Au Moyen Âge, un mire, évolution phonétique du latin medicus, est un médecin (un docteur en médecine appelé « physicien »), un chirurgien (terme usité jusqu'à la Renaissance), ou encore un apothicaire. On appelait indistinctement mire ceux qui exerçaient ces trois professions.
Des apothicaires-épiciers aux pharmaciens
Les ordres monastiques ayant pour mission de soigner les malades et cultivant les plantes médicinales consultent les Réceptaires (recueils de remèdes) et cumulent les fonctions de médecins et d''apoticarius'.
Au début du Moyen Âge, les femmes comme les hommes, pratiquaient la médecine ou la chirurgie. Les femmes ont également servi comme infirmières dans les ordres monastiques, et dans les hôpitaux. Cette pratique ne se limitait pas aux accouchements ou à soigner d'autres femmes.
Hippocrate, est considéré comme le père de la médecine moderne, et ses disciples ont été les premiers à décrire de nombreuses maladies.
Il faudra attendre la fin du Moyen-âge pour que des centres de formation développent un peu partout en Europe. Avant d'entreprendre des études de médecine, le futur médecin devait avoir suivi un cursus ès Arts. Il s'initiait ainsi à la logique et à la philosophie, et notamment à la pensée d'Aristote.
L'Europe médiévale était à la merci de nombreuses maladies infectieuses, dont la dysenterie, la grippe, la rougeole et la lèpre, particulièrement redoutée. Mais c'est la peste qui a le plus marqué les cœurs du sceau de la terreur.
Les phytothérapeutes sont donc des médecins généralistes qui ont suivi - en complément et en dehors du cursus des études médicales - une formation post-universitaire, dans une faculté qui dispense un enseignement spécialisé de phytothérapie sanctionné par un diplôme, ou dans une institution privée.
Pour guérir il fallait restaurer l'équilibre au moyen de diverses méthodes, telles qu'un changement de régime, la saignée de certains points du corps ou la confection de remèdes à base de plantes. Le médecin grec Galien est le seul auteur d'ouvrages médicaux à avoir atteint la renommée du mythique Hippocrate.
Dans la mythologie grecque, l'apparition de la maladie est expliquée par l'ouverture de la boîte de Pandore. Zeus, qui voulait se venger des hommes à la suite du vol du feu par Prométhée, ordonne la création de Pandore, femme qu'il envoie auprès du frère de ce dernier.
Apparues entre 5000 et 3000 av. J. -C., trois civilisations antiques donnèrent naissance à des formes de médecine déjà très élaborées : l'Égypte des pharaons, la Mésopotamie antique et la Chine. La façon dont la maladie était perçue y différait cependant.
Grâce à des papyrus égyptiens (1500/1200 av. J.C) on apprend comment nos anciens incisaient les abcès, traitaient les luxations, soignaient les brûlures et utilisaient les plantes médicinales. Des traces du Code d'Hammourabie (roi de Babylone 1793-1750 av.
Les apothicaires étaient les précurseurs des pharmaciens. Ils préparaient et vendaient des breuvages et des médicaments pour les malades.
Dans l'iconographie, on reconnaît le médecin aux ventouses accrochées au mur de son officine. Dans les textes, c'est l'expression « temnein kai kaiein » (couper et brûler) qui identifie le médecin : les médecins hippocratiques soignaient en effet volontiers par des saignées ou des cautérisations.
Les fluoroquinolones, les tétracyclines, et également la streptomycine, sont les antibiotiques de référence pour le traitement de la peste. Ce sont des antibiotiques parfaitement efficaces s'ils sont administrés à temps.
On se soignait grâce à des huiles, des plantes, des herbes.... Ils allaient aussi dans les thermes ou bains publics. Ils ne connaissaient pas les caries, car ils n'avaient pas de sucre dans leurs habitudes alimentaires donc, pas de bonbons ! Ils conseillaient des régimes et des exercices à leurs patients.
Genèse de la pharmacie
Comme nous l'évoquions plus haut donc, à l'origine, au moyen âge vers le 5ème siècle, le nom utilisé pour désigner celui qui deviendra plus tard le pharmacien est APOTHICAIRE : personne qui préparait et vendait des remèdes.
Cela semble être le cas pour la déficience en ribose-5-phosphate isomerase, une maladie métabolique pour laquelle le seul patient connu est né en 1984, ce qui en fait virtuellement « la maladie la plus rare ».
Jenner invente la vaccination, Louis Pasteur invente les vaccins.
Asclépios, le plus grand médecin de tous les temps.
1 – La sauge : difficile de s'en passer…
Depuis l'Antiquité, on attribue à la sauge un véritable pouvoir salvateur, d'où son nom latin qui signifie « sauver ».
Le moringa olifeira, ou "arbre à raifort", peut-il guérir 300 maladies, y compris les tumeurs cancéreuses et le diabète ?
Combinant deux formes de peste, la peste bubonique et la peste pulmonaire, l'épidémie fait des ravages et reste longtemps dans les esprits comme la "Grande Peste" ou "Peste Noire".