Le Canon alexandrin y dénombre sept membres, mais dont la liste varie selon les auteurs; on y retrouve notamment : Apollonios de Rhodes, Aratos de Soles, Philiscos de Corcyre, Homère le Jeune, Lycophron,
Origine. Le nom de ce vers provient d'un poème du Roman d'Alexandre composé par Lambert le Tort et dont tous les vers sont composés de 12 syllabes, sans qu'on puisse savoir si c'est en référence au nom de son héros, Alexandre le Grand, ou bien d'Alexandre de Bernay, continuateur de Lambert le Tort et son éditeur.
La Pléiade est un groupe de poètes français du XVI e siècle, composé notamment de Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, Jean-Antoine de Baïf, Étienne Jodelle, Rémy Belleau, Jean Dorat, Jacques Peletier du Mans et Pontus de Tyard.
L'alexandrin est un type de vers composé de douze syllabes : il est considéré comme le vers classique par excellence dans la poésie française. L'alexandrin est très prisé pour sa musicalité et son rythme, qui lui confèrent une certaine noblesse et élégance.
La désignation de la plupart des vers provient du décompte des syllabes : hexamètre (vers de 6 syllabes), heptamètre (vers de 7 syllabes), octomètre (vers de 8 syllabes), décasyllabes (vers de 10 syllabes) alexandrins (vers de 12 syllabes).
(du Roman d'Alexandre, XIIes.) Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)
dès 1130-1145 ds la Canso d'Antiocha, le nom d'alexandrin est issu du Roman d'Alexandre, car c'est le seul ouvrage où le dodécasyllabe s'emploie avec des rimes plates, les alexandrins rimant deux par deux [dans les chansons de geste les alexandrins sont groupés en laisses, dans les poèmes relig.
Il crée un effet de continuité rythmique, de fluidité. Pour un poème en alexandrin, le rythme est régulier quand les alexandrins ont un rythme 6/6 avec césure à la fin de la 6ème syllabe, sinon le rythme est irrégulier.
L'alexandrin (vers de douze syllabes) se divise d'habitude en deux moitiés de 6 syllabes chacune; une pause se trouve par conséquent après la sixième syllabe. Toutes les autres pauses dans un alexandrin sont non-grammaticales et elles attirent notre attention sur les mots qui précèdent chacune de ces pauses.
Un ver de huit pieds s'appelle octosyllabe. Le ver de douze pieds, lui, se nomme alexandrin.
La Pléiade est un groupe de poètes du XVIe siècle, créé en 1553 d'abord sous le nom de « Brigade ». L'origine du nom Pléiade adopté ensuite par ces poètes en 1556 est une référence au mythe des sept filles du géant Atlas, changées en une constellation d'étoiles.
La Pléiade, qui s'est d'abord appelée la Brigade, est un groupe de poètes français du XVIe siècle dont le but est notamment de valoriser la langue française tout en s'inspirant des mythologies et des littératures antiques (grecque et latine).
douze syllabes : alexandrin ou dodécasyllabe.
En poésie française traditionnelle, les vers sont rimés. De plus, les décasyllabes et les alexandrins comportent une césure tombant toujours entre deux mots.
On peut placer les accents, les coupes et la césure ainsi : « Brûlé / de plus de feùx // que jè / n'en allumaì » Le rythme est donc : 2/4 // 2/4, ce qui donne au vers sa musicalité particulière. mort).
Le nom d'un vers dépend de son nombre de syllabes. Les vers de 1 à 12 syllabes sont appelés : monosyllabe, dissyllabe, trisyllabe, tétrasyllabe (ou quadrisyllabe), pentasyllabe, hexasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, ennéasyllabe, décasyllabe, hendécasyllabe, alexandrin (ou dodécasyllabe).
Ainsi l'hexasyllabe est un mètre simple de 6 syllabes. L'heptasyllabe est un mètre simple de 7 syllabes.
Un décasyllabe est un vers de dix syllabes.
Un poème en vers libres est un poème qui ne présente aucune structure définie. Les vers sont de longueur variable et peuvent être rimés ou non. Le poème en vers libres n'est pas nécessairement constitué de strophes et ne respecte pas un rythme fixe, c'est-à-dire que le nombre de pieds par vers est variable.
La poésie est un genre qui se fixe des contraintes fortes pesant sur la forme : respecter certaines longueurs de vers, certains schémas de rimes, un nombre précis de strophes et de vers par strophe, etc. Ces contraintes varient selon la forme du poème (un sonnet, une ballade ) et selon l'époque.
En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
Il y a structure d'attente dès que le retour de la rime (ou du mètre) cesse de répondre à une succession simple, ainsi lorsqu'on fait se succéder des rimes croisées (AbAb) ou embrassées (AbbA), ou lorsqu'on se propose des schémas plus complexes (aBaaB, aaBccB, etc.).
hémistiche
1. Moitié d'un vers (particulièrement de l'alexandrin) marquée par un repos ou par une césure. 2. Césure placée au milieu d'un vers.
C'est la forme que pratiqua Clément Marot, l'un des introducteurs du sonnet en France, d'où le nom de sonnet « marotique ». Ronsard a notamment ajouté l'alternance des rimes féminines et masculines (voir poème 54 dans Les Amours de Ronsard).
Un sonnet est composé de deux quatrains et de deux tercets, les vers sont en alexandrins. Le sonnet se termine généralement par une chute (= pointe).