Par ailleurs, en répondant à la question « qui êtes-vous ? », vous avez l'opportunité d'évoquer certains aspects de votre candidature. Si vous êtes débutant ou jeune diplômé, n'hésitez pas à parler de votre manque d'expérience et à contrebalancer directement ce point par votre énergie et votre envie d'apprendre.
Commencez votre réponse en donnant au recruteur un bref aperçu des formations suivies et de votre parcours professionnel. Veillez à n'inclure que l'expérience et les diplômes en rapport direct avec le poste. Pas besoin d'évoquer vos jobs d'été quand vous étiez étudiant ou l'école secondaire que vous avez fréquentée.
« Choisissez trois adjectifs qui vous caractérisent (international, curieux, autonome…) et déclinez-les au cours du pitch composé de 3 étapes : ce que vous êtes, ce que vous faites et votre valeur ajoutée pour l'entreprise », recommande Sophie Muffang, executive coach. Misez sur des qualités appréciées en entreprise.
Exemple d'une réponse idéale (à adapter en fonction du poste) : Je crois que je suis le/la meilleur(e) candidat(e) pour ce poste car j'ai non seulement d'excellentes compétences communicatives et interpersonnelles, je suis aussi très organisé(e).
Exemple : "Pour me présenter, je dirais que ce qui me caractérise est la créativité, l'organisation et l'autonomie. J'ai mis ma créativité au service de 3 entreprises pendant 5 ans, ce qui m'a permis de porter chaque projet qui m'a été confié.
Motivation pour un poste
Généralement, vos motivations émanent : De l'entreprise elle-même (par exemple ses valeurs, son organisation, sa taille,…) Du secteur d'activité (qu'est-ce qui vous a particulièrement attiré ?) De votre métier (pourquoi ce métier-là et pas un autre)
Nous recommandons plutôt une réponse du type : « J'ai lu le descriptif du poste, j'ai parcouru le site Web de votre entreprise, et ce poste m'a séduit car je pense avoir les compétences requises et que les responsabilités complémentaires qu'il me permettra d'obtenir m'intéressent fortement. »
Par exemple, si vous devez vous présenter en trois minutes, vous pouvez compter : 1ère étape : 30 secondes (vous posez les bases) 2e étape : 1 minute (vous donnez un cadre à votre motivation) 3e étape : 30 secondes (vous expliquez pourquoi vous êtes ici et pas chez un autre)
Il faut parler de soi (état-civil, âge, formation, expérience), de ses qualités (ou de ce qu'on dit de vous), de vos goûts et centres d'intérêt et du pourquoi vous êtes ici en entretien. C'est un bon prétexte pour montrer sa motivation et son intérêt pour le poste et l'entreprise.
Découvrir ce qui nous anime, c'est déjà comprendre qui nous sommes dans cette vie. Accepter que rien ne nous motive pleinement intérieurement est une étape mais pas une finalité. Au contraire, c'est le début de l'aventure afin de se rencontrer et découvrir ses talents.
Contrairement aux forces, les faiblesses sont tous les éléments qui vous situent sous la moyenne ou qui nuisent à la réalisation de vos tâches. Pour reprendre l'exemple plus haut, une personne qui fait beaucoup de fautes d'orthographe pourrait dire qu'il s'agit d'une de ses faiblesses.
Le jour de l'entretien d'embauche, bien se vendre consiste à énoncer devant le recruteur les qualités qui correspondent au poste. Si vous postulez, c'est que vous possédez tout ou partie des compétences requises dans l'offre d'emploi. Répertoriez et listez vos points forts et points faibles.
Vous adorez les tâches qui demandent beaucoup de connaissances ou de compétences et vous appréciez être reconnu pour votre talent. Vous vous sentez motivé lorsque vous êtes « celui ou celle sur qui l'on peut compter », dans un contexte où vous pouvez offrir le meilleur de vous-même.
Avec la question « Pourquoi vous et pas un autre ? », le recruteur souhaite que vous listiez vos arguments principaux, ceux qui sont spécifiques à votre parcours. C'est l'occasion pour vous de citer vos points forts par rapport à l'offre et de réaffirmer au recruteur que vous répondrez à ses besoins.
5. «Je me compare souvent aux autres, je ne me sens jamais à la hauteur. Je ne me fais pas confiance et j'ai toujours besoin qu'on me rassure sur la qualité de mon travail.» Dites plutôt : «Il m'arrive de ne pas me faire suffisamment confiance, mais je travaille fort sur ce point.