Avec les verbes susceptibles d'être construits soit personnellement, soit impersonnellement, on utilise ce qui ou ce qu'il : qui est le sujet du verbe construit personnellement, qu'il apparaît dans la tournure impersonnelle.
Il y a bien deux formes grammaticales différentes : –C'est le temps qui me manque ! signifie qu'il me manque du temps en général (qui se rapporte à temps et est sujet) ; – Dix minutes, c'est le temps qu'il me manque !
Le verbe s'accorde toujours avec il.
Restent sur la table quelques objets sans valeur > il reste sur la table …
Dans les tournures impersonnelles
Lorsqu'il s'agit d'un verbe qui ne s'emploie qu'en tournure impersonnelle, on écrit toujours qu'il. C'est ce qu'il faut écrire (et non ce qui faut écrire). Lorsque le sujet logique du verbe est exprimé, c'est la forme qu'il que l'on utilise.
Ce qu'il m'arrive. Avec un antécédent nominal, l'emploi personnel (la malchance qui m'arrive) est plus fréquent que l'emploi impersonnel (la malchance qu'il m'arrive). Avec le pronom ce comme antécédent, les deux emplois sont fréquents : ce qui m'arrive ou ce qu'il m'arrive.
INVARIABLE : "Je ne sais pas ce qui m'a pris de…" Le participe est invariable dans cette expression; le pronom réfléchi est complément d'objet indirect. On dira donc "Je ne sais pas ce qui LUI a pris" et non "ce qui l'a, les a pris ou prise(s)".
On écrit « c'est moi qui fais » et non pas « c'est moi qui fait »
«Qui» est un pronom relatif sujet. «Qu'il» est une tournure impersonnelle. On emploiera «qui» avec des verbes personnels «qu'il» avec des verbes impersonnels. Je me demande ce qui te prend !
On écrit : « ce qui se passe » ou « ce qu'il se passe ». Les deux formes sont acceptées et elles sont interchangeables.
Dans la phrase il t'attend , le verbe attendre est conjugué au présent et son sujet est il , troisième personne du singulier. Dans ce cas, le verbe ne prend pas la terminaison s . On conjugue j'attends , tu attends , il attend : comme on le voit, il n'y a qu'avec je et tu qu'on met un s .
Il m'a confirmée sa présence pour la réunion ou il m'a confirmé? Demandé par shaza le 12 décembre 2021 dans Général. Règle applicable : Le PP s'accorde avec le c.o.d. antéposé (placé avant le verbe). Cette règle ne s'applique pas ici, parce que m' est c.o.i. Certes présence est c.o.d., mais il est placé après le verbe.
Elle m'a donnée avec un e
La règle qui s'applique, c'est que le participe passé donné ne peut s'accorder qu'avec le complément d'objet direct du verbe donner (c'est-à-dire le fameux mot qui désigne ce qu'elle a donné), mais seulement si celui-ci est placé avant le verbe.
Exemple : ''Elles m'ont soutenu pendant cette dure épreuve.'' Dans le segment de phrase « elles m'ont soutenu », le participe passé « soutenu » est employé avec l'auxiliaire avoir. Dans un tel contexte, il ne s'accorde pas avec le sujet « elles ».
Je sais qui l'appelle. REMARQUE : Souvent, "qu'il" ("qu'ils" au pluriel) s'écrit en deux mots quand on peut le remplacer par que lui-même (qu'eux-mêmes). Ex : La chanson qu'il a interprétée. = La chanson que lui-même a interprétée.
Tu me manques. Comme on le voit, en français, c'est l'inverse de l'anglais et de l'espagnol: le sujet du verbe est à la 2e personne du singulier tandis que la 1re personne du singulier apparait dans le “me”, qui est un pronom COI. “Tu me manques” signifie donc: Je suis triste parce que tu es absent.
Il ne faut pas confondre "qui" (pronom relatif) et "qu'il" (pronom relatif + pronom personnel). 'qu'il' peut se remplacer par 'qu'elle'. Quelques exemples : Il retrouva le chien qu'il aimait.
« Qui » est le sujet habituel d'une construction personnelle : « Prends ce QUI te plaît ». « 'Qu'il' apparaît dans le tour impersonnel », où « qu(e) est « tantôt complément d'un infinitif (…) : Nous ferons le chemin QU'il convient de parcourir' (…) ; – tantôt sujet logique : 'Il arrivera ce QU'il arrivera' ».
C'est comme si on avait : Ils voulaient quelque chose […] qui puisse perdurer et affronter toutes les éventualités climatiques. La question qui se pose alors est celle de l'emploi de l'indicatif (y compris du conditionnel) ou du subjonctif dans une proposition relative (introduite ici par le pronom relatif qui).
Dans les autres constructions (« ce qu'il lui reste [ne pèse pas lourd] », « ce qu'il lui prend », « ce qu'il en est résulté »…), le que du ce qu'il occupe la fonction de sujet réel du verbe impersonnel ; le pronom il en étant le sujet apparent.
Bonjour, "Qu'est-ce qui t'arrive ?" est parfaitement correct. Quelque chose est en train de t'arriver. "quelque chose" est le sujet réel, on peut donc parfaitement dire "qu'est-ce qui t'arrive".
"le" remplace un nom masculin singulier, complément d'objet DIRECT du verbe (COD). "la" remplace un nom féminin singulier, complément d'objet DIRECT du verbe (COD). "lui" remplace un nom masculin, ou féminin singulier, complément d'objet INDIRECT du verbe (COI).
« Qui », « que », « dont » et « où » sont tous des pronoms relatifs. Comment les utiliser ? Qui remplace un nom sujet. Exemple : Il attend son ami qui rentre de Toulouse.
Dis et dit sont deux formes conjuguées du verbe dire, à la première, deuxième et troisième personne du singulier : je dis, tu dis, il dit. Mais lorsqu'on utilise le verbe dire au participe passé la confusion s'installe rapidement, de savoir s'il doit être terminé par « s » ou par « t ».
Pourquoi n'écrit-on pas « j'ai dis » ? Parce que la terminaison du participe passé du verbe dire, conjugué au passé composé avec l'auxiliaire avoir, est dit, que le sujet soit masculin ou féminin, singulier ou pluriel.
Locution adverbiale
S'emploie pour exprimer l'incertitude quant à la proposition qui précède ou suit. Qui sait, ils ont pu avoir des bouchons sur l'autoroute... Qui sait si les médecins suffiront à la guérir...