Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (38,9 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (17,6 %) que les salariés (6,8 %).
2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par jour. 448 millions d'enfants souffrent d'insuffisance pondérale. 876 millions d'adultes sont analphabètes, dont deux-tiers sont des femmes. Plus d'un milliard de personnes n'ont pas accès à de l'eau salubre.
La moitié des pauvres sont des enfants. Les femmes représentent la majorité des pauvres dans la plupart des régions du monde et dans certaines tranches d'âge. Environ 70 % des pauvres âgés de 15 ans et plus n'ont jamais fréquenté l'école ou n'ont reçu qu'une éducation de base.
Il ne reste plus à l'Insee à compter dans ces fichiers tous ceux qui vivent avec moins de 918 euros pour une personne, 2 295 euros pour un couple, etc. Ce qui donne le nombre de pauvres.
L'Insee retient ensuite, par convention, comme partout dans l'Union européenne, 60% de ce niveau de vie médian - on est alors à 1063 euros -, et il dénombre les personnes ayant un niveau de vie sous ce seuil de 1063 euros. Les 9,3 millions auxquels on aboutit représentent 14,8% de l'ensemble de la population.
Crises financières, catastrophes naturelles et politiques publiques inefficaces risquent de faire croître la pauvreté dans le monde alors que plus de 2,2 milliards d'hommes et de femmes, soit près d'un tiers de l'humanité, sont déjà concernés ou sont en passe de l'être.
En 2021, une personne est considérée comme pauvre d'après l'Insee, si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois, pour un niveau de vie médian établi à 1 771 euros mensuels pour une personne seule après impôts (allocations sociales comprises).
57 % des personnes pauvres vivent dans des agglomérations de plus de 50 000 habitants, mais le taux de pauvreté est le plus élevé (18 %) dans celles de 100 à 200 000 habitants, selon les données 2010 de l'Insee1. On débat beaucoup de la pauvreté en France, souvent sans données très précises : en voici l'essentiel.
Ce diagramme montre le classement des pays ayant le plus faible produit intérieur brut (PIB) par habitant dans le monde en 2022, soit la liste des 21 pays les plus pauvres dans le monde. Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains.
En France, selon l'Institut national de la statistique et des études économique (Insee) : "Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté." La France utilise le seuil de 60 % du revenu médian, mais elle publie aussi des taux de ...
On observe chez les enfants pauvres une forte incidence de bébés de petits poids, d'accidents, d'infections, de troubles de l'ouie et de la vue, d'handicaps per- manents (Starfield et Egbuonu, 1982). Leur taux de mortalité est plus élevé que celui des autres enfants.
Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois. Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population.
La pauvreté a baissé dans les années 1970 et au début des années 1980, notamment du fait de l'amélioration de la situation des personnes âgées. Au seuil de pauvreté fixé à 50 %, le taux de pauvreté a diminué de 12 % à 7 % entre 1970 et 1990. Le nombre de pauvres s'est réduit de 5,8 à 3,8 millions.
Améliorer sa situation. Éduquez-vous. Des recherches ont montré que vous gagnez plus d'argent si vous avez un niveau d'éducation plus élevé. Si vous voulez surmonter la pauvreté et vous démarquer des autres, une des meilleures choses à faire est de trouver la bonne éducation et la bonne formation.
Les plus modestes sont dont ceux dont le niveau de vie est inférieur à 1653 euros par mois. Une définition qui n'est pas celle retenue par la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques (Drees).
Une enquête CSA réalisée en 2020 juste avant le premier confinement établissait à 2 683 euros nets/mois le revenu moyen permettant de vivre convenablement, avant imposition. Les Français évaluent à 490 euros la somme qui leur manque chaque mois pour vivre convenablement.
L'observatoire des Inégalités a publié ce mois-ci son rapport sur les riches en France qui établit le seuil de richesse à 3.673 euros net par mois après les impôts pour une personne seule.
Pour prendre ce fait en compte, la pauvreté est définie de manière relative : le seuil de pauvreté par unité de consommation correspond ainsi à 60 % du niveau de vie médian. Ainsi, toute personne dont le niveau est de vie est inférieur à 1102 euros par mois est considérée comme pauvre en France en 2019.
Personne qui n'a pas ou peu d'argent.
Les causes de la pauvreté, comme celles des inégalités sont nombreuses et inter-agissent. Ainsi par exemple, les inégalités d'état de santé s'articulent avec des problèmes d'emploi, de logement, « d'isolement » social, de niveau de qualification, d'école.
Mais, ajoute-t-il, un pays pauvre est un pays dans lequel une grande partie des habitants ont un niveau de vie faible et peinent à satisfaire leurs besoins en termes d'éducation, de santé, d'alimentation ou encore de logement. Cette définition offre une dimension qualitative qui fonde le concept de développement.