Vous payez la redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM) uniquement si vous utilisez le service d'enlèvement des ordures ménagères. C'est donc la personne qui habite le logement qui doit la payer.
Est ce normal ? La taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) peut être récupérée de plein droit par les propriétaires sur les locataires, à l'exclusion des frais de gestion. Cette taxe figure, en effet, parmi les charges récupérables du propriétaire auprès de son locataire.
C'est donc le propriétaire qui est redevable de la TEOM vis-à-vis du fisc. Cependant, la loi permet aux propriétaires qui louent un logement d'inclure la taxe d'enlèvement des ordures ménagères dans les charges récupérables (voir ce décret).
Le propriétaire a intégré le paiement de cette charge récupérable dans le loyer du locataire, ce dernier rembourse donc une partie de la taxe chaque mois. En effet, la taxe d'enlèvement des ordures ménagères est intégrée dans les charges locatives.
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères ou TEOM est une taxe qui fait partie des charges récupérables auprès du locataire.
Pour être dispensé de payer la taxe sur les ordures ménagères, le locataire doit présenter les justificatifs nécessaires. Elle doit être envoyée au plus tard le 31 décembre de l'année suivant celle où le logement a été inoccupé pendant au moins 3 mois.
Demande d'exonération de TEOM
Trois conditions sont à remplir : le logement est vacant pendant au moins trois mois. la vacance concerne l'intégralité du logement ou une partie susceptible d'être louée à part. la vacance est indépendante de la volonté du bailleur.
Eau nécessaire à l'entretien courant des parties communes, y compris la station d'épuration. Eau nécessaire à l'entretien courant des espaces extérieurs. Produits nécessaires à l'exploitation, à l'entretien et au traitement de l'eau. Fourniture d'énergie quelle que soit sa nature.
Ces charges locatives comprennent l'entretien des parties communes ou « prestations collectives » (consommation d'eau et d'énergie, entretien et réparation des ascenseurs, chauffage collectif, frais de gardiennage, etc.), les taxes locatives (enlèvement d'ordures hors encombrants, balayage, redevance d'assainissement), ...
Les dépenses de travaux
En conséquence, les dépenses que vous engagez dans le but de rendre le logement décent sont des charges non récupérables. Les gros travaux effectués sur le logement (la réfection du plancher, par exemple) ou sur la copropriété (ravalement de façade, changement de la toiture, dératisation…)
Comment calculer la taxe ordures ménagères entre plusieurs locataires ? Exemple pour un locataire resté sept mois dans les lieux : Montant de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères payée par le propriétaire : 240 euros. Quote-part récupérable : 7/12èmes du montant. Montant récupérable = 240 x (7/12) = 140 euros.
« Sur les déchets enfouis, elle est ainsi passée de 41 euros en 2019 à 58 euros la tonne en 2021 et va grimper jusqu'à 65 euros en 2025. Celle sur les déchets incinérés a augmenté de 15 à 22 euros, et doit atteindre 25 euros dans quatre ans », rapporte Le Parisien.
Il est interdit pour un propriétaire de reporter le paiement de la taxe foncière au locataire. C'est la loi du 6 juillet 1989 sur les baux d'habitation qui a fixé cette règle. En revanche, le propriétaire peut imputer au locataire d'autres taxes comme la taxe de prélèvement d'ordures ménagères.
Un simple courrier rappelant la législation en vigueur et votre oubli de réclamation de la TEOM suffira pour réclamer l'impôt auprès de votre locataire. Une démarche tout à fait normale si vous avez payé sa taxe depuis plusieurs années. Le délai de prescription est de 3 ans (voir 5 ans dans certaines situations).
Le propriétaire doit prendre en charge les travaux liés à la conception ou aux défauts de construction ainsi qu'à la vétusté des équipements du logement. Il doit notamment payer pour le gros entretien et les grosses réparations, comme le remplacement des fenêtres ou de la chaudière.
Dès lors schématiquement, les charges locatives recouvrent : les dépenses d'entretien (ménage des parties communes, entretien des espaces verts, etc.) ; les menues réparations (poignées de porte, mécanismes de fermeture, remplacement des clés perdues, etc.) ; les services dont le locataire bénéficie de façon directe.
Le propriétaire d'un logement du secteur privé peut augmenter le loyer 1 fois par an (révision annuelle) si le bail le prévoit (clause de révision). Si le bail ne contient pas de clause de révision, le montant du loyer doit rester le même pendant toute la durée du bail.
Sachez que le changement de nom sur une platine, un interphone ou une boîte aux lettres, est, habituellement, à la charge du bailleur.
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères est une taxe annexe à la taxe foncière sur les propriétés bâties. Elle est payée en même temps que la taxe foncière : son montant figure sur le même avis d'imposition et les propriétaires redevables s'acquittent des deux impôts locaux avec un seul paiement.
Comment connaître votre situation ? Pour connaître votre situation en matière de taxe d'habitation pour l'année 2022, impôts.gouv.fr met à votre disposition un simulateur. Vous pouvez dès à présent renseigner vos informations et ainsi connaître à titre indicatif votre situation pour cette année.
Qui doit payer la taxe ? La taxe d'habitation dépend de votre situation au 1er janvier de l'année d'imposition. Vous êtes imposable à l'adresse où vous habitez au 1er janvier, que vous soyez propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit.
Le montant de la TEOM à payer est indiqué sur votre avis d'imposition de la taxe foncière.
L'exonération spéciale en faveur des personnes âgées ou en situation de handicap et de condition modeste. Certains propriétaires sont exonérés en totalité de taxe foncière pour leur habitation principale. Cette exonération est accordée de plein droit sous trois conditions.
En cas de vente, le vendeur (propriétaire au 1er janvier) est le seul redevable de la totalité de la taxe foncière qui est établie à son nom. Cependant, l'acte de vente peut prévoir un accord entre le vendeur et l'acquéreur sur une répartition au prorata, en fonction de la date de l'achat.