Guillaume IX est l'un des plus grands seigneurs d'Occident. Il est aussi le premier des troubadours, ces poètes de langue d'oc porteurs d'une nouvelle conception de l'amour, faite d'une adoration, à la fois brûlante et respectueuse, de la femme aimée.
L'origine poitevine s'établit à partir de la figure de Guillaume IX le premier troubadour qui était de Poitiers. Elle part de l'hypothèse qu'au XI e siècle le dialecte poitevin qui était parlé à la cour et par ses sujets, faisait partie de l'occitan et était proche du limousin.
L'amour courtois, valeur prônée par les troubadours du Moyen Âge. Parmi les troubadours les plus connus et les plus sollicités à cette période de l'Histoire, on retrouve notamment Guillaume de Poitiers, mais aussi Raimbaut d'Orange ou Béatrice comtesse de Die.
Les troubadours sont des poètes et compositeurs du sud de la France. La période où ils furent le plus nombreux est comprise entre le XIIe et XIVe siècles . Une grande partie de leurs œuvres sont écrites en langue d'oc (occitan).
Les termes troubadours et trouvères (du provençal trobar : trouver) signifient : 'inventeurs du texte et de la mélodie' (poètes-musiciens). Ils diffèrent par le dialecte. La Loire forme frontière linguistique. Au sud règne la langue d'oc des troubadours, au nord c'est le domaine de la langue d'oïl des trouvères » [1]
Une trobairitz, forme féminine de troubadour en langue d'oc, est une poétesse et compositrice d'expression occitane ayant vécu dans le sud de la France aux XII e et XIII e siècles. En langue d'oïl (français du nord), c'est une trouveresse.
Les troubadours sont à l'origine de la poésie profane en Occident. Leur nom vient du bas latin trobar, qui signifie trouver ou... composer des vers ou de la musique (on les appelle aussi trouvères en langue d'oïl, le français du nord). Ils racontent des épopées en vers qui magnifient les vertus chevaleresques.
troubadour
1. Poète lyrique des xiie et xiiie s., qui composait des œuvres dans une des langues d'oc. 2. En apposition, indique une mode caractérisée par le goût du Moyen Âge romanesque et par une imitation superficielle des formes gothiques, qui s'est amorcée, en France, dans la 2e moitié du xviiie s.
jongleur, ménestrel, troubadour[Rel. App.] métier : chanteur[ClasseHyper.]
Genres et formes. Articles détaillés : Chant grégorien, Organum, Motet, Madrigal, Canon et Ballata. La musique médiévale est à la fois sacrée et profane. Durant le Moyen Âge central, le genre liturgique, avec le chant grégorien prédominant, est monodique.
Ils sont issus de milieux sociaux relativement divers. Les premiers connus – Guillaume IX (mort en 1127), duc d'Aquitaine et auteur de chansons gaillardes, Raimbaut d'Orange (mort en 1173), défenseur d'une poésie très hermétique et obscure (le. On connaît le nom d'une quarantaine de troubadouresses (trobairitz).
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.
De son temps, les troubadours se virent tellement honorés qu'ils se multiplièrent en France à l'infini : ceux à qui le défaut de voix ou de connaissances en musique ôtait la faculté de chanter leurs vers se faisaient accompagner par des chanteurs et des joueurs d'instruments qu'on appelait ménestrels, jongleurs, etc.
Et que ces poètes compositeurs - que l'on nomme troubadours ou trouvères selon qu'ils s'expriment en langue d'oc ou en langue d'oïl - s'employaient également à chanter des épopées relatant les exploits des guerriers de leur temps, et dont la plus fameuse est la Chanson de Roland.
Les trouvères, sont les poètes, qui au nord de la Loire adaptent le chant courtois, vers la fin du XIIe siècle. On connaît les noms de 200 trouvères (Gace Brulé, Blondel de Nesle, Conon de Béthune, etc.).
Trouvères et troubadours en France
L'initiative de ce mouvement poétique et musical prend sa source dans le sud de la France. Les premiers à s'engager dans cette voie sont les « trobadors » de Provence, puis les pays de langue d'oc (au sud de la Loire entre la mer, les Alpes et les Pyrénées).
(Belgique) (Familier) Gourmand, personne qui ne pense qu'à manger. Quel bouffon !
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.
burlesque, comique, extravagant, facétieux, grotesque. – Familier : cocasse. Contraire : austère, grave, précieux, puritain.
Leur conception de l'amour peut sembler alors curieuse : elle réunit le charnel et le spirituel, la jouissance et la douleur, inverse les rapports entre l'homme et la femme, mais aussi entre le vassal et le seigneur. C'est l'amour courtois, mieux appelé “fin'amor”.
Auteurs cités : Nicolas Boileau, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Alphonse de Lamartine, Alfred de Vigny, Charles Baudelaire, Victor Hugo, Gérard de Nerval.
Qui se déplace. Synonyme : ambulant, errant, itinérant, mobile, nomade. – Littéraire : vagabond.
a) Genre, poésie lyrique. Genre poétique caractérisé par l'expression de sentiments ou d'émotions liés à des thèmes religieux ou existentiels dans des formes rythmiques permettant le chant ou la déclamation avec accompagnement musical.
Les femmes qui pratiquaient l'art de trobar, s'appelaient des trobairitz. Azalaïs est la première trobairitz dont le nom soit connu, célèbre aussi pour sa voix, sa beauté et son « art de trouver », c'est-à-dire de composer des vers.
baladin, banquiste (pop.), bateleur (vx), bouffon (vx), charlatan (vx), forain2, jongleur. Troupe de saltimbanques; baraque, roulotte, voiture de saltimbanques; boniment, parade de saltimbanques. V. acrobate ex.