Il a y deux catégories de non-citoyens : les esclaves et les métèques. Les esclaves sont présents dans tout le monde antique et sont, la plupart du temps, des captifs de guerre ou des enfants d'esclaves.
La personne doit aussi jouir de ses droits civils (droit de se marier, d'être propriétaire, etc.) et politiques (droit de voter, par exemple). Cette condition exclut les mineurs, les majeurs sous tutelle et les personnes privées de ces droits par une décision de justice.
Les conditions pour être citoyen
Il faut avoir plus de 18 ans. Il faut être né de père athénien. En 451 avant J. -C., Périclès fait voter une loi qui stipule qu'il faut être aussi né d'une mère fille de citoyen.
Parmi les non citoyens on trouve des pérégrins qui sont libres, et des esclaves qui ne sont pas libres puisqu'ils appartiennent à leur maître. Il y a beaucoup d'esclaves à Rome et dans l'Empire romain.
Elle n'est pas autorisée à participer à la vie politique et la femme athénienne n'est pas autorisée à se représenter en justice, bien qu'il semble que la femme métèque puisse le faire (Un métèque est un étranger résidant — libre, mais sans les droits et privilèges de la citoyenneté).
Le statut de citoyen était réservé à une minorité, puisque les femmes, les mineurs, les esclaves et les métèques, c'est à dire les étrangers, en étaient exclus. Au total, il y avait un peu plus de 40 000 citoyens sur plus de 400 000 habitants !
La démocratie athénienne est limitée et imparfaite : Seuls, les citoyens (minorité d'habitants) participent au gouvernement. Les citoyens les plus pauvres se désintéressent souvent des séances à l'ecclésia. Le philosophe Platon dénonce l'ignorance de la plupart des citoyens à l'assemblée.
Seuls les hommes sont citoyens, à condition d'avoir un père un citoyen athénien et une mère, fille de citoyen athénien. La citoyenneté s'obtient après l'éphébie (le service militaire) c'est-à-dire à 18 ans.
Les pérégrins (étrangers)
C'est pourquoi ils sont appelés "étrangers", puisqu'ils n'étaient pas Romains à la naissance. Ils doivent payer des impôts et n'ont aucun droit politique.
Elles sont toujours soumises à l'autorité d'un homme : leur père puis leur mari. La deuxième catégorie de non-citoyens sont les métèques qui sont au nombre de 40 000. Le métèque vient d'une cité pour s'établir dans une autre. Ils doivent s'acquitter d'une taxe de 12 drachmes par an pour avoir droit de cité.
Être citoyen implique que l'on fait partie d'un corps politique, d'un État, que l'on a dans ce corps politique des droits et des devoirs politiques. En France, un citoyen ou une citoyenne est défini comme suit : « Homme ou femme âgé de plus de 18 ans, né(e) de parents français ou étrangers naturalisés ».
La citoyenneté antique ne concerne qu'une petite minorité. Ainsi, par exemple à Athènes, seuls 10% des habitants ont la qualité de citoyens. Ce sont tous des hommes libres. Les femmes, les esclaves et les "métèques", c'est-à-dire les étrangers, en sont exclus.
Aristote nous donne une définition du citoyen grec : « on définit dans l'usage le citoyen, comme celui qui est né de deux parents citoyens et non d'un seul ». C'est donc le droit du sang qui s'applique.
Le citoyen c'est celui qui habite sur un territoire donné et en reconnait les lois. Pour être citoyen français, il faut avoir la nationalité française. À sa majorité, le citoyen français, obtient davantage de droits et devoirs. Il s'agit de respecter les autres citoyens (politesse, etc.)
Le terme "πολιτεία" (politeia), sans être exactement synonyme, recouvre, comme le mot français, les notions de conscience civique et de droits et devoirs du citoyen. La citoyenneté comme la politeia supposent donc l'existence d'une "constitution".
Avant cette loi, il suffisait d'avoir un père athénien pour être citoyen de plein droit. La nouvelle loi impose une double origine athénienne en ajoutant l'obligation d'une filiation maternelle. A partir de 451, il faut donc avoir un père et une mère athéniens libres et, de surcroît, unis par un mariage légitime.
La plèbe (du latin plebs, plebis) est une partie du peuple (populus) romain, c'est-à-dire les citoyens romains, distincts des esclaves. La plèbe — les plébéiens — se définit par opposition aux patriciens. Dans le langage courant, la plèbe désigne le peuple par opposition aux élites de pouvoir.
Le terme civisme apparait sous la plume du révolutionnaire français Jean-Paul Marat en 1790, mais dans un sens complètement différent : était civique le partisan de la révolution et de son régime.
Dans l'Empire romain, les pérégrins sont des étrangers, hommes libres, habitant les provinces conquises par Rome, mais ne disposant pas de la citoyenneté romaine, ni du statut juridique des Latins. ils sont souvent venus à Rome dans le but de faire du commerce.
Le citoyen athénien avait le droit de voter et d'être élu mais il avait le devoir de faire la guerre et de payer les impôts. Par ailleurs, les riches devaient financer les liturgies et les pauvres devaient être aidés financièrement pour pouvoir participer à la vie de la cité.
On voit que dès ses origines, la démocratie athénienne repose sur des principes simples mais intangibles : la participation directe des citoyens à l'exercice effectif du pouvoir, la souveraineté du peuple, l'égalité de parole et l'égalité de droits entre ceux qui en font partie, ainsi, bien sûr, que la règle de la ...
L' Ἐκκλησία (Ecclesia), c'est l'assemblée générale de tous les citoyens. Le terme définit une assemblée constitutionnelle, régie par des règles et un calendrier, qu'il faut clairement distinguer d'une réunion spontanée, d'un rassemblement accidentel (ὁ σύλλογος, le sullogos).
Athènes est une démocratie incomplète.
En effet, à Athènes, les femmes, les métèques et les esclaves ne sont pas citoyens. Par conséquent, ils n'ont aucun droit politique. De plus, Périclès restreint l'accès à la citoyenneté en 451 avant JC.
L'un des reproches les plus fréquents des adversaires de la démocratie se porte sur l'incompétence supposée du peuple. La masse, peu éduquée, est ignorante et de ce fait incapable de prendre les bonnes décisions.
L'égalité entre tous les citoyens, quel que soit leur degré de richesses ou leur origine sociale, est l'un des plus importants héritages. La démocratie athénienne n'est toutefois pas accessible à tous. peuvent non plus prendre part aux séances de l'Ecclesia (on les appelle les métèques).