Oronte, père d'Horace et grand ami d'Arnolphe. L'École des femmes fut jouée le mardi 26 décembre 1662 au théâtre du Palais-Royal. Elle y fut représentée trente et une fois jusqu'à la trêve de Pâques (le vendredi 9 mars 1663 ).
Angélique, fille de madame Argante. Lisette, suivante d'Angélique. Éraste, amant d'Angélique, sous le nom de La Ramée. Damis, père d'Éraste, autre amant d'Angélique.
Chrysalde. Il est l'ami et le confident d'Arnolphe. Il représente la sagesse et la clarté d'esprit qu'un homme mûr est sensé posséder. Il raisonne sans détours les ambitions de Arnolphe croyant que son ami est entrain de se ridiculiser.
La querelle de L'École des femmes
Dans la pièce, il critique l'hypocrisie de son époque. La morale semble être que les plaisirs devraient être libres. Arnolphe est condamné à la fin pour sa bêtise, et car il a retenu prisonnière Agnès. Mais ceux qui triomphent semblent aller contre la morale de l'époque.
Suit le quiproquo : Horace, qui ne connaît Arnolphe que sous son autre nom et ne sait pas qu'il est le tuteur d'Agnès, lui confie sa bonne fortune. À chaque révélation de l'amant répond un monologue enragé du barbon.
Chrysalde, un ami fidèle, moqué par Arnolphe car ayant vraisemblablement eu à souffrir de l'infidélité de son épouse, profitera d'une faille dans l'assurance de son ami pour mettre en place une vengeance des plus froides qui précipitera sa chute.
Arnolphe est principalement un personnage comique, un bouffon ridicule, d'abord par le jeu de l'onomastique puisque son nom renvoie au Saint Patron des maris cocus , puis par la prétention nobiliaire au caractère bien rural du personnage qui se fait appeler « Monsieur de la Souche ».
Arnolphe est un homme d'âge mûr qui aimerait jouir du bonheur conjugal, mais il est hanté par la crainte d'être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d'épouser sa pupille Agnès, élevée dans l'ignorance, recluse dans un couvent.
Béralde : frère du malade imaginaire. Cléante : amant d'Angélique.
Agnès est l'amour ingénu.
Naïve, elle raconte tout à Arnolphe sans prendre conscience de la portée de ses révélations… L'Amour ne la transforme pas en amoureuse transie mais lui donne la force de s'affranchir malgré la peur d'Arnolphe et la découverte de sa propre sottise.
Angélique annonce qu'elle ne souhaite pas se marier avec Thomas Diafoirus, et se dispute avec sa belle-mère à ce sujet.
Première « grande comédie » de Molière, L'École des femmes est une pièce engagée. L'enjeu : l'émancipation des femmes. Elle suscitera une querelle qui se prolongera pendant deux ans.
L'éducation des femmes
Le titre de la pièce, L'école des femmes, souligne déjà la visée pédagogique de cette comédie qui s'interroge sur l'éducation à donner aux femmes. Agnès est volontairement maintenue dans l'ignorance la plus absolue, ce qui n'avait rien de choquant au XVIIème siècle.
L'amour, la jalousie, l'infidélité, l'éducation des femmes, la liberté sont autant de thèmes abordés . A travers les siècles, le génie de Molière nous parle toujours avec la même acuité de nos existences pathétiques et dérisoires et L'Ecole de femmes nous le montre avec éclat.
Agnès, jeune fille innocente élevée par Arnolphe. Horace, amant d'Agnès. Alain, paysan, valet d'Arnolphe. Georgette, paysanne, servante d'Arnolphe.
Arnolphe croit qu'Agnès est idiote parce qu'elle est ignorante, mais justement sa simplicité et sa bonne foi ne se laissent arrêter par aucune convenance et sa spontanéité est charmante quand elle n'est pas bouleversante.
Horace, fils d'Oronte qui est un vieil ami d'Arnolphe, permettra à Agnès de s'émanciper; elle s'opposera de plus en plus à Arnolphe. A la faveur d'une méprise, Arnolphe devient le confident d' Horace !
Enrique est l'homme qui avait épousé la sœur de Chrysalde, décédée après lui avoir donné une fille. Chrysalde approuve le mariage de la fille d'Enrique au fils d'Oronte (Horace). Arnolphe accueille Oronte et l'exhorte à célébrer ce mariage et à ne pas se laisser convaincre par les résistances de son fils Horace.
Comment Agnès réagit-elle aux reproches d'Arnolphe? renversent la situation.
Précurseur de Jules Ferry, Victor Duruy, ministre de l'Instruction publique sous le Second Empire, contribue à son tour au développement de l'enseignement primaire par la loi du 10 avril 1867, qui oblige les communes de plus de 500 habitants à se doter d'une école publique pour filles, et qui leur permet d'établir la ...
Enrique : Enrique est le beau-frère de Chrysalde et le père d'Agnès. Oronte : Oronte est le père d'Horace et un très bon ami d'Arnolphe. Avec Chrysalde et Enrique, il apporte un dénouement heureux en dévoilant l'intrigue.
Essentiellement, les filles décrochent pour des raisons liées à des problèmes familiaux alors que les garçons quittent l'école pour des raisons liées à des problèmes vécus à l'école et pour l'intérêt que suscite le travail.
Outre le fait que les filles lisent plus que les garçons, leur comportement scolaire pourrait aussi expliquer ces écarts de résultats : moins souvent absentes ou en retard aux cours, les filles sont aussi moins nombreuses à déclarer « s'ennuyer » en classe (29 % contre 38 % pour les garçons).