1er ordre successoral au Luxembourg : les descendants, les enfants du défunt. Les enfants du défunt (ou leurs descendants par représentation en cas de décès préalable de l'un d'entre eux) héritent en part égale.
Il n'y a plus de distinction entre enfants légitimes, naturels et adultérins, ils sont tous égaux face au droit successoral. Chacun du père et de la mère hérite d'un quart. Les frères et sœurs se partagent le reste. Les frères et sœurs prédécédés sont représentés par leurs descendants (représentation).
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant, en l'absence de conjoint survivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Époux ou partenaire
L'époux du défunt hérite dans tous les cas. Toutefois, sa part sur la succession varie en fonction du régime matrimonial des époux (communauté réduite aux acquêts ou contrat de mariage). Sa part varie aussi selon la présence d'enfants communs au couple ou non.
En cas de présence de fratrie du défunt, ses frères et sœurs se partagent la moitié de la succession et ses parents l'autre moitié. Si il n'avait ni frère ni sœur, ses parents se partagent la totalité des biens, et acquièrent donc chacun la moitié de son patrimoine.
Deux principes conditionnent la dévolution successorale : les parents les plus proches héritent en premier et excluent les parents éloignés. La priorité est donc donnée aux héritiers en ligne directe descendante, c'est-à-dire les enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, etc.
Le conjoint survivant, ou tout autre cotitulaire, peut donc l'utiliser tant que les héritiers du défunt ne s'y opposent pas. Si le conjoint survivant peut continuer à utiliser le compte joint, il ne doit pas oublier que l'argent qui s'y trouve ne lui appartient pas forcément en totalité.
En l'absence d'enfant ou petits-enfants :- le conjoint hérite de la succession qu'il partage avec le père et la mère du défunt s'ils sont encore en vie. Chacun des parents recevra le quart et le conjoint recevra le reste (moitié ou trois quarts). Si tous deux sont décédés, il hérite de la totalité.
Les frères et sœurs du défunt héritent de toute la succession. La répartition entre frères et sœurs s'effectue à parts égales. Exemple : Si le défunt a 1 frère et 1 sœur, ils auront droit chacun à la moitié de la succession.
Si le défunt ne laisse ni conjoint avec lequel il est marié ou uni civilement ni descendants, ses biens sont dévolus, selon le cas, à ses père et mère, frères et sœurs et aux enfants de ces derniers ; à défaut de ces proches, les biens seront remis aux autres ascendants ou collatéraux.
Un nouveau service de recherche en ligne a toutefois été mis en place sur le portail officiel Impots.gouv.fr en mars 2022. Il vous suffit d'indiquer le nom et prénom du défunt, ainsi que la date et le lieu de son décès pour savoir si sa succession a été déclarée vacante et avoir accès à l'état d'avancement du dossier.
Vous résidez en France. Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Cela se passe de la même manière, pour les frères et sœurs et leurs enfants. Ce principe est appelé la règle de la représentation: une personne décédée est représentée par ses enfants ou ses petits-enfants. Sans frères et sœurs, les parents reçoivent la totalité de l'héritage.
Quelles sont les règles de succession au Luxembourg ? Au Luxembourg, la succession est ouverte au jour du décès et est régie par la loi du dernier pays de résidence habituelle du défunt, et ce quelle que soit sa nationalité.
Votre conjoint survivant hérite de la moitié de vos biens.
Et l'autre moitié est répartie entre vos parents : un quart pour votre mère et un quart pour votre père. Si l'un de vos parents est décédé, alors son quart revient à votre conjoint (article 757-1 du Code civil).
Le testament authentique ou testament par acte public est reçu par 2 notaires ou par un notaire assisté de 2 témoins. Le testament est dicté par le testateur. Le testament par acte public présente des avantages par rapport au testament olographe.
Lorsque le défunt n'a pas d'enfant, l'héritage revient au deuxième ordre, c'est-à-dire aux parents, frères et sœurs. Chaque parent reçoit un quart de la succession et l'autre moitié est répartie entre les frères et sœurs.
En tant que célibataire sans enfant et sans frère ni sœur, votre succession reviendra à vos parents, s'ils sont encore en vie.
Il est fréquent qu'au décès des oncles et tantes, les neveux et nièces deviennent leurs héritiers en raison de l'absence de descendants après qu'ils les aient ajoutés sur leur testament.
La loi prévoit que chaque enfant a droit à une part minimale d'héritage dans la succession de ses parents, c'est ce que l'on nomme la réserve héréditaire. Cette réserve varie en fonction du nombre d'enfants, elle correspond ainsi : à la moitié des biens en présence d'un enfant.
Le conjoint survivant hérite de tout, à l'exception toutefois des biens que le défunt avait reçus par donation ou succession de ses ascendants (parents ou grands-parents) et qui existent toujours dans la succession. La moitié de ces biens reviendra aux frères et sœurs du défunt ou à leurs enfants ou petits-enfants.
Le conjoint recueille 50 % des biens en pleine propriété. Le conjoint survivant est nettement mieux traité que dans les deux cas vus précédemment quand le défunt n'a jamais eu d'enfants avec qui que ce soit, puisqu'il recueille alors la moitié de la succession en pleine propriété.
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.
- frères et sœurs avec les deux parents décédés: la totalité du patrimoine est partagée entre les membres de la fratrie ou leurs représentants. - pas de frère et sœur et les deux parents vivants: la succession est répartie à parts égales entre le père et la mère du défunt.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis [7]. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.