Bonjour, Qui ou qu'il ? Avec les verbes susceptibles d'être construits soit personnellement, soit impersonnellement, on utilise ce qui ou ce qu'il : qui est le sujet du verbe construit personnellement, qu'il apparaît dans la tournure impersonnelle. La nuance entre les deux possibilités est parfois indiscernable.
Mais revenons à la question posée. «Qui» est un pronom relatif sujet. «Qu'il» est une tournure impersonnelle. On emploiera «qui» avec des verbes personnels «qu'il» avec des verbes impersonnels.
"le" remplace un nom masculin singulier, complément d'objet DIRECT du verbe (COD). "la" remplace un nom féminin singulier, complément d'objet DIRECT du verbe (COD). "lui" remplace un nom masculin, ou féminin singulier, complément d'objet INDIRECT du verbe (COI).
Dans la langue soignée, il vaut mieux éviter l'expression « qu'est-ce qui (ou qu'il) ». Grevisse, dans le Bon usage, précise : « Qu'est-ce qui est remplacé par ce qui », en donnant l'exemple suivant : « Qu'est-ce qui se passe —> Dites-moi ce qui se passe ».
QUI ou QU'Y ? Dans QU'Y vous avez QU' pronom interrogatif 'que' élidé devant le Y. QUI, pronom interrogatif ne s'emploie que pour les animaux et les personnes.
206 ; l'article a pour titre : « Ce qui, ce qu'il, ce que, ce dont »). Si le verbe est toujours impersonnel, on doit employer ce qu'il : « Il faut ce qu'il faut » ; « Vous ferez ce qu'il faut » (sous-entendu : faire).
Avec les verbes susceptibles d'être construits soit personnellement, soit impersonnellement, on utilise ce qui ou ce qu'il : qui est le sujet du verbe construit personnellement, qu'il apparaît dans la tournure impersonnelle.
Lorsqu'il s'agit d'un verbe qui ne s'emploie qu'en tournure impersonnelle, on écrit toujours qu'il. C'est ce qu'il faut écrire (et non ce qui faut écrire). Lorsque le sujet logique du verbe est exprimé, c'est la forme qu'il que l'on utilise.
C'est très simple: avec "Qu'est-ce qui..." le pronom interrogatif se rapporte à une chose et a la fonction de sujet; avec "Qu'est-ce que..." le pronom interrogatif se rapporte à une chose et a la fonction de COD; avec "Qui est-ce qui..." le pronom interrogatif se rapporte à une personne et a la fonction de sujet; avec ...
On écrit : « ce qui se passe » ou « ce qu'il se passe ». Les deux formes sont acceptées et elles sont interchangeables.
Lorsque le verbe est utilisé avec le pronom relatif qui comme sujet, le verbe s'accorde avec l'antécédent (c'est-à-dire l'élément remplacé) du pronom relatif. Ce sont ces filles qui étaient parties avant la cloche.
On n'écrit donc pas « la », mais « l'a ». Faux. Il faut écrire : Cet artisan, qui vous l'a recommandé ? Direz-vous plutôt « Cet artisan, qui vous les recommandé ? » ou « Cet artisan, qui vous l'avait recommandé ? » La deuxième solution (« l'avait ») est la bonne.
On emploie indifféremment qui ou qu'il avec des verbes qui peuvent se construire impersonnellement : Le peu de temps qu'il (ou qui) lui reste à vivre. Vous verrez ce qu'il (ou qui) arrivera. Allons voir ce qu'il (qui) se passe.
On écrit « c'est moi qui fais » et non pas « c'est moi qui fait »
Il ne faut pas confondre "qui" (pronom relatif) et "qu'il" (pronom relatif + pronom personnel). 'qu'il' peut se remplacer par 'qu'elle'. Quelques exemples : Il retrouva le chien qu'il aimait.
Exemple 1--> Les personnes QUI l'avaient connu sont attristées par son départ. --> = les personnes qui avaient connu l' (= Pierre). Exemple 2--> Les personnes QU'Il avait connues ont quitté le village. --> = les personnes que l' (= Pierre) avait connues.
Le pronom neutre "ce" peut être remplacé par "la chose" : dis-moi ce qui t'a fait peur (dis-moi quelle chose t'a fait peur). Raconte-moi ce qui est arrivé.
Cette formulation est plutôt enfantine, avec la répétition du pronom "qui". La formule vise à désigner une personne, en insistant sur cette dernière, et parfois à rappeler que cette personne a un ascendant sur une autre.
Qui est un pronom relatif sujet, qu' (=que) est ici le pronom relatif COD. C'est pourquoi la seconde proposition me semble la bonne. Le temps qu'il te reste = Le temps « que il » te reste (=>Il te reste du temps). Dans la tournure impersonnelle, il est sujet du verbe reste et que (= le temps) est COD du verbe.
Dans la phrase il t'attend , le verbe attendre est conjugué au présent et son sujet est il , troisième personne du singulier. Dans ce cas, le verbe ne prend pas la terminaison s . On conjugue j'attends , tu attends , il attend : comme on le voit, il n'y a qu'avec je et tu qu'on met un s .
Ce qu'il m'arrive. Avec un antécédent nominal, l'emploi personnel (la malchance qui m'arrive) est plus fréquent que l'emploi impersonnel (la malchance qu'il m'arrive). Avec le pronom ce comme antécédent, les deux emplois sont fréquents : ce qui m'arrive ou ce qu'il m'arrive.
« Qu'est-ce qui te ferait plaisir pour Noël? » Quelle chose te ferait plaisir pour Noël ? Il est donc conjugué à la troisième personne du singulier : Qu'est-ce qui te ferait plaisir pour Noël ?
Exemple : ''Le travail qu'ont effectué nos collaborateurs est excellent.'' « Qu'ont » est la réunion du pronom relatif « que » et du verbe avoir conjugué à la 3e personne du pluriel du présent de l'indicatif. On peut remplacer « qu'ont » par « qu'avaient ».
Dans cette expression qui apporte une pointe d'humour à une phrase, il ne faut pas oublier l'accent circonflexe sur le « u » de l'auxiliaire « avoir ». Qui l'eût cru ? Le verbe « croire » est ici au conditionnel passé deuxième forme. Il a exactement les mêmes terminaisons que le plus-que-parfait du subjonctif.