En 1571, Charles Quint et Soliman ne sont plus mais les chrétiens affrontent les Turcs ottomans lors de la bataille navale de Lépante. Remportée par les chrétiens, cette bataille a un grand retentissement car elle est le premier succès chrétien majeur face aux Ottomans.
C'est un roi très croyant, c'est donc aussi au nom de la défense de la chrétienté qu'il combat l'Empire ottoman. Pendant tout son règne, Charles Quint va se battre contre Soliman le Magnifique pour préserver son empire et défendre la chrétienté.
Au XVIe siècle, deux empires s'affrontent en Méditerranée : l'Empire ottoman de Soliman le Magnifique, allié du royaume de France et de François Ier, et l'empire des Habsbourg de Charles Quint, souverain le plus puissant de la chrétienté.
Il est le souverain européen le plus puissant de la première moitié du XVIe siècle. Les héritages qu'il tient de ses familles paternelle et maternelle font de lui le souverain de l'Espagne, des Pays-Bas (Belgique et Pays-Bas actuels), de l'Autriche, du royaume de Naples.
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La bataille de Mohács voit s'opposer, le 29 août 1526, les forces de l'Empire ottoman, menées par Soliman le Magnifique, et celles du royaume de Hongrie, commandées par le roi Louis II.
Charles Quint, l'ennemi juré de François 1er.
Pendant la captivité du roi de France, sa mère Louise de Savoie envoie deux ambassades à Soliman afin d'obtenir une alliance avec le sultan ottoman. François Ier souhaite se rapprocher de la seule puissance qui puisse vraiment inquiéter Charles Quint, dont l'immense territoire européen encercle le royaume de France.
Sans conteste le souverain le plus puissant de la chrétienté, Charles Quint domine alors un ensemble de territoires comprenant les royaumes espagnols d'Aragon et de Castille, les États italiens de Naples, de Sicile et de Sardaigne, les territoires conquis en Amérique et en Afrique, les Pays-Bas, la Flandre, l'Artois, l ...
Abdication résignée
Le 12 septembre 1556, Charles Quint cède à son frère Ferdinand les États autrichiens et le titre d'empereur d'Allemagne, soit tous les domaines et titres hérités des Habsbourg. Il se plie en cela à la règle de partage en vigueur dans le Saint Empire romain germanique.
François Ier veut se venger et entraver le pouvoir de celui qui règne sous le nom de Charles Quint. Mais ce dernier ne se laisse pas faire et imagine recouvrer l'héritage de ses ancêtres bourguignons. Au début, la haine n'est pas déclarée. Chacun soutient seulement l'adversaire de l'autre.
Si, en Europe, on le qualifie de Magnifique à cause de son luxueux train de vie, à Constantinople les Ottomans l'appellent Kanuni, le «Législateur», tant il réforme son pays.
Barberousse a tué et capturé de nombreux chrétiens pour en faire des esclaves. Le pape encourage donc l'expédition de Charles Quint en pardonnant les pêchés de ceux qui s'engagent pour vaincre Barberousse.
La bataille de Keresztes, qui se déroule du 24 au 26 octobre 1596 en Hongrie, marque le tournant de la guerre. Les forces combinées des Habsbourg et des Transylvains (soit 45 à 50 000 hommes) sont taillées en pièces par une armée turco-tatare deux fois plus nombreuse.
Le conquérant
Soliman est un grand conquérant et un grand organisateur. Il possède une puissance considérable. Il s'oppose à Charles Quint pour le contrôle de la mer méditerranée. Soliman a personnellement commandé les armées ottomanes à la conquête des bastions chrétiens de Belgrade et Rhodes.
Les deux souverains, Charles Quint et Soliman, s'affrontent une première fois lors du siège de Vienne (1529). L'armée ottomane, mal préparée, subissant les conséquences des pluies et inondations, échoue à prendre la ville défendue par une armée commandée par Charles Quint lui-même.
Le maître de l'empire sur lequel le soleil ne se couche jamais.
Le Saint Empire romain germanique remonte au sacre du duc de Saxe Otton le Grand, le 2 février 962, à Rome. Le duc reçoit ce jour-là du pape le titre d'« Empereur et Auguste » en récompense des services rendus à la papauté et de ses victoires sur les envahisseurs hongrois.
1Peu avant midi, c'est un dimanche, le 16 septembre 1380, qu'essoufflé, certainement marqué par une chevauchée effectuée dans l'urgence depuis Le Mans, que Bureau de la Rivière arrive au manoir de Beauté, au cœur du bois de Vincennes.
Portrait de Charles Quint à l'époque de son élection à l'Empire par Bernard van Orley (vers 1519). Le couronnement à Aix-la-Chapelle.
Mustafa devait choisir, soit il apparaissait devant son père avec le risque d'être tué soit il refusait de venir et serait accusé de trahison.
1.2. Orhan Gazi, fondateur de l'État ottoman (1326-1362) Orhan Gazi est le véritable fondateur de l'État.
L'Empire ottoman a développé au cours des siècles une organisation d'État reposant sur un gouvernement très centralisé avec le sultan comme dirigeant suprême, tant civil que militaire et religieux (Commandeur des croyants), qui exerçait un contrôle effectif sur les provinces, les sujets et les fonctionnaires.