Ces derniers portent, en effet, "l'épitoge veuve", c'est-à-dire dépourvue d'hermine (et désormais de lapin, l'hermine étant une espèce protégée). La légende veut que cette "coquetterie parisienne" marque le deuil de Malesherbes, principal avocat de Louis XVI, qui fut guillotiné pour avoir défendu son client.
Les origines de la robe d'avocat sont lointaines.
De la Grèce Antique au Moyen-Age, elle a toujours été un symbole de dignité et de puissance. Son style a pour origine la robe des ecclésiastiques rappelant que la Justice était un véritable sacerdoce.
Pourquoi l'avocat parisien porte l'épitoge sans hermine ? On dit que l'épitoge dépourvue d'hermine est « veuve ». Certains considèrent qu'il s'agit d'une défiance des avocats parisiens à l'encontre de Napoléon III qui voulait leur faire prêter serment.
La robe d'avocat a été modifiée au fil du temps mais était au départ une soutane de religieux comportant, autrefois, les 33 boutons symbolisant l'âge du Christ à sa mort.
Les avocats du barreau de Paris portent une épitoge dépourvue d'hermine ; on dit qu'elle est « veuve ».
Afin qu'ils expient leurs erreurs de jugement, avant d'être juger à leur tour.
Déesse de la Justice, Thémis la représente grâce à de nombreux symboles qui lui sont associés. La balance, le glaive sont les plus connus mais le bandeau, le genou dénudé et la main de Justice sont aussi attachés à l'institution judiciaire.
En effet, comme beaucoup d'uniformes, les perruques sont un emblème de l'anonymat, une façon de se distancier de toute implication personnelle et un moyen de valoriser visuellement l'autorité de la loi. La persistance de cette tradition est donc symbolique.
Mais concrètement, pourquoi les avocats sont-ils habillés de cette manière? L'histoire de cette fameuse robe noire remonte au Moyen-Age. La fonction d'avocat était alors exercée par des membres du clergé. Ces derniers portaient une soutane de couleur noire, dont l'aspect a évolué au fil des siècles.
Alors que les avocats étaient encore un ordre d'ecclésiastiques, l'épitoge était pourvue d'hermine uniquement lors des audiences solennelles, soit en présence du roi. Pour les audiences dites ordinaires, les avocats parisiens portaient leur épitoge sans hermine.
Plus que tout autre animal, le Lion est admiré par l'homme. Ainsi, depuis des temps immémoriaux, il est considéré comme un symbole de Justice et de bravoure. Comme symbole de Justice, en l'associant à l'image du pouvoir, il devient garant de sa légitimité, que ce pouvoir soit temporel ou spirituel.
L'épitoge est (comme son nom l'indique) la bande de tissu portée par-dessus la toge au niveau de l'épaule, qui distingue les avocats parisiens des autres. Ces derniers portent, en effet, "l'épitoge veuve", c'est-à-dire dépourvue d'hermine (et désormais de lapin, l'hermine étant une espèce protégée).
La Toque est le chapeau que les gens de Justice portaient lors des audiences. Ils la gardaient pour plaider en signe d'indépendance. Elle tomba en désuétude à la fin du XIXe siècle. Les cartons de ces Toques servaient de boîtes aux lettres.
Tout simplement, parce que c'est la loi ! Dans son article 3, la loi du 31 décembre 1971 stipule en effet que les avocats en exercice "revêtent dans l'exercice de leurs fonctions judiciaires le costume de leur profession" — qu'ils soient pénalistes, spécialisés en droit public, fiscal, du travail etc.
Pièce de vêtement que les anciens Romains portaient par-dessus la toge.
À son entrée en fonction, l'avocat prête serment en ces termes : "Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité". Ce serment engage l'avocat à respecter les principes essentiels de la profession.
Notons que les greffiers en chefs portent également une toge de cette couleur alors que pour les audiences ordinaires d'appels correctionnels ou d'affaires civiles, les juges et procureurs gardent la robe noire, le rouge étant réservé aux audiences solennelles.
Aux audiences solennelles et aux cérémonies, le greffier en chef, les greffiers et commis-greffiers portent la toge rouge de la même forme que la noire, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie rouge, la cravate en dentelle blanche et la ceinture noire terminée par des franges en soie de ...
Après le bac
4 ans pour préparer un M1 (au minimum) en droit, puis 1 an pour préparer l'examen d'entrée en EDA (École d'avocats). La formation en EDA dure 18 mois à l'issue desquels il faut passer un examen d'aptitude obtenir le Capa (certificat d'aptitude à la profession d'avocat).
Le mortier, appelé aussi « toque », est le couvre-chef des magistrats dans les pays de tradition germano-canonique. Les couleurs de la (ou des) bande(s) change(nt) en fonction du degré de juridiction ou du type de juridiction. Un mortier de juge sera orné d'argenté, un mortier de Président, de rouge, etc.
En effet, comme beaucoup d'uniformes, les perruques sont un ?????̀?? ?? ?'????????, une façon de se distancier de toute implication personnelle et un moyen de valoriser visuellement l'autorité de la loi. La persistance de cette tradition est donc symbolique.
Les magistrates, également dénommés «juges de paix» ou «JP», statuent sur environ 95 % des affaires pénales en Angleterre et au Pays de Galles. On compte plus de 30 000 magistrates au niveau local, qui siègent normalement au moins vingt-six demi-journées par an.
Les robes d'audience, portées dans les cours de justice françaises, sont le signe distinctif des hommes et femmes de loi depuis le XIIIe siècle. A l'époque, la justice était de droit divin et était donc rendue uniquement par le roi.
La Justice est représentée par la déesse grecque Thémis, fille d'Ouranos et de Gaïa (le ciel et la terre). Première épouse de Zeus, elle représentait la justesse divine de la Loi. Allégorie de la Justice et du Droit, elle personnifie la permanence et l'impartialité, veillant au bon rapport des dieux entre eux.
Le bandeau qui couvre les yeux de Justice est un symbole d'impartialité. Il indique que la justice est (ou devrait être) rendue objectivement, sans crainte ni faveur, indépendamment de l'identité, de la puissance ou de la faiblesse des accusés : la justice comme l'impartialité est aveugle.