences funestes (= fatal - le personnage meurt).
La tragédie
– unité d'action : l'intérêt doit être concentré sur un seul fait ou sur une seule crise morale. – unité de lieu : un seul lieu donc un seul décor, neutre. Le plus souvent une antichambre de palais.
Il est vrai que Le Cid contient des éléments caractéristiques de la tragédie : un héros noble, un obstacle, et un amour contrarié voire impossible. Mais la résolution de la pièce est digne d'une comédie. Il s'agit d'une fin heureuse, qui plus est, d'un mariage, thème typique pour un dénouement de comédie.
Genre de théâtre développé au XVIIe siècle suivant des règles strictes : une action ne dépassant pas vingt-quatre heures, un lieu unique et une intrigue unique.
Pour la première scène d'une pièce, ou à la rigueur, les deux premières scènes, on parle de scène d'exposition. Scène d'exposition : La scène d'exposition est le nom de la première scène d'une pièce de théâtre.
Une réplique prononcée seulement à l'attention du public et en cachette des autres personnages s'appelle un aparté. Il s'appelle ainsi car il est souvent accompagné de la didascalie « (à part) ».
Réponse : L'auteur d'une pièce de théâtre est appelé « dramaturge », que la pièce soit tragique, comique ou non. On peut ainsi dire que Molière, Corneille et Racine sont trois grands dramaturges du XVIIe siècle. Le mot vient du grec « dramatourgos », lui-même formé à partir du mot « drame » qui signifie « action ».