Le bon manager doit être flexible et doit pouvoir réagir à une situation changeante. S'il panique, c'est l'équipe entière qui risque de plonger. Une autre qualité : la sérénité. Le bon manager doit pouvoir tenir un discours rassurant auprès des collaborateurs.
Le rôle du manager consiste donc à respecter 4 points clés : Impulser la cohésion d'équipe. Maintenir la motivation. Déléguer les tâches et l'organisation.
Manager, c'est écouter, accompagner, faire grandir, communiquer clairement, les attentes, la vision, la stratégie, pour donner du sens aux actions de chacun et de tous au sein de l'équipe. C'est assumer la prise de décisions que confère le poste, mais aussi les réussites et les échecs.
Avoir des compétences d'écoute, d'organisation ou de communication, savoir déléguer sans ordonner, rester positif et encourageant (…) sont autant de qualités qui vous donnent une bonne chance d'être un manager exemplaire et apprécié de son équipe.
Le mauvais manager a tendance à imposer son autorité. Dénué de charisme, il va donc jouer sur d'autres leviers : décisions arbitraires, sanctions. Dans son équipe, mieux vaut adopter une posture de suiveur que de faire preuve de leadership. Autonomie et prise de responsabilité ne sont pas autorisées.
Il existe huit rôles de management différents : le pilotage, l'organisation, le développement des collaborateurs, l'animation d'équipe, la négociation avec les parties prenantes, le reporting, le réseautage et la représentation de l'unité à l'extérieur.
Ne pas faire confiance en ses collaborateurs
Ne pas faire confiance en son équipe et ne pas déléguer les tâches, telle est l'une des principales erreurs de management à éviter absolument. Vous devez ainsi accepter que chaque membre de votre équipe ait ses défauts et sa manière de travailler.
Dans les entreprises traditionnelles, il existe tout simplement une hiérarchie : le directeur est au sommet et en dessous de lui se trouve un réseau de managers et d'employés assurant le fonctionnement de l'entreprise.
Manager une équipe difficile implique de se comporter en véritable leader : en donnant un cadre, en faisant preuve d'autorité sans être tyrannique, en étant à l'écoute et proactif. Ces qualités sont d'autant plus importantes en cas de conflits ou de comportements délétères.
Le leader est un état d'esprit, il est respecté pour le travail accompli, ses objectifs et ses idées. Le manager est une fonction, supervisé par son supérieur qui l'a choisi pour gérer une équipe, mener à bien un projet.
En effet, nous pouvons faire face à des comportements de la part de nos collaborateurs qui nous semblent inappropriés, inadaptés, gênants ou ne permettent pas l'atteinte des objectifs. Ces comportements surviennent régulièrement, ce qui nous fait donc penser que nous avons un problème de management.
Le management devient toxique quand l'acte managérial lui-même, la façon de faire du manager, affectent fortement le bien-être et la performance des collaborateurs. L'issue dramatique la plus connue de la toxicité c'est le harcèlement, mais la toxicité ne se limite pas à cette situation.
"Il faut évoquer les choses objectivement, en utilisant d'abord des formules impersonnelles, puis en parlant de ses propres émotions", conseille le spécialiste. Par exemple : "Je me sens stressé·e ces derniers temps", au lieu d'incriminer directement son interlocuteur : "Votre façon de fonctionner me stress".
L'employé qui délègue : ce type de paresseux utilise toute son énergie à éviter de travailler. Sans scrupules, il délègue ses tâches à tous ses collègues. Souvent carriériste, il espère grimper les échelons sans effort et n'hésite pas à marcher sur ses collègues pour y parvenir.
Les entreprises doivent intégrer le fait que tout le monde ne veut – et ne peut – pas devenir manager. En effet, si la motivation pour ce type d'évolution est primordiale, avoir les compétences nécessaires à ce nouveau rôle l'est tout autant.
Logiquement, l'excellence opérationnelle est le premier critère de la performance managériale pour 88% des managers. Viennent ensuite la qualité de la production, le développement des compétences et l'autonomie des collaborateurs et enfin le climat social et la motivation au sein de l'équipe.