La gestion des établissements d'accueil collectif relève pour l'essentiel des collectivités territoriales (principalement les communes) ou des associations relevant de la loi de 1901.
La gestion de la micro-crèche revient généralement à un professionnel de petite enfance diplômé, comme par exemple un éducateur de jeunes enfants justifiant de 3 ans d'expériences professionnelles.
Connue par la plupart pour travailler à l'hôpital, en maternité ou centre de PMI, la puéricultrice peut également exercer son métier en crèche. Dans ce cas, elle participe à l'élaboration du projet éducatif de la structure tout en s'occupant des enfants et occupe souvent des fonctions de direction.
La PMI intervient dans le suivi des crèches selon différents niveaux de contrôle : Le contrôle initial, qui est réalisé avant l'ouverture de la structure afin de s'assurer que cette dernière répond aux exigences réglementaires.
La structure d'une crèche municipale est un établissement d'accueil géré par la mairie de chaque commune. Les lieux appartiennent à la ville dans laquelle elle est implantée. Les professionnels de la petite enfance exerçant dans la crèche sont des employés de la commune.
Les crèches collectives accueillent jusqu'à 60 enfants du lundi au vendredi, généralement de 7h30 à 18h30. Elles sont fermées les jours fériés ainsi que durant les vacances d'été et d'hiver. Selon leurs besoins, les familles peuvent également choisir de faire garder leur tout-petit de 1 à 5 jours par semaine.
Les crèches privées tout comme les crèches municipales sont agréées et contrôlées par la Protection Maternelle Infantile (PMI).
Il est possible d'adresser directement un courrier au procureur de la République : Magistrat à la tête du parquet (ou ministère public). Il est destinataire des plaintes et signalements.
Le service de protection maternelle et infantile (PMI) est un service départemental, placé sous l'autorité du président du conseil départemental et chargé d'assurer la protection sanitaire de la mère et de l'enfant.
Les crèches peuvent enfin être contrôlées par des agents de l'État qui travaillent dans les directions départementales de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS). Les DDETS sont rattachées au ministère de l'Intérieur et sont placées sous l'autorité du préfet du département.
Les diplômes les plus fréquemment amenés à travailler en direction de crèche sont : Le diplôme d'état d'infirmière puéricultrice (IPDE) Le diplôme d'état d'éducateur de jeunes enfants (DEEJE) Le diplôme d'état d'auxiliaire de puériculture (DEAP)
La directrice est responsable de la gestion éducative, pédagogique, logistique, administrative et financière de la crèche. Mais aussi de la sécurité, de la santé et du développement des enfants.
Le salaire médian pour les emplois directeur de creche en France est € 32 567 par an ou € 17.89 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 29 000 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 40 000 par an.
Auxiliaire de puériculture ou auxiliaire de crèche. L'auxiliaire de puériculture est une des personnes qui passera le plus de temps avec votre enfant. C'est un véritable spécialiste dans la garde d'enfants de 0 à 3 ans.
- Des organismes publics partenaires : les CAF (Caisses d'Allocations Familiales) et les DDPP (Directions Départementales de la Protection des Populations) effectuent des visites de contrôle chaque année pour s'assurer du respect de la législation et de la qualité du service.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Les accompagner et les encourager est donc important, même s'ils ne réussissent pas toujours à régler le conflit. Cela leur enseigne à persévérer, ce qui aura un effet direct sur leur estime de soi. Aider les enfants à trouver une solution leur permet de développer petit à petit plusieurs compétences.
La crèche collective peut être municipale, privée ou associative. Quel que soit leur statut, ces établissements accueillent des enfants âgés de 3 mois à 3 ans et sont encadrés par des spécialistes de la petite enfance.
34% du prix de revient moyen d'une place (il est de 17 000 euros en 2022) est couvert par la PSU ; 17% par les familles ; 11% sont liés aux bonus (mixité sociale, inclusion, territoire) et aux Fonds publics et territoire ; Le reste étant couvert par les gestionnaires (collectivités et employeurs).
A la différence des crèches publiques, les crèches privées sont gérées par une entreprise privée, appelée « gestionnaire de crèche ». Dans la globalité, les crèches privées accueillent en priorité les enfants des parents dont l'entreprise réserve des places en crèche pour leurs salariés.
- Accueillir les enfants et mettre en œuvre les conditions nécessaires à leur bien-être. - Identifier les besoins physiques, moteurs et affectifs des enfants. - Réaliser les soins courants d'hygiène des enfants et surveiller leur état général.
Inconvénients : Être souvent baissé, travailler de nuit, les week-end ou les jours fériés, se lever tôt, supporter la souffrance et le décès d'un enfant, l'accompagner en fin de vie. Parfois, dans certains services, faire beaucoup de ménage, de stérilisation et avoir peu de contact avec les enfants.
Une crèche privée fonctionne comme une crèche municipale, mais est gérée par un gestionnaire privé au lieu d'un organisme public (commune, communauté de communes…).
Pour y accéder, il faut en effet justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 3 ans en tant qu'infirmier (ère) /puéricultrice ou en tant qu'éducateur de jeunes enfants. Le plus souvent, le directeur de crèche débute en tant que directeur adjoint dans une structure d'accueil.