Pour leur part, les machines munitionnaires seraient fabriquées, installées et maintenues par le groupe français Manurhin, leader mondial incontesté de la conception, de la R&D, de la fabrication et de l'installation de machines spéciales et de lignes de production complètes destinées à l'industrie munitionnaire ( ...
Créé le 23 juin 2011 , il est situé à l'ex pyrotechnie Saint-Nicolas à Guipavas. Il emploie, en 2011, 11 militaires et 179 civils. Il comprend : la Section Munitions de Coëtquidan.
Usine Dyle et Bacalan.
La France, troisième vendeur d'armes mondial
Depuis 1991, le classement des pays exportateurs est largement dominé par les États-Unis (plus de 38 %) et la Russie (près de 20 %). La France, leader des puissances moyennes, arrive en troisième position, avec une part de marché moyenne de plus de 7 %.
Les pays alliés multiplient leurs aide à l'armée ukrainienne. La France, elle, a fait le choix d'envoyer des canons Caesar, sans pour autant les vendre, assure Lucie Béraud-Sudreau, directrice du programme de recherche Armements et dépenses militaires au Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).
La France est, avec les États-Unis, de très loin numéro 1 mondial avec 39 % du marché mondial (contre 32 % cinq ans plus tôt), le pays dont les ventes militaires à l'international ont le plus progressé. La part de marché tricolore est passée de 6 à 11 % sur la période.
Les petites munitions utilisées par l'armée française sont aussi fabriquées à l'étranger, depuis la cession de Manurhin aux Émirats arabes unis en 2018.
Tout simplement parce qu'ils correspondent le mieux à leurs besoins. Mais là, nous entrons dans le domaine du symbolique. Le successeur du fameux Famas (fusil automatique de la manufacture d'armes de Saint-Étienne), en service depuis quarante ans dans l'ensemble nos armées, sera, en effet, un fusil "made Germany".
L'armée française était classée en 2017 deuxième en Europe derrière la Russie, et cinquième au niveau mondial. Selon une étude américaine, la France restera la principale puissance militaire en Europe (hors Russie) et dans les cinq premières mondiales dans les années 2030.
L'obus BONUS est un obus de calibre 155 mm anti-char à détection de cible fonctionnant avec deux sous-munitions à énergie dirigée produit par Nexter et Bofors.
Au coeur de l'usine qui les fabrique
Cette puissance de feu est conçue par le groupe industriel français Nexter, dans une cannonerie en plein centre-ville de Bourges (Cher).
Elles sont surnommées les munitionnettes car elles fabriquent souvent des armes, des munitions et de l'équipement militaire.
Jusqu'à récemment, ces soldats utilisaient les fusils à répétition modèle FR-F2, en service dans les armées depuis les années 1980. L'adoption de ces nouveaux équipements poursuit le renouvellement des armes légères initié avec le fusil d'assaut HK 416F, en cours de livraison aux armées depuis 2017.
Fusil de guerre fabriqué à Saint-Étienne entre 1979 et 1992. Le FAMAS est le “Fusil Automatique d'Assaut de la Manufacture d'Armes de Saint-Étienne”.
La nouvelle arme de poing : du MAC 50 au Glock 17
En 2019, la Direction Générale de l'armement lance un appel d'offre afin de remplacer ses armes de poing datant des années 50 (PAMAC 50) ou des années 90 (PAMAS G1). Pour moderniser ses équipements, l'armée se dote alors du Glock 17.
Cette année, les armées françaises seront totalement équipées de Glock-17 Gen 5, rebaptisé Glock 17FR. La direction générale de l'armement vient de notifier une commande de 9600 Glock qui constituent la dernière tranche du contrat signé en 2019 pour en acquérir 74.600 au total.
C'est environ de l'ordre de 10.000 ou plus obus de mortier de 120 mm, d'obus de 100 mm ou 76 mm pour la marine". On a aussi relancé une filière industrielle de munitions de gros calibre suite à des difficultés que rencontrait cette filière à l'export.
Aide militaire octroyée à l'Ukraine au 1er juin 2022 (en millions d'euros) Les Etats-Unis arrivent en tête des livraisons d'armes, avec quelque 4,2 milliards d'euros d'armement déjà expédiés à Kiev depuis le début du conflit.
Entre 2008 et 2017, toujours selon la DGA, les plus gros clients de la France sont l'Inde, l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Égypte, le Brésil, les EAU puis, à des niveaux proches, les États-Unis, Singapour, le Royaume-Uni et le Maroc.
L'Ukraine a en effet reçu des pays Occidentaux des tonnes de matériel militaire pour faire face à la menace russe. Et selon plusieurs observateurs, la supériorité militaire de la Russie ne serait pas encore totale.
Selon François Heisbourg, la participation de la France aux livraison d'armes à l'Ukraine ne s'élèverait qu'à 1,4%, loin derrière les Etats-Unis, la Pologne, l'Allemagne ou l'Italie. Pour les militaires français, ce classement est loin de la réalité.