La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l'achat de leur logement.
Déclenchée aux États-Unis en 2007-2008, la crise des subprimes trouve son origine dans un excès d'endettement des particuliers. Du fait de l'interdépendance économique et financière entre les pays, elle s'est rapidement propagée au monde entier.
La crise de 2008 a été déclenchée par la crise des prêts hypothécaires à risque élevé. Des banques accordaient des prêts immobiliers à des acheteurs insolvables, et au même moment elles se lançaient dans la titrisation de ces prêts.
Le déclencheur de la crise se situe donc dans un sous-compartiment du marché immobilier américain. Les établissements spécialisés dans le crédit « subprime» ont été directement et logiquement touchés.
Les prêts hypothécaires américains ont été, à l'été 2007, l'élément déclencheur de la crise financière qui a entraîné la crise économique de 2008-2010. En effet, les banques ont fait des prêts à des taux raisonnables à des acheteurs n'ayant pas nécessairement le salaire adéquat pour payer les taux d'intérêt.
Tout d'abord, les crises financières contemporaines ont une cause commune :la mise en œuvre des politiques néolibérales depuis les années 1970. L'existence d'une relation directe entre les politiques de libéralisation financière et l'accélération des crises est reconnue par la plupart des économistes.
Une crise économique résulte généralement de l'accumulation de plusieurs faits qui viennent dévoiler au beau jour les faiblesses d'un système économique. Elle impacte le marché du travail et de l'emploi en provoquant une hausse du taux de chômage et une diminution du produit intérieur brut (PIB).
C'est M. Ranieri qui a eu l'idée de faire de prêts hypothécaires immobiliers des actifs financiers qui s'achètent et se vendent comme les autres.
L'ampleur de la crise et sa généralisation s'expliquent par la titrisation des créances hypothécaires à risque qui consiste pour une banque à les revendre sur des marchés spécialisés à des investisseurs, lesquels émettent et revendent ensuite des obligations adossées à un "paquet" de créances, qui se sont parfois ...
Cette décennie est marquée par des famines, l'amplification de la crise économique issue du krach boursier de 1929, la montée des extrémismes, des guerres et des tensions internationales, et finalement le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
Par son ampleur et les drames qu'elle a provoqués, la crise de 29 est une situation heureusement très rare dans l'histoire économique et sociale. La précédente datait de 1847 et avait entraîné la révolution de 1848.
La crise financière de 2008-2009 a entraîné une perte d'activité importante, une nette dégradation du marché du travail et des finances publiques. La croissance économique est certes revenue à partir du printemps 2009, l'emploi a recommencé à croître et le déficit public à se réduire en 2010.
D'autres, comme la Banque de France, prédisent une probable crise financière majeure pour 2022, laquelle viendra s'ajouter à une crise économique liée à la fin probable des aides gouvernementales mises en place depuis deux ans pour soutenir l'économie.
Qu'est-ce qu'une Bulle en Bourse – Définition
Une bulle spéculative est un phénomène cyclique marqué par une hausse exponentielle du prix d'un actif par rapport à sa valeur intrinsèque ou sa valeur fondamentale. La bulle ne cesse de grimper jusqu'à éclater à un moment ou à un autre.
Les crises trouvent principalement leurs origines dans les déséquilibres macroéconomiques, les comportements mimétiques et les dysfonctionnements microéconomiques liés à l'existence d'un aléa moral.
La crise touche l'Irlande en premier lieu puis l'Espagne, l'Islande et le Royaume-Uni dès 2008 : en Espagne, la croissance passe à 0,9% et le déficit public à 4,1% du PIB sous l'effet des mesures de relance.
« Le grand miracle de l'économie espagnole a été les exportations de biens et de services, explique Rafael Pampillón, professeur d'économie à l'IE Business School de Madrid. Les entreprises espagnoles se sont positionnées dans le commerce mondial pendant la crise parce que la demande interne était faible.
Avec la crise, l'Allemagne s'est retrouvée en situation de déséquilibre budgétaire : alors que la dette publique au sens de Maastricht en 2007 était de 65 % du PIB, 3 ans plus tard, elle passait à 85 % du PIB avec un déficit de 4 % du PIB.
La crise de 2008 a été déclenchée par la crise des prêts hypothécaires à risque élevé. Des banques accordaient des prêts immobiliers à des acheteurs insolvables, et au même moment elles se lançaient dans la titrisation de ces prêts.
Ils ont déjà joué un rôle déstabilisateur à la suite de la chute de la banque Lehmann Brothers à l'automne 2008, qui a entraîné des effets en chaîne dévastateurs sur l'assureur AIG et les créanciers de ce dernier.
Pour contrer la crise et essayer de faire en sorte qu'elle ne se reproduise pas, les régulateurs (bancaires et boursiers) travaillent ensemble dans le cadre du Forum de Stabilité Financière. Ils réfléchissent à de nouveaux ratios et à de nouvelles règles de transparence, mais cela prendra du temps.
L'INSEE définit la récession comme une « période de recul temporaire de l'activité économique d'un pays. Le plus souvent, on parle de récession si l'on observe un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) sur au moins deux trimestres consécutifs ».
Pour éviter une crise systémique, les États doivent intervenir et sauver de nombreuses banques ce qui provoquera une crise de la dette publique en Islande d'abord puis en Irlande. Par ailleurs, elle provoque une récession touchant l'ensemble de la planète.
Si une crise économique est le retournement de la conjoncture dans un cycle économique, une crise financière est une perturbation brutale du système financier.