Une seule moitié des sommes placées est concernée par le processus d'héritage. Si les héritiers décident d'un partage, c'est habituellement le notaire qui sera en mesure de préciser à qui reviennent les montants en fonction des règles établissant l'ordre d'héritage et du régime matrimonial de chacun.
Ainsi, l'ensemble des comptes bancaires sont bloqués en cas de décès. Ce blocage concerne tous les comptes bancaires individuels à savoir notamment : compte courant, compte épargne, compte titre, etc. Aucune opération n'est possible : virement, prélèvement, retrait, émission de chèque, paiement par carte bleu.
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.
Qui sont les héritiers ? Les héritiers sont les descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant du défunt. L'époux survivant hérite aussi dans tous les cas.
C'est le notaire qui s'occupe de la succession qui pourra de débloquer le compte après un décès : celui-ci sera en contact avec la banque du défunt. Le notaire devra rédiger et délivrer l'acte notarié afin de débloquer les comptes.
Les produits d'épargne réglementés comme le Livret A, le Livret de Développement Durable, Le Livret d'Epargne Populaire, le Compte Epargne Logement sont clôturés le jour du décès. Les sommes sont remises aux héritiers (ou au notaire) lors du règlement de la succession.
Toutes les dépenses engagées par le défunt avant le décès sont honorées, mais la banque n'enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Les procurations deviennent caduques et les héritiers ou proches sont invités à restituer tout moyen de paiement dont le défunt disposait.
Si le défunt ne laisse ni conjoint avec lequel il est marié ou uni civilement ni descendants, ses biens sont dévolus, selon le cas, à ses père et mère, frères et sœurs et aux enfants de ces derniers ; à défaut de ces proches, les biens seront remis aux autres ascendants ou collatéraux.
La loi prévoit que le patrimoine du défunt revient par ordre de priorité aux héritiers directs, soit : les enfants, à défaut, les parents, puis les frères et sœurs, ou leurs descendants.
Le conjoint survivant hérite de tout, à l'exception toutefois des biens que le défunt avait reçus par donation ou succession de ses ascendants (parents ou grands-parents) et qui existent toujours dans la succession. La moitié de ces biens reviendra aux frères et sœurs du défunt ou à leurs enfants ou petits-enfants.
Livret A et frais d'obsèques
Ils entrent dans le passif successoral, et sont ainsi déductibles de la succession.
Succession le compte joint :
Le survivant peut ainsi continuer à l'utiliser sans avoir à réaliser des démarches particulières auprès de la banque. S'il s'agit d'un couple, le conjoint co-titulaire hérite automatiquement du compte qui devient alors pour ce dernier un compte bancaire individuel.
Il n'y a donc pas de délai pendant lequel les ayants droit peuvent continuer à effectuer des mouvements de fonds ou encore à retirer de l'argent. Sachez par ailleurs que la banque doit être prévenue dans un délai maximum de 7 jours suivant le décès.
Les personnes suivantes peuvent avoir accès au fichier : Titulaire du compte. Son curateur ou son tuteur. Un de ses héritiers.
Il varie entre 200 euros et 25 000 euros selon les établissements. Certaines banques réclament aussi des frais pour la clôture des comptes des enfants décédés.
Vous résidez en France. Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Votre partenaire survivant n'a le droit à rien si vous n'avez pas rédigé de testament en sa faveur ! Ce sont vos enfants qui héritent de la totalité de votre succession. Si vous n'avez pas d'enfants, ce sont vos parents, ou à défaut, vos frères et sœurs qui hériteront.
Si le défunt n'a pas fait de testament, c'est l'ordre de priorité des héritiers qui détermine les parts d'héritage. Si le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à certains héritiers et peut attribuer la part restante aux personnes de son choix.
Héritiers réservataires
En l'absence d'enfant, c'est l'époux du défunt qui est héritier réservataire.
Quelle est la différence entre ces deux termes ? Il n'y en a pas ! Succession et héritage signifient la même chose, ils représentent la transmission des biens du défunt à ses héritiers. Ils se réalisent tous deux après le décès d'une personne.
Comme il n'a pas de descendance directe, ses héritiers sont d'abord ses parents, s'ils sont encore en vie ainsi que les éventuels frères et sœurs. Si ces derniers sont décédés, ils seront représentés par leurs propres enfants.
Faute d'obtenir satisfaction, les héritiers peuvent écrire au médiateur de la banque (coordonnées sur les relevés de compte), puis saisir le tribunal judiciaire du lieu du décès pour réclamer les sommes détenues et des intérêts sur ces sommes à compter de la date de réception de la mise en demeure.
La famille proche, généralement les conjoints, les enfants et les parents du défunt, est souvent la première à être informée du décès. Ils sont donc habilités à informer le notaire du décès et à lui fournir des informations essentielles, telles que l'existence d'un testament, ou encore la liste des biens du défunt.
Ainsi, l'ensemble des comptes bancaires sont bloqués en cas de décès. Ce blocage concerne tous les comptes bancaires individuels à savoir notamment : compte courant, compte épargne, compte titre, etc. Aucune opération n'est possible : virement, prélèvement, retrait, émission de chèque, paiement par carte bleu.