Terme qui désigne, sous l'Ancien Régime, l'ensemble des roturiers, tous les hommes libres (à l'exclusion des serfs) n'appartenant pas aux deux ordres privilégiés (noblesse et clergé).
Le tiers état était un des trois grands ordres du royaume de France sous l'Ancien Régime, avec le clergé et la noblesse. Il était composé de la très grande majorité des Français puisqu'il englobait tous ceux qui n'étaient ni membre de la noblesse, ni membre du clergé. Ils sont alors appelés « les roturiers ».
Définition de tiers état
En France, dans l'Ancien régime, le tiers état désignait le groupe social constitué des personnes qui n'appartenaient ni à la noblesse, ni au clergé. Formant la très grande majorité de la population (98%), il occupait la troisième place dans la hiérarchie sociale (le troisième ordre).
l'impôt le plus lourd à payer; les impôts directs (taille, capitation, vingtième )et indirects (gabelle, aides...) reviennent au Roi.
Le but de l'abbé était essentiellement d'abolir les privilèges de la noblesse, en l'excluant de la pratique du pouvoir. En fait, c'est avec des considérations économiques qu'il explique et justifie l'utilité sociale du tiers état, travailleur acharné, exécutant de nombreuses tâches pour l'intérêt général.
Qu'est-ce que le tiers état ? est le troisième petit traité politique de l'abbé Emmanuel Sieyès, paru après l'Essai sur les privilèges et les Vues sur les moyens d'exécution dont les représentants de la France pourront disposer en 1789.
Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les États Généraux. Une assemblée des trois ordres – clergé, noblesse et tiers état – qui seuls peuvent décider de la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays.
Dans certaines sociétés, la Noblesse désigne une classe sociale, issue de la chevalerie et des métiers d'armes, qui jouit de manière légale et héréditaire de nombreux privilèges. Dans l'Ancien Régime, la Noblesse constituait l'un des trois ordres de la société (Noblesse, Clergé, Tiers état).
En 1789, les paysans représentent 90 % des Français.
Ils ont faim et trouvent les impôts trop lourds et injustes. Pour que cessent les révoltes, le roi Louis XVI convoque les Etats généraux à Versailles. Cette assemblée réunit les représentants des nobles, de l'Eglise et du tiers état (le peuple).
Le clergé et la noblesse souhaitent que le vote ait lieu par ordre, ce qui leur assure la majorité ; le tiers état réclame le vote par tête, ce qui lui assurerait l'égalité et que les débats aient lieu en commun. Le tiers état fait valoir qu'il représente à lui seul la Nation, et refuse ainsi de quitter la place.
En effet, le clergé prend à sa charge le culte public, l'état civil, l'instruction publique et l'assistance publique. La noblesse prend à sa charge les fonctions régaliennes, comme la défense de la société avec l'armée et la justice, la haute administration.
En 1789, tous les cahiers accordent leur confiance au roi Louis XVI pour réformer le royaume. Quasiment tous condamnent la monarchie absolue. Mais les cahiers du tiers-état revendiquent l'égalité d'accès aux fonctions publiques, l'égalité fiscale, le vote de l'impôt par les représentants élus de la population.
Ce sont nos trois ordres ou États généraux de France : le clergé, la noblesse et le tiers état.
Le 10 août 1792, les Parisiens très mécontents du refus du roi Louis XVI d'accepter les mesures destinées à sauver Paris de l'invasion austro-prusienne, ont attaqué la résidence royale parisienne des Tuileries. Les députés de l'Assemblée législative ont dû voter la suspension des pouvoirs du roi.
Les assemblées constituantes en France
L'Assemblée nationale, fondée par les députés des Etats généraux le 17 juin 1789, devient l'Assemblée nationale constituante le 9 juillet 1789. Elle instaure une monarchie constitutionnelle le 3 septembre 1791.
-La déclaration des droits de l'homme: beaucoup de pays aujourd'hui l'ont adopté. -Le code civil. -La création des départements. -La création du système métrique (mètres, grammes, litres).
Les députés des ordres privilégiés sont généralement élus au suffrage direct ; ceux du tiers état par un scrutin indirect, à deux degrés. Pour participer à l'élection des délégués, qui élisent ensuite les députés du tiers, il fallait avoir plus de 25 ans et payer l'impôt, sans qu'aucun montant minimum soit exigé.
Choiseul (de) — 1060, Champagne, Lorraine. Maillé (de) — 1069, Touraine, Anjou. Clermont-Tonnerre (de) — 1080, Dauphiné, Bourgogne, Picardie.
En France, le pouvoir d'anoblir a d'abord appartenu à tous les seigneurs qui pouvaient armer des chevaliers, puis, à partir du 15e siècle, il est uniquement réservé au roi. Au Moyen Age, est considérée comme noble toute personne portant les titres de chevalier ou d'écuyer.
La hiérarchie des titres de noblesse va ainsi: prince royal, archiduc, prince, duc, marquis, comte, vicomte, baron, chevalier.
Ils sont convoqués par le roi pour traiter d'une crise politique, d'une guerre, d'une question militaire ou fiscale. Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les États généraux, qui n'avaient pas été réunis depuis 1614.
En effet, la crise économique, le déficit du budget, les révoltes populaires et la crispation nobiliaire obligent le roi à rassembler les représentants (députés) des Français.
Le 20 juin 1789, dans la salle du Jeu de paume, toute proche du château de Versailles, les députés jurent de ne pas se séparer avant d'avoir donné à la France une Constitution.