Ce qui dépend de nous c'est notre vie spirituelle : nos pensées, nos jugements, nos désirs et notre volonté. Ce qui ne dépend pas de nous c'est tout ce qui est hors de notre vie spirituelle : notre beauté, notre santé, notre place dans la société (richesse/ statut) et notre destinée.
MANUEL, ÉpictèteFiche de lecture
« Les choses qui dépendent de nous sont par nature libres, sans empêchement, sans entraves. Les choses qui ne dépendent pas de nous sont dans un état d'impuissance, de servitude, d'empêchement, et nous sont étrangères.
Sustine et abstine (svstine•et•abstine) est la maxime des stoïciens (traduite du grec ancien : ἀνέχου καὶ ἀπέχου, anekhou kai apekhou) qui signifie littéralement « Supporte et abstiens-toi ». Elle est attribuée à Épictète ( I er siècle et II e siècle apr.
Epictète fait reposer sa vision du monde sur deux pivots qui font fi- gure de leitmotiv: "Ce qui ne dépend pas de nous" et "Ce qui dépend de nous". Nous avons donc intitula la première partie de notre thèse: L'homme dans le monde ou ce qui ne dépend pas de nous, et la deuxième: L'âme ou ce qui dépend de nous.
La morale stoïcienne est une morale de la liberté. Malgré le destin, l'homme demeure libre de ses représentations et opinions. Nous pouvons, malgré la non maîtrise des causes, avoir le contrôle de nos représentations. La liberté désigne la puissance d'agir par soi-même au niveau de la pensée et du jugement.
L'épicurisme est le contraire du stoïcisme.
Se dit d'un comportement qui dénote une fermeté inébranlable, une grande impassibilité devant la douleur, le malheur, etc. : Une acceptation stoïque de la maladie.
Pour être heureux, un homme doit s'abstenir d'avoir de l'aversion pour les choses qui ne dépendent pas de lui et transférer son aversion vers les choses qui dépendent de lui mais qui ne sont pas souhaitables, les « choses contraires à la nature », comme le dit Épictète (Enchiridion, 2 ).
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur.
Épictète est né en 50 ap. J. -C., à Hiérapolis en Phrygie ; probablement fils d'esclaves, il fut lui-même esclave et vendu à Rome à un affranchi de Néron : Épaphrodite. Il meurt à Nicopolis, probablement vers l'an 125 ou 130.
Le stoïcisme est une philosophie fondée à la fin du IVème siècle avant J.C par Zénon de Kition, philosophe grec d'origine phénicienne. Elle a pour but ultime la recherche de la sagesse morale et considère que la seule source du bonheur est la vertu, et non le plaisir. Termes antonymes : épicurisme, hédonisme.
Contrairement aux épicuriens pour qui chaque personne est une individualité qui agit et pense différemment, les stoïciens estiment eux que chaque être correspond à un tout et que les choses arrivent nécessairement comme elles arrivent.
Le stoïcisme est une école de philosophie hellénistique fondée par Zénon de Kition à la fin du IV e siècle av. J. -C. à Athènes.
On le voit, le bonheur ne dépend pas de nous. En tant que nous sommes des hommes, c'est-à-dire des êtres désirants, nous ne pouvons pas connaître le bonheur, et d'autre part, cette tendance qui nous mène au malheur, le désir, ne dépend pas de nous. Nous sommes victimes de notre condition, de notre nature humaine.
Confucius. “Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu'il réside dans la façon de la gravir.”
Les gens malheureux partent souvent du principe que la vie est difficile et leur échappe: "Le sort s'acharne, je n'y peux rien." Le problème de cette attitude est qu'elle entretient un sentiment d'impuissance. Or ceux qui se sentent impuissants ne sont pas tentés d'améliorer leur sort.
— Tout désir, s'il est frustré, cause le malheur ; toute aversion, si elle ne réussit pas à écarter son objet, cause aussi le malheur : pour être heureux, il ne faut donc avoir ni désir ni aversion, et il faut substituer au désir passionné, ὄρεξις, le vouloir, ὁρμή, mais un vouloir qui soit lui-même peu énergique, et ...
QU'EST-CE QUE L'ÉTAT « HEUREUX » ? Vivre heureux, vivre dans le bonheur signifie que l'on vit en état de pleine satisfaction. On se sent bien, on se sent libre, on se sent joyeux, on ressent un plaisir et bien-être inexplicable et on arbore durant toute la journée un sourire indécollable de notre visage !
Qui est calme, qui domine ses réactions : Un caractère flegmatique.
Qui a tendance à mettre en doute les croyances et les vérités couramment admises : C'est un esprit sceptique et destructeur. 3. Qui doute de quelque chose, qui refuse de se prononcer et réserve son jugement sur une question particulière : Être sceptique sur un programme économique.
Qui supporte la douleur et l'adversité avec courage. Exemple : Rester stoïque face à l'adversité.
épicurien, épicurienne
1. Partisan de l'épicurisme. 2. Qui ne songe qu'au plaisir, qui s'adonne aux plaisirs matériels ; sensuel.
La définition la plus célèbre du but de la vie selon les stoïciens, qui est attribuée soit à Zénon soit à Chrysippe, est simplement “vivre en accord avec la nature” et plusieurs variations peuvent être trouvées dans la littérature stoïcienne.