Personne ayant renoncé au paganisme pour adhérer au judaïsme. Des prosélytes, c'est-à-dire des gens d'origine non israélite, affiliés au judaïsme à des degrés divers (Renan, Apôtres, 1866, p. 109).
Quoiqu'il en soit, en matière de prosélytisme, les religions, notamment le christianisme évangélique et l'islam, sont à l'avant-garde et se développent concomitamment au phénomène mondial de sécularisation.
Zèle ardent pour recruter des adeptes, pour tenter d'imposer ses idées.
Principe. Si la liberté reconnue à chacun d'exprimer ses croyances doit être acceptée et respectée dans ses manifestations raisonnables, en revanche, le prosélytisme est interdit. Ce comportement consiste à tenter d'imposer à autrui ses idées et ses convictions, en usant de pression, agression ou harcèlement.
Le prosélytisme est défini par le dictionnaire comme le “zèle déployé pour répandre une foi, recruter des adeptes”. Il relève plutôt de l'ordre de la propagande, de la volonté de l'auteur·trice de convertir son·sa lecteur·trice à ses propres convictions. Et c'est précisément cela qui est interdit par la circulaire !
Apostat signifie qui a renié sa foi chrétienne. Ce terme religieux désigne une personne qui a publiquement renoncé à sa religion ou à ses voeux monastiques. Apostat signifie qui renie une croyance. Ce terme qualifie une personne qui abandonne une doctrine, un parti ou une opinion.
prosélyte. Zèle pour recruter de nouveaux adeptes, pour imposer son point de vue. Exemple : Le prosélytisme religieux.
1Défini le plus communément comme le zèle ardent pour recruter des adeptes, pour tenter d'imposer ses idées1, le prosélytisme consiste à faire connaître sa pensée, ses convictions pour convaincre autrui de leur bien-fondé et obtenir son adhésion.
C'est en raison du principe de laïcité de la République et de la neutralité de l'État que tout prosélytisme, qu'il soit abusif ou non-abusif au regard des droits et libertés d'autrui, est aujourd'hui interdit dans les services publics français.
PAÏEN, PAÏENNE, subst. et adj.
Personne qui a embrassé récemment une doctrine, une opinion, un parti.
Définition "parachever"
Achever quelque chose avec le souci de la perfection. Fignoler, parfaire.
− Subst. masc. Meurtre de Dieu; en partic., meurtre commis par ceux qui ont crucifié ou fait crucifier Jésus-Christ.
La pratique du prosélytisme y est également interdite par la loi. En 2000, le Conseil d'État a jugé que « un agent du service de l'enseignement public, [qui] manifeste dans l'exercice de ses fonctions, ses croyances religieuses, constitue un manquement à ses obligations ».
Les interdits et les limites aux libertés individuelles dans le cadre laïc. Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
Depuis le début du 20e siècle, la France est un État laïque : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte" en vertu de l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État.
La loi du 9 décembre 1905 n'interdit pas aux croyants de porter des signes religieux dans l'espace public, comme dans la rue par exemple.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.
La loi de 1905 dans son article 1er reconnaît la liberté religieuse : "La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public".
l'employeur ne peut pas interdire à un salarié de prier dans son bureau pendant son temps de pause si cela ne gêne pas l'organisation du travail. Il peut interdire les prières si elles ont lieu pendant le temps de travail ou si elles perturbent le travail des autres salariés.
Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
Le port d'un signe ou d'un vêtement religieux est autorisé. Toutefois, la liberté de se vêtir pendant le temps et sur le lieu de travail n'est pas une liberté fondamentale.