1879-1887 : Jules GRÉVY, né le 15 août 1807, décédé le 9 septembre 1891 à Mont-sous-Vaudrey. 1887-1894 : Sadi CARNOT, né le 11 août 1837 à Limoges, décédé 25 juin 1894 à Lyon (assassiné). 1894-1895 : Jean CASIMIR-PERIER, né le 8 novembre 1847 à Paris, décédé 11 mars 1907 à Paris.
Le Consulat (1799-1804)
Il y est mis à sa tête le général Napoléon Bonaparte, qui prend le titre de Premier consul de la République, accompagné par le Deuxième consul Jean-Jacques-Régis de Cambacérès et le Troisième consul Charles-François Lebrun.
Peu de jours après l'avènement de Jules Grévy à la présidence de la République, il est chargé du portefeuille de l'Agriculture et du Commerce. Un mois plus tard, il passe au ministère de l'Intérieur et des Cultes. 28 décembre 1879 - 17 mai 1880, 1er gouvernement Freycinet.
1799-1804 : Bonaparte, premier consul. 1804-1815 : Premier Empire. 1815-1830 : malgré le bref intermède des Cent-jours, après la défaite de Waterloo, l'Empire est abattu, la royauté, rétablie : c'est la Restauration, avec Louis XVIII, puis Charles X. 1830-1848 : monarchie de Juillet, dirigée par Louis-Philippe.
Louis-Philippe, dernier roi de France, transforma, au début du XIXe siècle, l'ancienne résidence royale en musée dédié « à toutes les gloires de la France ».
Louis XVIII est roi de 1815 à 1824, puis Charles X (1824 - 1830) tente de rétablir la monarchie absolue. Il est renversé en 1830 et Louis-Philippe Ier prend le pouvoir. Il met en place une monarchie parlementaire.
17 février : l'Assemblée nomme Louis Adolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif de la République française. Jules Grévy préside l'Assemblée. 26 février : signature des préliminaires de paix avec l'Allemagne.
Louis-Napoléon Bonaparte est d'abord président de la République puis, la dignité impériale et héréditaire étant rétablie en novembre 1852, il devient l'empereur Napoléon III. Le Second Empire s'achève peu après la défaite de Sedan contre la Prusse le 2 septembre 1870.
1848 - 1851 Louis-Napoléon Bonaparte.
à l'opposé, selon le "parti de la résistance" – représenté par Casimir Périer (président du Conseil de 1831 à 1832) et François Guizot (de facto, chef du gouvernement de 1840 à 1848, et président du Conseil en 1847-1848) – la Charte de 1830 est un point d'arrivée.
Les "Trois Glorieuses" de juillet 1830 mettent fin au régime de Charles X et portent sur le trône Louis-Philippe, duc d'Orléans. Le 3 août est décidée une révision de la Charte de 1814, qui sera votée par les deux Chambres le 7.
Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, a conduit les destinées de la France pendant près de deux décennies, du coup d'État de 1851 à la défaite de 1870, durant une période qualifiée de Second Empire (le premier Empire étant celui fondé par son oncle).
Les premières années de la Restauration (1815-1820) Après un long exil, le comte de Provence (1755-1824), frère de Louis XVI, rentre en France pour y régner sous le nom de Louis XVIII. Son entourage est essentiellement composé d'« ultras », partisans d'un retour à la monarchie absolue.
Le ministère Ferry (1880-1885) L'instabilité ministérielle devient une règle en France. Seul Jules Ferry parvient à se maintenir longtemps au pouvoir (il est notamment président du Conseil de septembre 1880 à novembre 1881 et de février 1883 à mars 1885).
Napoléon III 1808-1873
Troisième fils du roi de Hollande Louis BonaparteLouis Bonaparte (1778 -1846) est roi de Hollande de 1806 à 1810 avant de devoir abdiquer face à son frère Napoléon. , frère cadet de Napoléon, et d'Hortense de Beauharnais.
Élu président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte prête serment à la Constitution devant l'Assemblée constituante le 20 décembre 1848 .
Decazes et l'expérience d'une Restauration libérale
Richelieu et Decazes (le premier quittant le gouvernement en 1818) se lancent donc dans une politique plus libérale tout en réaffirmant le pouvoir du roi.
Longtemps après qu'elle fut devenue un vain fantôme, elle existait encore officiellement : le sénatus-consulte du 14 thermidor an X (2 août 1802) stipule que Bonaparte est nommé à vie Premier consul de la République, et celui du 28 floréal an XII (18 mai 1804) confie à un empereur « le Gouvernement de la République ».
René Viviani fut à la tête de deux ministères (juin-août 1914 ; août 1914-octobre 1915), de même qu'Aristide Briand [24] (octobre 1915-décembre 1916 ; décembre 1916-mars 1917).
Cambacérès. Jean-Jacques Régis de Cambacérès, duc de Parme.
Les présidents de la Troisième République comprenaient Adolphe Thiers (1871-1873), Patrice de Mac-Mahon (1873-1879), Jules Grévy (1879-1887), Sadi Carnot (1887-1894), Félix Faure (1895-1899), Émile Loubet (1899-1906), Armand Fallières (1906-13), Raymond Poincaré (1913-1920), Alexandre Millerand (1920-1924), Gaston Doumergue (1924-1931) et Albert...
Entre 1814 et 1848, la France renoue avec la monarchie constitutionnelle qui repose sur une Charte : c'est la « Restauration ». Après les règnes de Louis XVIII et Charles X qui limitent les libertés, la révolution de juillet 1830 porte au pouvoir Louis-Philippe Ier qui instaure la « monarchie de Juillet ».
La Charte de 1814 : un texte constitutionnel "octroyé" par le roi. La Restauration voit le retour au pouvoir de la maison des Bourbons : Louis XVIII puis Charles X, frères cadets de Louis XVI se succèdent sur le trône.
Bonaparte est sacré empereur le 2 décembre 1804 et le régime se construit sur le modèle d'une monarchie.