L'Espagne, approvisionnée en gaz naturel liquéfié par l'Algérie, le regazéifie sur son territoire, dans son terminal de Barcelone, avant de l'utiliser pour sa consommation domestique et d'en envoyer une part au reste de l'Europe via un gazoduc qui traverse les Pyrénées au niveau du Pays basque.
Si l'Espagne a rempli ses réserves de gaz à 86%, la capacité de stockage du pays est plus que limitée. Elle possède actuellement 35 milliards de mètres cubes de gaz. Très loin des 131 milliards de mètres cubes stockés en France (94% des capacités hexagonales) ou des 244 milliards de mètres cubes en Allemagne.
L'ESPAGNE ACHÈTERA À L'ALGÉRIE DU GAZ, DU PÉTROLE ET DE L'AMMONIAC. Par G. V. Lecture 2 min. Vous possédez déjà un compte ?
Le gazoduc Maghreb-Europe, qui achemine le gaz algérien de Hassi R'Mel à Cordoue en Espagne, traverse le Maroc, dont la rémunération pour ce transit est un péage annuel sous forme de gaz. La propriété de la section marocaine du gazoduc sera transférée de l'Algérie au Maroc en 2021.
En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz. Environ 45% des importations du gaz naturel proviennent de Russie, c'est-à-dire 155 milliards de m3.
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3. Pour ce qui est des zones géographiques, l'essentiel des réserves de gaz naturel est concentré dans une région du monde : le Moyen-Orient.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
La compagnie nationale Sonatrach a d'ailleurs signé avec l'entreprise française Engie un accord de vente et d'achat qui étend leur partenariat en matière de gaz naturel liquéfié et se traduira par l'augmentation de la part de l'entreprise algérienne dans le portefeuille d'approvisionnement d'Engie.
Engie est un acteur économique important en Algérie, notamment dans l'exploration et la production de gaz naturel. Il est le principal acheteur de GNL dans le pays.
Dans une déclaration à la radio Jawhara FM, Jelassi a déclaré que la Tunisie dépend à 99% de sa production d'électricité du gaz, dont 38% est de la production nationale et le reste de l'Algérie.
Environ 90 pour cent du gaz consommé annuellement en Allemagne sont importés de la Russie, de la Norvège et des Pays Bas. Le gaz naturel arrive en Allemagne par des gazoducs et est ensuite injecté dans le réseau de transport, puis dans le réseau de distribution.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Enrico Mattei. La raffinerie est placée près du port pétrolier de Mohammédia, dans la plus grande zone industrielle des carburants au Maroc. Elle a été conçue par la S.N.A.M. -Progetti pour traiter 1 250 000 tonnes par an de brut.
L'énergie primaire consommée en 2019 était à 71,9 % d'origine fossile : pétrole 42,4 %, gaz naturel 25,4 % et charbon 4,0 % ; les énergies dé-carbonées totalisent 27,6 % : nucléaire 12,5 % et renouvelables 15,1 % ; les importations d'électricité apportent 0,5 %.
Mais le projet est abandonné en 2019 pour plusieurs raisons. Le gazoduc de 190 kilomètres est jugé trop cher - son coût est estimé à près de trois milliards d'euros - et suscite une forte opposition locale. Son impact environnemental est notamment montré du doigt, tout comme son faible intérêt économique.
La société britannique Oil & Gas a annoncé la découverte d'un champ pétrolier d'un potentiel de 1 milliard de barils au large d'Agadir, dans le sud du Maroc.
L'Algérie est le deuxième producteur de pétrole en Afrique. Alger est également le septième exportateur de gaz au monde. "Les exportations de gaz et de pétrole représentent un peu plus de 98% des exportations algériennes.
La Russie est le second fournisseur avec 17 % des importations, soit deux fois moins qu'à l'échelle européenne, où le gaz russe représente 40 % des importations totales. Les Pays-Bas (8 %), l'Algérie (8 %), le Nigéria (7 %) ou encore le Qatar (2 %) contribuent également à l'approvisionnement français.
La réponse est non. En effet, l'Algérie s'est déjà engagée avec l'Italie pour augmenter considérablement ses livraisons. Elle ne pourra pas satisfaire tout le monde.
Engie est le fournisseur historique de gaz en France. Il propose du gaz et de l'électricité verte pour les particuliers et professionnels. Engie est aussi le premier producteur d'énergie verte. Eni est fournisseur d'énergie venu d'Italie au moment de la libéralisation du marché.
L'Algérie est le premier exportateur africain de gaz naturel et le 7e mondial, mais des infrastructures à moderniser et une hausse de la consommation locale limitent sa marge de manœuvre quant à une augmentation substantielle de ses livraisons à l'étranger.
Bien que l'Espagne ne soit pas reliée au réseau de gaz russe, elle dépend du gaz naturel liquéfié russe livré par des pétroliers.
Le Portugal est approvisionné en gaz naturel : depuis l'Algérie par le gazoduc Maghreb–Europe qui relie le gisement d'Hassi R'Mel à Cordoue en Espagne ; de là, le gazoduc d'Estrémadure alimente le Portugal.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.