En réalité, la viande kasher est principalement consommée par les juifs, tandis que les musulmans préfèrent manger de la viande halal.
Un aliment est Casher lorsqu'il est conforme aux principes véhiculés par le Judaïsme donc lorsqu'un Juif peut en faire la consommation. De sa conception à sa consommation, l'aliment Casher doit obligatoirement être supervisé par un rabbin afin d'obtenir une certification.
Dans les préceptes du judaïsme, les aliments propres à la consommation sont dits cashers. L'ensemble des lois et des coutumes qui s'applique à la nourriture, appelé « casherout », est assez complexe pour tout un chacun, et suivi de façon plus ou moins stricte par les pratiquants juifs.
Le repas juif a en effet pour fonction de reproduire le rituel des korbanot qui se tenaient dans le Temple de Jérusalem, et les ustensiles et récipients de cuisine, ainsi que les aliments doivent être « acceptables » pour réaliser cet acte de sainteté.
La viande halal est ce qui est « permis » (la traduction exacte du mot étant « licite ») pour les musulmans, par opposition à ce qui est harâm (« interdit »). En termes de boucherie, seuls les ovins, bovins, caprins et camélidés peuvent être halal, ainsi que les chevaux, les lapins et certaines volailles.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
Les non-juifs, idolâtres pour les juifs, font des libations de vin à leurs divinités. C'est dans un contexte non religieux mais purement social et politique que les rabbanim de l'époque inventèrent le vin dit « cacher » et l'inscrivirent dans leur loi orale.
Selon les lois de la cacherout, et notamment le passage du Lévitique, chapitre 11, verset 9, qui indique les espèces aquatiques autorisées, seuls peuvent être consommés les poissons « pourvus de nageoires et d'écailles ». Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah.
Le principe de base, c'est que ce qui provient d'un animal interdit est interdit (par exemple ses œufs ou son lait), et que ce qui provient d'un animal autorisé peut être consommé. Pour les œufs, il faut vérifier qu'ils ne contiennent aucune trace de sang. Un œuf fécondé sera jeté.
Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah. L'esturgeon, la raie, l'anguille, le congre, etc.
Concernant les poissons, il n'y a pas de cachérisation, contrairement à la viande. Un poisson est ou n'est pas cacher : "Parmi tout ce qui est dans les eaux, tout ce qui n'a ni nageoires ni écailles, vous ne mangerez pas, ce sera impur pour vous." (Deutéronome, XIV, 9-10).
"Voici ceux que vous ne mangerez pas parmi ceux qui ruminent ou qui ont le sabot fourchu et fendu : le chameau, le lièvre, le porc, et vous ne toucherez pas à leur cadavre". Sont donc aussi exclus chevaux, félins, chiens, lapins, ainsi que le gibier (lièvres, sangliers).
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
Les rapaces ne sont pas casher mais d'autres types oiseaux peuvent être mangés : les poulets, les canards, les oies et les dindes le sont. 4. Les animaux doivent être abattus par un rabbin qualifié et leur sang doit avoir été drainé.
Il est interdit de consommer ensemble viande et produits lactés.
1 – Les Falafels
Imaginez un pain pita ouvert façon sandwich et garni de boulettes de pois chiches (les falafels), de crudités et d'une sauce à base de tahiné (la pâte de sésame). C'est la version orientale du pain bagnat et c'est à tomber par terre tellement c'est bon.
Tous les produits de la mer ou d'eaux douces sont halal, y-compris la viande de requin. Néanmoins, l'école de jurisprudence hanafi interdit la consommation de fruits de mer autres que le « poisson ».
Histoire et caractéristiques du cabillaud
Bien que la couleur des écailles varie du gris au brun selon l'alimentation de cet omnivore, son abdomen et sa ligne latérale restent plus clairs que le reste du corps.
L'aliment qui satisfait à ce code alimentaire est considéré comme pur et est traditionnellement appelé « casher ». Le respect des règles de la cacherout constitue un fondement important de l'identité juive. Toutes les bières Duvel Moortgat sont contrôlées chaque année par un rabbin mandaté par le rabbinat de Londres.
Pendant le Shabbat il est interdit de produire ou de transformer de la matière ou de l'énergie. Il est interdit de cuire les aliments. Pour les juifs les plus religieux il est aussi interdit de conduire un véhicule, de faire la cuisine (en général) et même d'allumer l'électricité.
Le chabbat (samedi) est le rappel hebdomadaire de cet accomplissement. On s'efforce, pendant le jour du chabbat, d'introduire la présence de Dieu dans ce monde. On s'abstient de toute création, dans le but de réaffirmer que nous ne sommes pas maîtres de notre destin. Quelqu'un d'autre s'en occupe.
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.
avec étourdissement après égorgement (« post-stunning ») : les animaux sont étourdis immédiatement après la section des jugulaires. La douleur et la peur provoquées par l'égorgement demeurent, mais la perte de conscience intervient rapidement après.
Dans bon nombre de pays, les animaux sont supposés être d'abord étourdis pour qu'ils ne souffrent pas, ou moins, lorsqu'ils sont tués. Les animaux sont également soumis à de terribles souffrances psychologiques dans les abattoirs.