Le régisseur, se servant d'un bâton pour frapper les trois coups, rassemblait l'équipe du théâtre pour commencer le spectacle, tel un brigadier rassemblant ses hommes ; on a appelé par métonymie le bâton lui-même un « brigadier ».
Bâton utilisé par le régisseur pour frapper les trois coups annonçant le début du spectacle, sa partie haute est enveloppée de velours rouge et maintenue par des clous de tapissier. Un véritable objet théâtre fabriqué artisanalement selon la tradition !
Il s'agit du Brigadier, le bâton des trois coups de théâtre ! Loin d'être une représentation des forces de l'ordre, son nom est tiré du nom ancien du régisseur des salles de spectacle : le brigadier.
Les trois coups sont traditionnellement frappés pour attirer l'attention du public au début d'une pièce, particulièrement quand il y a lever de rideau.
Au départ, les saluts au public ils sont au nombre de trois : un pour le roi (jardin), un pour la reine (cour) et un pour le public (de même que les trois coups). Ne se pratique plus aujourd'hui.
Ce qu'on appelle aujourd'hui le nez de scène, cette très légère saillie de la rampe, logeait la guérite du souffleur.
D'autres frappent 9 coups, en référence aux neuf Muses de la Grèce Antique. Cela fait neuf coups rapides, plus « les trois coups » soit douze coups en tout, 12 étant dans sa symbolique le nombre parfait symbole de l'unité du théâtre.
Le premier coup signifié « Au nom du père », le suivant « du fils » et le dernier par « Saint-Esprit ». Ils pouvaient être précédé par neuf coups pour l'appel au neuf muses de la Grèce Antique ou par douze coups symbolisant le nombre parfait et l'unité du théâtre.
Modifié le 06/04/2020 à 18h15. En France, avant le début d'une représentation dans un théâtre, on frappe 9 coups rapides puis 3 coups lents. Les 9 coups servent à réclamer l'attention du public.
Pendrillons Parfois écrit « pendillons », ces rideaux désignent les toiles tendues sur les côtés qui masquent les coulisses. Généralement, en velours noir, ils constituent, avec les frises et le rideau de fond, les taps, c'est-à-dire l'ensemble des toiles qui masquent « l'envers du décor », les cintres, les coulisses.
Le coup de théâtre, effet imprévu, marque un changement soudain dans l'action dramatique et dans la situation des personnages : un retournement de situation, par exemple. Ce rebondissement, ce changement brutal de situation produit de grands mouvements dans l'âme des personnages et des spectateurs.
La règle de la bienséance
Le dramaturge ne peut pas montrer de scènes choquantes aux spectateurs (qui sont souvent issus de la haute noblesse et vivent à la cour du roi). Ainsi les événements violents (batailles, meurtres, suicides...) peuvent exister dans la pièce mais ne seront pas joués sur scène.
MASOCHISTE : Définition de MASOCHISTE.
Définit de manière familière une personne masochiste, c'est à dire trouvant un certain plaisir dans des pratiques sexuelles incluant la douleur, l'humiliation, la domination.
➙ gourdin, matraque, trique ; bastonner. Retour* de bâton.
Cette couleur rouge va permettre de mieux contraster, de mettre plus en valeur la salle de théâtre.
Une didascalie, dans le texte d'une pièce de théâtre, le scénario d'un film ou le livret d'un opéra ou d'une comédie musicale, est une note ou un paragraphe, rédigé par l'auteur à l'intention des acteurs ou du metteur en scène, donnant des informations sur des éléments que les répliques ne permettent pas de connaître, ...
Acte (n. m.) : partie de la pièce qui marque les éléments importants de l'action. Une pièce classique est composée de trois ou cinq actes divisés en scènes. Scène (n. f.) : division d'un acte entre l'entrée et la sortie d'un personnage.
Les trois coups de maillet qui vibrent dans l'espace arrêtent les agitations du corps, des émotions et de la pensée, ils installent dans la loge un souffle, un courant d'énergie, une respiration favorable à une certaine méditation qui amène le mental à cesser de s'agiter.
Dans le langage du théâtre, la rampe est une rangée de lumières placée sur le devant de la scène et qui permet d'éclairer les comédiens par en bas, sans gêner la vue des spectateurs.
Au théâtre, l'après-midi se dit matinée... Il était plus simple de donner les spectacles à la lumière du jour qu'à la lueur des chandelles, les gens oisifs avaient du temps libre dès le matin... Bref, des pièces pouvaient se donner vers 10 heures et demie- 11 heures, avant le diner, en matinée donc.
Au XIX e siècle, l'appellation « comédie » s'applique à des pièces dont le dénominateur commun est le rire, avant de disparaître presque complètement dans le théâtre contemporain, qui répugne à cataloguer les œuvres par genres.
Fil, guinde ou bout…
Ce mot est lui aussi proscrit dans un théâtre. C'est que les techniciens de scène étaient autrefois d'anciens marins, et que sur les navires, toutes les cordes ont un nom particulier : drisse, amarre, écoute… La seule corde qu'on désignait par ce mot est celle qui servait...
Une comédie
Le Malade imaginaire est une comédie. Au xviie siècle, on donne ce nom à toute pièce de théâtre qui comporte une action et se termine bien. Mais la comédie est aussi une pièce qui fait rire par des exagérations, des situations comiques, des moqueries…