Le manioc, aliment phare de la cuisine africaine. Le manioc est un tubercule originaire d'Amérique du Sud qui est aussi très présent dans la cuisine africaine.
C'est en Afrique Centrale (Zaïre, Congo) et en Afrique de l'Est (Tanzanie, Mozambique) que se situent les populations qui consomment le plus de manioc.
Le terme « manioc » désigne d'ailleurs aussi bien la plante elle-même que, par métonymie, sa racine ou la fécule qui en est extraite. On consomme généralement ses racines très riches en glucide et sans gluten, mais aussi ses feuilles en Afrique, en Asie et dans le nord du Brésil (pour la confection du maniçoba).
Pour 100g de racines de manioc crues, on retrouve près de 1,8 g de fibres alimentaires. En outre, il favorise le transit intestinal, permet de soulager les problèmes d'estomac, les irritations du côlon, mais également de lutter contre la constipation et la diarrhée. Autre vertu du manioc : il est rassasiant.
Le manioc cru
Il existe deux variétés de manioc : amer et doux. Si vous pouvez manger le manioc doux cru sans problème, on vous déconseille vivement de consommer du manioc amer cru dont les glycosides cyanogènes peuvent entrainer un empoisonnement au cyanure.
Le manioc a une écorce souple et tendre, et sa chair est blanche et dure. Plutôt discret, son goût rappelle celui de la pomme de terre et de la châtaigne.
La plante se trouve affectée par deux maladies virales appelées respectivement la mosaïque africaine du manioc (CMD) et la striure brune du manioc (CBSD). Une maladie bactérienne appelée la bactériose vasculaire du manioc (ou CBB) y sévit également.
A noter que c'est le manioc doux qui est disponible sur nos étals. Et non le manioc amer qui est toxique et dangereux. D'ailleurs, ne mangez jamais de manioc cru.
La pomme de terre est une denrée alimentaire de base importante dans le monde, revendiquant la quatrième place après le maïs, le riz et le blé.
Les deux peuvent se différencier par leur aspect. La peau de l'igname est plus lisse et sa forme est souvent plus arrondie que celle du manioc. L'igname a généralement une peau jaune ou marronne et une chair filandreuse.
La pleine saison du manioc s'étale de mai à octobre.
Lors de certaines études, le manioc s'est montré intéressant pour protéger le foie et limiter les lésions hépatiques grâce à son activité antioxydante. En effet, il renferme 2 flavonols : de la quercétine et du kaempférol.
Les bienfaits de la farine de manioc. Riche en glucides complexes, la farine de manioc est une source d'énergie, elle apporte également vitamines et minéraux essentiels au bon fonctionnement de l'organisme.
Le manioc est une plante vivace cultivée comme annuelle dans les régions tropicales et subtropicales et qui produit un légume racine à partir duquel sont faits de la farine, de la fécule et du tapioca. Originaire du Brésil, la culture du manioc a été importée en Afrique par les européens au XVIe siècle.
La Chine, premier producteur d'attiéké L'attiéké est une semoule humide et amidonnée, à base de manioc râpé ou broyé, fermenté, puis cuit à la vapeur. On lui connaît habituellement trois variétés.
Pour 100 calories, le résultat est clair, le cresson des fontaines obtient la note de 100/100. Les aliments aux résultats presque aussi satisfaisants sont le chou chinois, la blette, la betterave rouge et les épinards. Pour le consommer, rien de plus simple. On peut le manger cru, pour remplacer la salade par exemple.
1) Le safran
Cette épice couleur rouge-orange est la plus chère du monde. Il s'agit d'une ancienne épice qui vaut plus que l'or lui-même.
Le cresson de fontaine a le score le plus haut parmi les 47 aliments étudiés, mais de là à conclure qu'il s'agit de l'aliment le plus sain du monde, il y a un pas de géant que ces résultats ne permettent pas de faire.
Manihot esculenta est le manioc dit "amer" : ses racines longues doivent être minutieusement préparées pour éviter sa toxicité. Manihot opi, quant à lui, est le manioc "doux" : les racines sont plus petites et peuvent être consommées telles quelles, tout comme ses feuilles. À privilégier !
Originaire de l'Amérique du Sud, le manioc (Manihot Esculenta) a été introduit en Afrique centrale par les Portugais au début du XVIIe siècle. C'est le tubercule d'un arbrisseau aux grandes feuilles palmées mesurant entre 1 et 3 mètres de hauteur. Il pousse dans les régions tropicales et sud tropicales.
Ainsi, faire sécher des cassettes de manioc dans un four à l'air à 47 °C et à 60 °C provoque une baisse de la teneur en cyanure lié de 25 à 30 pour cent, alors qu'avec un séchage plus rapide à 80 °C ou 100 °C, la réduction du cyanure lié n'a été que de 10 à 15 pour cent.
L'arbre à quinquina est toujours vert, couvert de feuilles, de fleurs et de fruits.
Une fois qu'ils ont investi dans les équipements adéquats, la transformation du manioc permet aux petits agriculteurs d'améliorer leurs revenus, puisqu'ils peuvent demander un prix plus élevé pour les produits transformés à valeur ajoutée.