Premier fait marquant à l'échelle planétaire : la prévalence tabagique demeure bien plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Un homme sur trois est un fumeur quotidien ou occasionnel, contre seulement une femme sur 16 (soit une prévalence de 6 %).
Les hommes sont les plus nombreux à fumer : 33,3 %, vs 26,6 % pour les femmes. Les jeunes de 12 à 25 ans qui fument régulièrement consomment en moyenne 12 cigarettes par jour.
Les femmes sont plus susceptibles d'utiliser les cigarettes comme une stratégie pour gérer leur poids et lutter contre le stress ou des émotions négatives alors que les hommes fument davantage par habitude ou pour augmenter les effets psychoactifs positifs de la cigarette.
La prévalence du taba- gisme quotidien s'élevait à 25,5%, soit 29,1% parmi les hommes et 22,0% parmi les femmes (p<0,001). La prévalence du tabagisme occasionnel s'élevait à 6,4%, soit 7,1% parmi les hommes et 5,7% parmi les femmes (p<0,01). En 2020, les personnes de 76-85 ans ont également été interrogées.
Le pourcentage de gens qui fument passe de 9 % pour les 12-14 ans à 41 % pour les 15-19 ans et atteint un maximum de 48 % chez les 20-25 ans. Les jeunes : Les jeunes de 12 à 25 ans qui fument régulièrement consomment en moyenne 10 cigarettes par jour.
On fume moins au Luxembourg
La proportion de fumeurs qui consommaient 20 cigarettes ou plus par jour variait entre 1,0% en Suède et 12,9% en Bulgarie.
Les classes sociales défavorisées fument beaucoup plus que les populations plus aisées. On peut y voir plusieurs facteurs liés entre eux : premièrement, l'expérimentation et l'initiation au tabac commencent bien plus tôt chez les catégories défavorisées. A 17 ans, 25 % de la population française fume quotidiennement.
Les pays où l'on fume (au moins une fois de temps en temps) le plus sont la Grèce (37 %), la Bulgarie (36 %), la France (36 %) et la Croatie (35 %). Alors que la proportion de fumeurs n'atteint que 7 % en Suède et 17 % au Royaume-Uni.
Les raisons qui amènent les adultes à fumer sont différentes. La première est bien sûr le stress, quel qu'en soit la source (qu'il soit lié à des problèmes personnels, des problèmes au travail ou encore des problèmes financiers). La cigarette apporte une sensation de détente et donne une sensation d'énergie.
Le tabagisme peut être un moyen pour les adolescentes de renforcer une piètre estime d'elles- mêmes, de gérer leur stress et de se protéger des sentiments négatifs. Il est également possible qu'elles pensent que la consommation de tabac diminue l'appétit et les aide à contrôler leur poids.
« Chez les femmes, fumer est lié au manque de confiance en soi », remarque le Dr Edouard Tursan d'Espaignet, spécialiste des questions liées au tabac à l'Organisation mondiale de la santé.
En 25 ans, les fumeurs ont réduit leur consommation quotidienne de cigarettes. La part des gros fumeurs a diminué de moitié chez les hommes comme chez les femmes (de 12% à 6%). Cette évolution est due avant tout au changement d'habitudes de consommation des adolescents et des jeunes adultes.
En moyenne, les fumeurs doivent ainsi s'attendre à vivre 6,8 ans de moins en bonne santé (c'est-à-dire sans incapacité) que les non-fumeurs. Pour les fumeuses, c'est 6,25 ans de moins. Ce chiffre diminue en moyenne chez les ex-fumeurs à 3,02 ans de moins et à 2,9 ans de moins chez les ex-fumeuses.
Le tabagisme réduit la fécondité des femmes d'environ un tiers. Cette réduction est majorée par l'âge et le niveau du tabagisme (avec une relation dose-effet)[15]. C'est ainsi qu'à âge identique, les fumeuses sont moins fécondes que les non-fumeuses.
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
1. L'Islande. Au dernier recensement, sur 323 000 habitants (y compris les gamins pas encore en âge de rouler), 60 000 fumeraient régulièrement du cannabis, soit 18,3 % des Islandais.
Les trois pays les plus consommateurs sont dans l'ordre : Espagne, Royaume-Uni, République tchèque . - 22,5 millions (15-64 ans) en ont consommé au moins une fois durant les 12 derniers mois, soit 7% de la population totale des 15-64 ans.
Au sein de la population masculine, les Indonésiens sont les plus gros fumeurs (76%), suivis des Jordaniens (70%), des Chinois (47%) et enfin des Russes (59%). Selon l'OMS, plus de 5 millions de personnes meurent chaque année du tabac (1,5 million de femmes).
La diminution de l'accessibilité des cigarettes, notamment par l'augmentation du prix du paquet et l'interdiction de la vente de cigarettes aux jeunes de moins de 18 ans, permet alors de limiter la consommation de tabac.
En France, le taux de fumeurs chez les non diplômés s'élève à 32 % contre 17, 7 % chez les diplômés (chiffres de 2019). Ainsi, on peut conclure que plus on est pauvre et non diplômé, plus on fume : c'est pourquoi on peut voir la cigarette comme lien social.
Les médecins généralistes semblent s'appliquer à eux-mêmes les conseils qu'ils donnent aux autres: ils fument de moins en moins et ne sont plus que 16% à le faire, contre 34,5% de la population, selon des chiffres publiés mercredi par l'agence sanitaire Santé publique France.
oui. Le pays est le 10ème où l'on fumait le plus au monde en 2018, selon l'OMS, et ses voisins se classent bien derrière, comme l'Espagne, à la 21ème place. Si l'on compare précisément ces deux pays, 25,5 % de la majeure partie de la population française fume quotidiennement, contre 22 % en Espagne, la même année.
Selon les fumeurs, l'argument qui revient le plus souvent est que la cigarette les aide à gérer leur stress. "Pour fumer, on trouve des raisons sans arrêt : une embrouille avec sa copine, le travail, les ennuis… qui font qu'on se réfugie bêtement vers un substitut", estiment des fumeurs interrogés par Europe 1.
Mais c'est Paca qui décroche la palme de la région la plus accro, avec plus de 32% de fumeurs – soit quasiment un tiers de la population adulte. L'Ile-de-France est celle qui compte proportionnellement le moins de fumeurs quotidiens (à peine 21%).