Cette dot européenne est une possession sous contrôle marital, c'est-à-dire celui du mari. Même si la femme en est propriétaire de son vivant, le mari dispose sur elle un droit de gestion et un droit d'approbation en cas d'aliénation. Après le décès du mari, la dot doit servir à la faire vivre, elle et ses enfants.
Les héritiers du mari étaient aussi tenus de garantir la restitution de la dot à la femme lorsqu'elle devenait veuve. C'est uniquement dans ce cas que la dot devenait une propriété de la veuve, qui pouvait alors la gérer librement.
Le mahr est mentionné dans le Coran, par exemple le verset 4 de la sourate 4 (An-Nisā') : « Et donnez aux épouses leur mahr, de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur. »
Le montant de la dot est fixé, il ne faut pas que ça soit en dessous. La limite de montant est de ¼ de dinar. Aujourd'hui, un dinar représente 60% d'une pièce d'or (djiné en arabe). Si aujourd'hui une pièce d'or au Tchad qui coûte 260 000 francs CFA par exemple, on fait le calcul : 260 000x60/100=156 000 FCFA.
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
Après le décès du mari, la dot doit servir à la faire vivre, elle et ses enfants. La dot s'est donc vu transformée, en numéraire et en capital foncier, puis augmentée au rythme de l'essor économique par des droits complémentaires : droit de viduité (usufruit), augment de dot, et d'autres gains de survie.
En principe, le divorce n'est pas sollicité par la communauté musulmane, sauf pour des raisons valables émises par l'une des parties. Les relations de couple en Islam sont basées sur l'harmonie et l'amour. À cet effet, la femme musulmane est loin d'avoir le droit de se séparer de son conjoint pour des raisons futiles.
Le mari doit, à sa future épouse, verser une dot dont le montant reste secret pour les personnes extérieures au couple. Cette dernière est aussi appelée douaire (mahr) et pourra être utilisée même si le couple venait à divorcer. Cette dot peut avoir diverses formes : Argent, bijoux ou autre.
La dot est un symbole fort du mariage coutumier. Elle est une grande marque de considération pour l'homme et la femme. Il paraît ainsi très important pour le jeune, appelé à découvrir sa vocation, de disposer de toute la connaissance relative cette dernière.
1 L'état de zina' désigne une relation extraconjugale entre un homme et une femme, que celle-ci se déroule avant le mariage ou pendant le mariage avec un autre conjoint.
Il est crucial d'être proche de ses enfants lors de la séparation, d'écouter leurs craintes, leurs doutes et de les rassurer. Faites leur part de votre amour, répétez-leur que l'amour que vous avez tous les deux pour eux ne change pas mais que seule la relation entre les parents a changé.
Le mariage musulman peut se célébrer à n'importe quelle période de l'année, bien que certains juristes islamiques recommandent un mariage durant le mois suivant le Ramadan.
Ce qui rend la dot si importante pour le mariage en Afrique est qu'elle est synonyme d'union de deux familles. Le respect mutuel et la dignité sont présents tout le long du procédé, et l'amour entre l'homme et la femme est élargi pour y inclure la famille proche et large.
Pour qu'un mariage puisse avoir lieu en Islam, le consentement de la femme est indispensable. Elle dispose aussi du droit de demander le divorce à condition que celui-ci soit validé devant un tribunal. Cependant, le droit de se répudier elle-même peut être prévu dans le contrat de mariage.
Cette ouvre met en exergue les critères qui président au choix du bon conjoint tout en faisant ressortir les côtés obscurs des deux époux. Elle permet à l'homme de raison de se remettre en question et de mieux appréhender la complexité de l'être.
C'est un choix propre à chacun qui dépend de la situation conjugale et familiale. “Le seul cas où il est urgent d'entamer une procédure est lorsqu'il y a des violences psychologiques ou physiques”, indique Marie-Aude Binet, conseillère conjugale et familiale.
C'est à partir du XIIe siècle que s'est généralisée en Occident la pratique de la dot, cadeau apporté au marié par la famille de sa future épouse. Une révolution venue du droit romain qui allait s'accompagner, pour longtemps, d'une dégradation de la condition féminine.
La dot n'est pas la seule forme de prestation matrimoniale. Comme chacun le sait, on observe, en gros, deux systèmes. Dans l'un, et on y range pour simplifier le cas du douaire, c'est le mari ou sa famille qui doivent apporter lors du mariage des biens ou des valeurs destinés à la femme ou à sa famille.
Delhi, les magistrats déclaraient (Verghese, ibid., 177) : « La dot est un mal social dans ce pays depuis plusieurs siècles [...]. Il est grand temps de combattre ce mal au plan social comme à celui de l'État. »
Pour obtenir le droit de vivre avec la femme, il fallait encore remettre un ou deux bœufs ou, à défaut, du petit bétail. On pouvait encore faire quelques cadeaux à l'occasion de la naissance du premier enfant (par exemple cinq dāgo, un cabri, un sofrolo, un kamatiè), mais ceci n'était pas partout la coutume.
On parle plus volontiers de « cadeau », et l'on offre, selon le rang social, un réfrigérateur ou l'inscription à une université prestigieuse au jeune marié. Le paiement de la dot, qui incombe en grande majorité à la famille de l'épouse, enferme la femme dans un système patriarcal.
Les malékites estiment un tel mariage invalide et exigent sa dissolution, qu'il y ait eu consommation ou pas. On tient compte non pas de l'intention de la femme, mais de celle du mari. Les hanbalites sont très exigeants. Un tel mariage tahlil est invalide, que la personne ait déclaré l'intention ou pas.
De plus, il vous faudra proscrire les jours fériés liés à des fêtes familiales tel que Noël, le 1er janvier ou encore le lundi de Pâques.
Hlel est un mot arabe que les jeunes utilisent fréquemment pour designer leur “petite-amie”. Bien que plus qu'un simple relation physique, la hlel est une femme que l'on perçoit comme une “fille à marier”, de ce fait le terme désigne également une fille sérieuse, chaste, vierge.