L'enfant qui souhaite ne pas payer les dettes du parent décédé peut refuser la succession (l'héritage). En revanche, il est responsable des dettes de son parent décédé s'il accepte sa succession. L'enfant peut également accepter la succession à concurrence de l'actif net.
Le parent est vivant
Pour que les enfants soient responsables des dettes contractées par leurs parents, il faut qu'ils se soient engagés, par exemple en se portant garant de leurs dettes dans un contrat de cautionnement. Cela suppose un engagement volontaire (et écrit) de leur part.
Pour ne pas avoir à payer les dettes d'un parent, il faut refuser l'héritage dans son intégralité, ce qui inclus les biens personnels, photos de famille ou tout autre objet matériel.
Au décès du souscripteur d'un crédit à la consommation, les héritiers sont tenus à son remboursement au titre des dettes de la succession, sauf renonciation à cette succession par les héritiers (article 804 du code civil).
Au décès, le patrimoine du défunt est automatiquement transmis à ses héritiers, dont la loi, à défaut de volonté exprimée, en désigne l'ordre. En principe, cette transmission des biens et droits successoraux s'opère de plein droit à leur profit.
Comment trouver cette information? La personne qui a été désignée comme « liquidateur de la succession » peut contacter les institutions financières de la personne décédée. Ça lui permettra de faire la liste des biens (ou « actifs ») et des dettes (ou « passifs ») du défunt.
Pour que les enfants soient responsables des dettes contractées par leurs parents, il faut qu'ils se soient engagés, par exemple en se portant garant de leurs dettes dans un contrat de cautionnement. Cela suppose un engagement volontaire (et écrit) de leur part.
Pour éviter de prendre en charge des dettes qu'aurait contractées le défunt, vous pouvez accepter l'héritage, mais à concurrence de l'actif net uniquement : cela signifie que vous acceptez la succession ; mais pas au-delà de la différence entre la valeur de l'héritage et les dettes qui y sont liées.
Le refus de la succession permet à l'héritier de ne pas avoir à régler les dettes du défunt, ou de permettre à ses enfants, ou à défaut d'enfant, ses frères et sœurs, d'hériter par le mécanisme de représentation successorale.
Une question en droit de la famille et des personnes ? Vous ne pouvez pas renier vos parents. Votre héritier est votre fils pas votre famille, ce qui est déjà une chose importante. Par contre vous pouvez vous rapprocher d'un notaire pour envisager un mandat de protection futur peut-être.
Les parents restent tenus d'entretenir leur enfant majeur tant que celui-ci ne fait pas face à ses propres besoins. La pension alimentaire reste donc due tant que l'enfant poursuit des études, suit une formation ou recherche activement du travail.
Introduction. Les enfants ont l'obligation d'aider un parent qui n'est pas en mesure d'assurer ses besoins (manger, s'habiller, se loger, se soigner,...). On parle alors d'obligation alimentaire. Elle se matérialise par une aide financière ou en nature.
Si vous avez été retiré de la garde de votre mère au moins 36 mois avant vos 12 ans, vous pouvez être exonéré de l'obligation alimentaire. Sinon vous la devez, le tribunal jugera en quelle proportion selon vos moyens. Ce sera éventuellement le moment de ressortir la donation du placard, mais pas sûr.
En effet, les majeurs sont responsables des conséquences de leurs faits et gestes. En ce qui concerne les dettes, les enfants majeurs sont seuls dans l'obligation de les payer. Les parents n'ont pas à les prendre en charge sauf s'ils se sont engagés dans un contrat pour les régler.
La loi n'oblige à aucune assistance entre frères et soeurs. Mais mieux vaut consigner les engagements réciproques par écrit et déterminer une durée. LES RELATIONS familiales ne sont pas toujours un long fleuve tranquille.
Il suffit de se rendre au tribunal de grande instance proche du domicile du défunt. On vous fournira un formulaire à remplir pour renoncer à la succession. Le papier est simple à remplir et figure ci-après (état civil, signature …); il faudra joindre un acte de décès, une pièce d'identité et l'acte de naissance.
Vous devez également payer les dettes du défunt dans la limite de vos droits dans la succession. Exemple : Si vous avez droit au 1/4 de la succession, vous devez payer 1/4 des dettes du défunt. Si vous découvrez une dette importante, vous pouvez saisir le tribunal pour en être déchargé totalement ou partiellement.
Puis-je renier ma mère ? Un enfant majeur ne peut donc renier légalement un de ses parents. En revanche, il pourra demander à être dispensé légalement de son obligation alimentaire à l'égard du parent indigne.
Vous avez le droit de renoncer à une succession. Par exemple, dans le cas où le total des dettes du défunt dépasse la valeur des biens laissés en héritage. La renonciation se fait par un acte notarié. Si aucun document notarié n'énonce que vous refusez la succession, vous êtes réputé l'avoir acceptée.
Si vous êtes adolescent, le moyen légal de renier votre famille est de vous faire émanciper. Cela signifie que vous serez légalement considéré comme un adulte, que vous aurez le droit de prendre vos propres décisions et que vos parents ne seront plus vos responsables légaux.
Pour que les enfants soient responsables des dettes contractées par leurs parents, il faut qu'ils se soient engagés, par exemple en se portant garant de leurs dettes dans un contrat de cautionnement. Cela suppose un engagement volontaire (et écrit) de leur part.
Pour cela, vous pouvez prendre contact avec les institutions financières du défunt. Celles-ci pourront vous renseigner sur ses actifs (argent, bijoux, meubles, objets de valeur, comptes de banque…) et ses passifs (cartes de crédits, prêts personnels, prêts hypothécaires, taxes impayées…).
Une bonne précaution serait de demander au bureau des hypothèques local l'état hypothécaire au nom de votre père, afin de vérifier s'il y a un bien immobilier inscrit à son nom. Ensuite vous pourrez demander à tout notaire de prendre en charge le règlement de la succession pour votre compte.
De un à deux ans
Le délai de prescription d'un an ne s'applique qu'aux factures impayées de téléphone et d'accès à Internet. Les opérateurs ne peuvent plus les réclamer au-delà de 12 mois. Dans les autres cas, un professionnel dispose de deux ans pour réclamer une dette à un particulier.